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Bon, j'ai fini les 2 premiers tomes de Winterheim et entamé le dernier. J'ai plutôt passé un bon moment avec le 1er tome, le mécanisme du récit est plutôt bien travaillé et on découvre un univers finalement assez sombre et mystérieux, sans être originale, l'histoire se suit agréablement. En revanche le tome 2 m'a prodigieusement gonflé, c'est long (et pourtant il ne fait que 200 pages), les héros se baladent et ne font finalement pas grand chose, l'intrigue devient de plus en plus classique et j'ai eu un peu de mal à le terminer, en fait c'est clairement un classique tome de transition. On va voir ce que donnera l'ultime tome de cette série que j'attaque dès à présent.
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Fini le troisième Winterheim.Bon, c'est allé crescendo, mais je me suis progressivement détaché de cette trilogie, je n'ai pas beaucoup aimé en réalité. Impossible de ressentir de l'empathie pour les héros (je n'ai pas du tout accroché au style de l'auteur je pense), l'histoire est un peu cousue de fil blanc et la fin vient sans trop de surprises :Une petite déception donc, si j'avais du mettre une note, ça aurait tourné autour de 6-6,5.
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Pygmalion a mis à jour son site officiel, donc... 

12 octobre.Il y a bien longtemps, les Faeders et les Dragons ont décidé de ne plus s’immiscer dans les affaires des mortels. Retirés loin de Midgard, ils ont cependant confié à la Dame des Songes et à ses trois demi-sœurs les Ténèbres la tâche de veiller sur les humains. Aujourd’hui, dans le royaume de Walroek, le jeune forestier Janes Oelsen, dont les parents n’ont jamais pu comprendre le caractère rêveur et la juvénile impétuosité, entre en possession, à la suite d’un pari, d’une mystérieuse carte. Accompagné de sa fidèle chouette Flocon, il part pour le château maudit de Nartchreck où, à en croire les légendes, repose un fabuleux trésor...Indisponible depuis plusieurs années et réunie ici pour la première fois en un seul volume, la trilogie Winterheim demeure à ce jour l’une des œuvres les plus complètes et les plus envoûtantes sur la mythologie nordique.
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Effectivement, c'est un peu bizarre...Par contre une réédition, en 1 volume, avec une couverture plutôt réussie (en tous cas plus dans le ton que celles d'Arnaud Cremet), c'est plutôt une bonne nouvelle pour l’œuvre et pour l'auteur.Guigz a écritTiens ? C'est Pygmalion qui a les droits du grand format pour Winterheim maintenant ?
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Et retour cette fois sur la chronique de Gillossen !:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/cycle/winterheim-1
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Ce Winterheim faisait partie mes premières lectures à mon retour à la fantasy après la fac.Bref, ces lectures remontent quand presque à Mathusalem.Le souvenir que j'en ai c'est :- le contraste entre la noirceur de certaines ambitions et la bancheur immaculée de certaines paysages- le repas protocolaire raconté par 2 personnages différents écrit sur des pages en vis-à-vis- quelques scènes marquantes : la "guerre culinaire", les chasseurs de rêves, la pluie de souvenirs cristallisés, la fin douce amère- une sacré réappropriation des mythes nordiques par Fabrice ColinUne trilogie courte, des tas de bonnes idées, un potentiel inexploité (mais un texte plus long aurait-il été supportable), , une ambiance incroyable, des personnages tourmentés... On retrouve ces qualités chez pas mal d'auteurs français, mais souvent c'est l'intrigue qui pâtit de cette démarche. Avec le recul, mais je peux me tromper, je trouve qu'il a des ponts entre Fabrice Colin et Charlotte Bousquet.J'aurais grand peine à donner une note. Je me laisse le temps de la réflexion et d'une éventuelle relecture pour rééditer le message.
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Merci pour cette critique qui me remémore une ancienne lecture. Des rares impressions que j'en ai gardé c'était aussi la noirceur omniprésente dans le récit avec un ton froid, des évènements choquants (inceste, viols, torture...) et la description morbide de certains paysages. Un autre point marquant de cette trilogie était la consonance résolument nordique voire germanique du récit au niveau des noms, d'ygdrasyll ou encore le loup blanc, similaire à l'un des deux fils de Loki (avec le serpent qui enserre le monde) dans la mythologie scandinave. Ce côté nordique était très bien rendu.J'ai en revanche moins aimé le côté très onirique de la trilogie dont le détachement par rapport à la réalité et au concret faisait diminuer l'intérêt du lecteur. De plus, j'avais l'impression que l'auteur se perdait dans les méandres de ses intrigues en nous perdant en route par la même occasion.Aufinal mon impression reste plutôt négative. Mais la nouvelle couverture est très bien. 
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@ Belgarion
(un passé rôlistique commun ? Rêves de Dragon pour ne pas le citer)
Damned, encore une fois Belgarion trouve de meilleurs mots que les miens pour exprimer nos ressentis similaires.Des rares impressions que j'en ai gardé c'était aussi la noirceur omniprésente dans le récit avec un ton froid, des évènements choquants (inceste, viols, torture...) et la description morbide de certains paysages. Un autre point marquant de cette trilogie était la consonance résolument nordique voire germanique du récit au niveau des noms, d'ygdrasyll ou encore le loup blanc, similaire à l'un des deux fils de Loki (avec le serpent qui enserre le monde) dans la mythologie scandinave. Ce côté nordique était très bien rendu.
Moi itou. D'ailleurs on a fait exactement les mêmes reproche au Bohême de Mathieu Gaborit, Au Confession d'un Automate Mangeur d'Opium, co-écrit par les 2 compères, et au Mémoire Vagabonde de Laurent Kloetzer, voire même au Royaume Blessé...C'est un peu étrange ce trait récurrent chez certains auteurs français...J'ai en revanche moins aimé le côté très onirique de la trilogie dont le détachement par rapport à la réalité et au concret faisait diminuer l'intérêt du lecteur. De plus, j'avais l'impression que l'auteur se perdait dans les méandres de ses intrigues en nous perdant en route par la même occasion.
