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Posté : lun. 18 oct. 2010 15:20
par Gillossen
Tiens, on peut sans doute le relayer ici aussi : :arrow: http://www.elbakin.net/edition/13078-An ... mes-noires

Posté : sam. 30 oct. 2010 09:57
par King Kong
Et c'est reparti pour le défi en 6 mots seulement !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/132 ... -en-6-mots

Posté : sam. 30 oct. 2010 11:49
par Foradan
Sur la possibilité, oui, avec une bonne dose d'imaginaire derrière."In a hole in the ground...." (zut trop court) "lived a hobbit" => "Dans un trou vivait un hobbit" (ça passe en VF)Et oui, avec ça, on peut créer des légendes.

Posté : sam. 30 oct. 2010 13:05
par Witch
Prophétie foireuse, rentre à la ferme ! :jesors:

Posté : lun. 1 nov. 2010 15:40
par Gillossen
Amusante ! :)Comme je suis parfois très content de moi, j'aime toujours ma tentative remontant à la page 1. :mrgreen:

Posté : lun. 10 oct. 2011 15:18
par Guigz

Posté : lun. 2 juil. 2012 20:15
par Fabien Lyraud
Grâce à la recommandation d'Aliette de Bodard sur son blog, je découvre un petit bijou signé Tory Truslow, The Catalogue of unreadable things. Une fantasy post apocalyptique où une caste de marins bibliothécaires veille à la conservation des ouvrages du passé. C'est vraiment excellent et donc je partage :http://www.paraxis.org/pages/p02/acatal ... hings.html

Posté : sam. 4 mai 2013 18:33
par Fabien Lyraud
Je reviens dans ce sujet pour vous parler d'une nouvelliste qui monte : C.S.E Cooney. Elle a été remarquée grâce à plusieurs textes et a fini très vite au sommaire des best off Fantasy and SF de ces dernières années. J'ai eu l'occasion de lire les deux nouvelles de sword and sorcery vaguement moyen orientale qu'elle a publié sur le site de Black Gate et c'était déjà du tout bon ne serait ce que par le soins accordé aux détails ethnologiques et anthropologiques.Et elle vient de publier un petit bijou dans un webzine consacré à la novella intitulé Giganotosaurus. Ce texte intitulé, Martyr's Gem n'est pas sans rappeler les textes les plus ambitieux de jack Vance. Ne serait ce que parce que le méchant de l'histoire évoque des méchants vanciens typiques ( on pense à Floreste ou à Viole Falushe). Un développement très intelligent des aspects ethnologiques encore une fois, une ambiance douce amère, des personnages très travaillés. La fantasy tient là une de ses futures grandes dames à n'en pas douter.

Posté : sam. 5 oct. 2013 15:11
par Gillossen
En parlant de nouvelles...
http://nsa34.casimages.com/img/2013/10/05/131005032029229097.png

Posté : lun. 22 août 2016 11:53
par Renardeau
Un crowdfunding pour un recueil de nouvelles steampunk, qui dit mieux ? ;):arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/243 ... e-lInstant

Posté : ven. 11 nov. 2016 19:05
par Gillossen
Nouvelle gratuite d'Aliette de Bodard à lire ici : http://www.angle-mort.fr/issues/no-12/Et une preuve supplémentaire que longueur et profondeur ne sont pas liées ! :) (Comment ça, je ne suis pas objectif ?)

Posté : mar. 20 févr. 2018 13:39
par Aventurine

Posté : mar. 23 oct. 2018 13:11
par Aslan
Novella inédite en vue chez ActuSF :https://twitter.com/Editions_ActuSF/sta ... 5909603328

Posté : ven. 27 déc. 2019 21:56
par Benedick
Salut les bonnes gens d'Elbakin !

Au début du mois, j'étais à une soirée organisée par une Librairie pour échanger, faire de la curation et faire la promo d'Elbakin.

J'ai posé des questions à propos des nouvelles et des recueils de nouvelles. En fantasy et au sens large.

Un libraire m'a dit que la faible mise en avant éditorial en France* des nouvelles est en partie induite par un certain mépris/méconnaissance/hiérarchisation pour ce format au sein de la "littérature académique" . Mépris qui influence la perception du grand public.

Le "Roman" serait une sorte de "parangon littéraire". La nouvelle, elle, serait une sorte de version légère pour écrivaine/écrivaine en rodage.

Un peu comme le fait de dire que les séries TV est un erstaz du cinéma (dans les années 80), que les comics et les mangas sont des sous-bandes dessinées par rapport à la Franco-Belge (dans les années 90, je peux raconter des histoires de oufs), que l'on peut pas avoir de langage narratif dans un jeu vidéo (2000's).

Le propos du libraire m'a étonné à moitié, mais je me demandais si les bonnes gens d'Elbakin qui sont plus dans le monde des livres ont déjà perçu cette "stratification". Quand j'ai parlé de Jaworski, le libraire m'a dit qu'il a fallu attendre son roman Gagner la Guerre (2009) pour le succès.


* Contrairement aux anglo-saxons qui, il me semble, prennent en considération l'intérêt de ce format spécifique de média. Enfin écoutez Mélanie Fazi dans procrastination, elle en parle mieux que moi. :)

Posté : sam. 28 déc. 2019 11:37
par Fabien Lyraud
Un libraire m'a dit que la faible mise en avant éditorial en France* des nouvelles est en partie induite par un certain mépris/méconnaissance/hiérarchisation pour ce format au sein de la "littérature académique" . Mépris qui influence la perception du grand public.

Dans l'éducation nationale on fait lire des extraits de textes au lieu de faire lire des textes courts C'est le péché originel. C'est en train de changer heureusement.

Mais quand on voit en blanche des opuscules de 50 pages en corps 14 qui s'appelle roman......:rolleyes:

Posté : sam. 28 déc. 2019 11:39
par Kaellis
Perso, je suis friande du format nouvelles. Une dizaines d'histoires, une dizaine d'évasion contenues dans un seul livre, le rêve !... Et j'admire le tour de force d'insuffler en quelques pages une histoire, des personnages et une intrigue qui tiennent la route.
Mais en tant que libraire, force est de constater que quand je propose un recueil de nouvelles ou une anthologie, les gens ont tendance à faire la grimace et à demander plutôt un roman, ce qui me chagrine. Ont-ils l'impression de ne pas en avoir pour leur argent ? Ou pensent-ils que cela sera bien moins abouti qu'un roman ou une saga en 22 tomes et 6 spin-off (j'exagère le propos à dessein ^^) ?

Posté : dim. 29 déc. 2019 22:08
par wizardine
Fabien Lyraud a écrit :
Par ailleurs, on peut aimer lire, mais pas forcément aimer lire ce qu'on étudie en classe, d'où peut-être aussi que ceux qui lisent n'allaient pas en L...

J'ai fait des études sciences du langage (reprises sur le tard à la trentaine après 12 ans d'interruption). Or la linguistique et la sémiotique sont des outils indispensables pour travailler sur le texte littéraire et qui permettent de faire émerger des sens y compris caché de n'importe quel récit. Mais en Lettres ça ne s'apprend pas. En filière littéraire c'est réduit au strict minimum ( les figures de style). Or il y a plein d'outils utiles.
Dans d'autres pays (Grande Bretagne, Italie, Europe du Nord) ce n'est pas le cas. Et les lycéens apprennent la maîtrise des outils et des grilles d'analyse qui vont leur permettre de tirer le sens d'un texte. En France non, on se base encore sur des concepts du 19éme siècle (la critique Lansonienne de la Sorbonne).

Pour ma part je pense que ça dépend. Après dans le cursus supérieur j'ai plus fait des lettres en prépa qu'à l'université, et comme j'étais dans une petite prépa avec des profs sympas et ouverts, je n'ai pas eu cette impression. Enfin, le prof nous avait bien passé une fiche de figures de style à apprendre, mais je l'ai pas fait et je m'en sortais très bien... enfin, jusqu'à l'oral de Normal Sup, quand je suis tombée sur un juré très porté sur la "littérature qui se parle à elle-même" et qui avait l'air de penser que les figures de style sont là pour faire joli (enfin, j'imagine que des fois c'est le cas, mais en règle générale j'imagine que les auteurs utilisent des procédés pour créer un effet...).
Et c'est vrai que quand je préparais le CAPES de lettres, j'ai eu quelques cours, notamment à l'université, qui avait ce côté très pédant (et pas très intéressant). D'ailleurs, l'épreuve du commentaire à l'écrit est bien un "commentaire stylistique"... où on est censé relever tous les procédés stylistiques qui se répètent et les organiser... et les cours qu'on avait là-dessus utilisé forcément beaucoup de jargon, avec des grands mots pour pas dire grand-chose...

Kaellis a écrit :Perso, je suis friande du format nouvelles. Une dizaines d'histoires, une dizaine d'évasion contenues dans un seul livre, le rêve !... Et j'admire le tour de force d'insuffler en quelques pages une histoire, des personnages et une intrigue qui tiennent la route.
Mais en tant que libraire, force est de constater que quand je propose un recueil de nouvelles ou une anthologie, les gens ont tendance à faire la grimace et à demander plutôt un roman, ce qui me chagrine. Ont-ils l'impression de ne pas en avoir pour leur argent ? Ou pensent-ils que cela sera bien moins abouti qu'un roman ou une saga en 22 tomes et 6 spin-off (j'exagère le propos à dessein happy) ?

Alors, personnellement je ne suis pas très friande du format, justement car je trouve ça trop court. Je préfère un long roman où j'aurais le temps de m'attacher aux personnages et les suivre sur la durée. C'est pour la même raison que je préfère le format des séries au format film. Alors, je vais pas jusqu'au vingt-deux tomes et 6 spin-off parce que là c'est l'inverse, je trouve trop long, mais des one-shot ou des trilogies ça me va très bien.
A la limite je pourrais lire une longue nouvelle, mais sinon je préférerai toujours un roman, même si je ne doute pas qu'on trouve de très bonnes nouvelles. Il en faut pour tous les goûts.

Fabien Lyraud a écrit :Mais quand on voit en blanche des opuscules de 50 pages en corps 14 qui s'appelle roman......

:lol::lol::lol:
faut croire que "nouvelle", c'est pas vendeur...

Benedick a écrit :J'ai posé des questions à propos des nouvelles et des recueils de nouvelles. En fantasy et au sens large.

Un libraire m'a dit que la faible mise en avant éditorial en France* des nouvelles est en partie induite par un certain mépris/méconnaissance/hiérarchisation pour ce format au sein de la "littérature académique" . Mépris qui influence la perception du grand public.

Le "Roman" serait une sorte de "parangon littéraire". La nouvelle, elle, serait une sorte de version légère pour écrivaine/écrivaine en rodage.

Je ne sais pas si c'est lié, mais on conseille souvent aux auteurs de commencer par écrire des nouvelles avant de passer au roman aussi (ce que je trouve particulièrement idiot car ça ne s'écrit pas de la même façon, mais bon...). Je me demande si la mauvaise image ne vient pas de là aussi : ce serait des écrits de débutant, ou bien quand on ne sait pas faire plus long... Que de beaux préjugés encore.

Posté : lun. 30 déc. 2019 12:16
par Gillossen
Le propos du libraire m'a étonné à moitié, mais je me demandais si les bonnes gens d'Elbakin qui sont plus dans le monde des livres ont déjà perçu cette "stratification". Quand j'ai parlé de Jaworski, le libraire m'a dit qu'il a fallu attendre son roman Gagner la Guerre (2009) pour le succès.

Il est sûr que si tu présentes un projet de recueil de nouvelles à un éditeur - encore plus s'il n'y a aucun lien apparent entre les textes - tu te tires une balle dans le pied et tu pars avec un certain handicap. :)

Posté : jeu. 2 janv. 2020 17:15
par Mélanie Fazi
Il me semble qu'on parle de deux choses différentes, la considération pour la nouvelle en tant que format et le fait de rencontrer ou non le succès. Cette histoire de "nouvelle inférieure au roman", j'ai déjà croisé ça effectivement, l'idée selon laquelle tu n'es un "vrai" écrivain que quand tu passes au roman. Ce qui est stupide en soi et l'est d'autant plus dans la mesure où, comme quelqu'un le fait remarquer, on n'écrit pas l'un et l'autre de la même manière, on peut être plus à l'aise dans l'un ou l'autre.

Après, il y a la difficulté de se faire publier/remarquer/de vendre un minimum avec des nouvelles, c'est une autre question et effectivement c'est compliqué. A mes débuts, on m'avait déconseillé d'essayer de publier des recueils, en me disant qu'il fallait absolument passer par le roman. De manière générale, et à quelques exceptions près (j'ai eu la chance d'en être mais je sais que mon cas n'est pas représentatif), les romans se vendent mieux et beaucoup d'éditeurs hésitent souvent plus à publier des recueils. Si je n'avais pas croisé Léa Silhol et les Editions de l'Oxymore, qui mettaient beaucoup l'accent sur les nouvelles de jeunes auteurs, je n'aurais peut-être jamais pu en publier.

Posté : sam. 11 janv. 2020 14:42
par juriss
J'ai toujours eu beaucoup de problème à acheter et lire des recueils de nouvelles.
Pourtant "Le Styx coule à l'envers " de Simmons était un recueil que j'avais adoré lors de sa parution. Mais je dévore les livres à grande vitesse, et les nouvelles ont toujours un goût de trop peu. Comme le format capsule sur internet ou en télévision.
Ça fourmille d'idée, c'est super bien fait, mais cela ne laisse pas de marque véritablement pérenne sur moi.
Un film, un roman ou même un jeu aura plus d'impact.