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Merci Firiel :)En effet une baisse de 2%, quand les prix sont toujours arrondis, on risque pas de la voir passer ( c'est le jeu) :rolleyes:Par contre, pour ce qui est de reverser au libraire, c'est toujours pareil : oui pour les petits libraires qui se serrent la ceinture à la fin de chaque mois, mais est ce que les grandes enseignes en ont réellement besoin ?
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Je me permets juste de réagir la-dessus, en fait quand la hausse de Tva a eue lieue vous avez vu des prix qui ont augmenté de manière plus importante que le seul taux car en même temps beaucoup d'éditeurs ont revus leurs grilles de tarifs. Dans les faits, la montée de TVA a été très faible. Même si je ne doute pas que certains éditeurs (Sonatine/Cherche Midi particulièrement) en ont bien profité en imprimant en janvier des ouvrages avec un prix notifié TVA 7% mais lors de la montée de la TVA en mars/avril, ces mêmes ouvrages ont encore augmenté. La c'est de l'abus, je suis tout à fait d'accord.Firiel a écrit :Lorsque la TVA a augmenté, les éditeurs ont augmenté les prix de manière plus importante que la seule hausse provoquée par la TVA. Au vu de ce comportement, je les vois mal baisser le prix pour les lecteurs...
Viiiii !!! *a encore mal aux doigts*Witch a écrit :Après avoir été très "poing levé" sur le sujet, chaque fois que Publivore en parle je prends un peu de recul et je me rends compte qu'effectivement d'un point de vue purement mathématique le vrai "emmerdé" dans cette histoire c'est bien le libraire et pas vraiment le lecteur.Parce que la valse des étiquettes doit être bien fastidieuse. sad
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C'est exactement ce que j'ai ressenti, car la hausse de la tva, je l'ai vu tout de suite à l'achat, les livres me coûtaient vraiment plus cher (même si on parle juste de 50 à 70 centimes de plus pour chacun, tout cumulé, ça commence à faire). Et quand je vois les simulations de Publivore ou Foradan sur les conséquences de cette baisse, je m'aperçois que c'est dérisoire et pas du tout en proportion avec l'augmentation...Zaebas a écrit :en fait quand la hausse de Tva a eue lieue vous avez vu des prix qui ont augmenté de manière plus importante que le seul taux car en même temps beaucoup d'éditeurs ont revus leurs grilles de tarifs. Dans les faits, la montée de TVA a été très faible.
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Je crois que tous les intervenants de la chaîne du livre sont d'accord là dessus : ça a été bien chiant de faire les changements de prix cette année, on ne recommence pas dans six mois.Quand à qui profiterons les 0,45 € récupéré sur le livre à 25 € TTC ? Tout simplement à tous les intervenants de la chaîne, au prorata de leur part actuelle dans le prix. Si l'auteur touche 7% de droits, il récupérera 7% des 0,45€, si le libraire à 30% de marge, il récupère 30% de 0,45€, etc. Il n'y a pas de "l'éditeur va tout récupérer".Witch a écrit :Parce que la valse des étiquettes doit être bien fastidieuse.
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Nouvelle polémique par rapport à Amazon:arrow: http://www.elbakin.net/edition/18743-In ... e-quAmazon
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Encore la faute d'Amazon...Tu t'adaptes ou tu meurs ami libraire, c'est pareil dans tous les domaines malheureusement. Alors plutôt que de tenter (vainement) d'attaquer Amazon, ils feraient mieux d'utiliser leurs moyens pour se renouveler.Le client va là où c'est le plus simple pour lui, et pour le moment, c'est Amazon qui propose cette facilité. Et qu'on ne me sorte pas l'argument de la défense du petit commerce, ou que les Elbakiniens se déplacent : nous sommes une infime fraction des lecteurs.C'est triste à dire, mais c'est la réalité.
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Je pourrais te suivre sur la réalité à condition qu'elle ne soit pas déformée. La réalité objective par définition est seule et unique. Le reste, c'est de la pataphysique. Les règles ne devraient pas pouvoir être détournées. L'anarchie dans le domaine commercial, c'est la mafia.Selon moi, il n'est jamais vain de lutter pour qu'un droit soit respecté.Si le même pourcentage ne peut s'appliquer à tous* en "vertu" du volume de vente que représente l'un ou l'autre des "distributeurs*", il faudrait au moins que les éditeurs respectent la règle commerciale qu'ils ont mise en place.T'en écoule plus, ta remise est plus forte.Là, il semblerait que ce ne soit même pas le cas.* déjà là, perso, je comprends pas.(*) le libraire n'est pas un distributeur. D'autres le sont, de capotes ou de biscuits...Bref. C'est moche. Pour tout le reste, tu as raison. La très grande majorité des lecteurs achète ses cinq livres annuels en même temps que sa lessive et sa boite de petits pois.
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Si vous le souhaitez, on peut rentrer dans les détails de ce pourquoi la remise appliqué à Amazon est offusquante.Pour vous donner une idée, une remise éditeur se calcule avec : La remise de base, la remise quantitative et la remise qualitative.Sachant que tout est plafonnée.Un petit libraire qui joue à fond le qualitatif en conseillant régulièrement le fond, en mettant en avant régulièrement les opérations ou en animant son point de vente devrait avoir "théoriquement" la même remise qu'Amazon qui est extrêmement bon en quantitatif mais par contre qui n'arrive pas à avoir de remise qualitative (ou alors très peu).Donc pour avoir une remise exceptionnel, il faut contractuellement est bon dans les deux domaines.Sachant qu'en librairie indépendante, réussir à gagner un point de remise chez un fournisseur cela change tout à sa marge et donc son résultat. D'où le fait que les Librairies Initiales se sentent lésées.Et ce n'est pas simplement une question d'adoption pur et simple, c'est juste que nous signons tous les mêmes conditions générales et qu'il est donc inappropriée qu'elle ne soit pas respectée partout. Surtout quand l'on sait qu'Amazon bénéficie de multiples avantages fiscaux en plus de ces montages financiers pour que leurs frais fixes soit les plus bas possibles. Alors qu'en librairie indépendante ou non, ce n'est pas le cas.Je veux bien qu'on dise que les libraires sont des pleurnichards qui ne foutent rien, mais faudrait-il encore que tout le monde joue avec les mêmes règles.
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Attention, je n'ai désigné personne sous le terme de pleurnichard. Juste que je trouve que c'était un combat inutile, et que les moyens et l'énergie qui y sont déployées seraient mieux employées à redéfinir le métier de libraire, qui, amha, doit muter ou mourir à moyen terme.Oui Amazon triche, comme tous les grands groupes, mais que voulez-vous y faire ? Toutes les librairies indépendantes de France mises bout à bout ne pèsent pas Amazon, donc c'est un combat perdu d'avance.C'est la triste réalité. Je pense, et ça n'engage que moi, qu'on se trompe de cheval de bataille.
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C'est donc la que tu te trompe. Dans ce communiqué, on rappelle que la librairie indépendante représente 40% de la vente de livre en France, donc bien plus qu'Amazon. Donc c'est pour cela qu'on s'offusque.Et on peut à la fois se battre contre Amazon et en même temps rechercher à faire évoluer notre métier, organiser des rencontres ou que sais je encore.Gilthanas a écrit :Toutes les librairies indépendantes de France mises bout à bout ne pèsent pas Amazon, donc c'est un combat perdu d'avance.
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Hum, et si j'ai bien lu l'article, en plus, ce n'est pas vraiment Amazon qui est visé, là, ce sont les éditeurs et/ou distributeurs qui accordent des remises "injustifiées" ... non, parce qu'Amazon ne peut guère les menacer d'aller acheter ailleurs s'ils n'accordent pas de remise, les Français lisent plus de livres français que de livres chinois (et je ne parle pas du lieu d'impression du livre, là ...), la balle est donc plutôt dans le camp du producteur ...
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Mais la tendance va en penchant vers Amazon, qui grandit, et pas les librairies, qui ferment (malheureusement).Après, Amazon propose de nombreuses choses que les librairies n'ont pas. Et quand on parle de rencontre, d'avis, tout ça, je réponds que je trouve la même chose sur Internet ou à ma médiathèque.Après, réussir à avoir les mêmes droits qu'Amazon, c'est tout le mal que je souhaite aux librairies.@Miss j'ai un pseudo zarbi : je préfère des gens qui lisent des choses que nous, bien pensants de la littérature , jugeons médiocre, plutôt que des gens qui ne lisent pasZaebas a écrit :C'est donc la que tu te trompe. Dans ce communiqué, on rappelle que la librairie indépendante représente 40% de la vente de livre en France, donc bien plus qu'Amazon. Donc c'est pour cela qu'on s'offusque.Et on peut à la fois se battre contre Amazon et en même temps rechercher à faire évoluer notre métier, organiser des rencontres ou que sais je encore.Gilthanas a écrit :Toutes les librairies indépendantes de France mises bout à bout ne pèsent pas Amazon, donc c'est un combat perdu d'avance.

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Petite question (désolé si elle a déjà été posée) mais... étant donné que je n'achète jamais en librairie (la honte), j'aimerai savoir si les prix des livres sont les mêmes partout ? Amazon vend aux mêmes prix que les petites librairies ?Si oui, pourquoi Amazon aurait droit de se faire une marge plus importante que les libraires ?Dans l'ensemble je suis tout à fait d'accord avec Zaebas ;)On se retrouve un peu avec le même type de combat Boucherie-charcuterie/Grandes Surfaces... Mais Amazon ne vend pas de cheval que je sache
(non là c'était une connerie
)


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Oui Yksin, le prix du livre est fixe en France c'est ce qu'on appelle la Loi Lang. Un libraire ne peut faire que 5% de remise sur des articles neufs sur les ventes du quotidien.Le prix est aussi encadre pour les ventes aux collectivités avec une remise de 9% maximum. (Enfin quand on rentre dans le détail c'est plus compliqué mais c'est ce qu'il faut savoir en gros)Après Amazon applique d'office les 5% alors que les librairies ne le font pas obligatoirement, à tord ou à raison.Je prend mon cas perso, si tu as la carte du magasin tu as tes 5% si tu ne l'as pas, et bien c'est perdu.Chaque librairie a sa propre vision de la manière dont il effectue sa remise.Par contre, je reste persuadé que tu trouve des opérations en librairies que tu ne trouvera pas sur Internet ou en médiathèque. Les bibliothèques et médiathèques ne sont pas les concurrents des libraires, mais leurs clients. Donc les animations/rencontres de l'un découle toujours d'office sur l'autre d'une manière ou d'une autre.@lisbeï En fait, ce sont les deux. Amazon ne peut pas se passer du groupe Hachette mais par contre Amazon peut se passer des petits éditeurs. Donc c'est comme toute négociation commerciale, c'est celui qui a le plus de poids qui décide. Et même si face à Hachette ou Gallimard les discussions peuvent être d'égal à égal face à d'autre comme Harmonia Mundi par exemple (le fournisseur des éditions Critic entre autre) cela ne sera pas le cas et donc Amazon sera plus à même de fixer les remises qu'il souhaite plutôt que risquer un de-referencement.C'est la même chose en grande distribution dans les discussions entre Carrefour et le petit producteur local.
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Autre chose, si Amazon obtient une remise aussi importante sur le prix de gros c'est probablement parce que les quantités achetées sont largement plus importante non ? Une seule structure qui achète en masse c'est plus facile à gérer qu'une multitude de petites librairies je pense. Vu dans ce sens, le combat sera toujours inégal.Et est-ce que la Fnac (par exemple) a droit à ce genre de bonus également ou est-ce que cela ne concerne vraiment qu'Amazon ?
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Comme je le disais plus haut, les remises quantitatives sont plafonnées (avec un pourcentage qui change d'un fournisseur à un autre), donc quand tu atteint le seuil maximal que tu commande tout juste ce qu'il faut pour avoir la remise ou que tu commande la totalité de la production française cela ne changera pas ta remise quantitative.Il faut pouvoir jouer sur le quantitatif et le qualitatif pour avoir une remise élevée.Pour la Fnac, je ne suis pas dans le secret des dieux mais si Amazon a réussi à avoir de tels remises, si elles sont réelles, alors la Fnac a réussi aussi.Après, pour Amazon comme c'est un groupe mondial leur interlocuteur n'est peut être pas le même pour des gros groupes. Par exemple, avec Hachette est ce que dans la négociation ils prennent tous les groupes Hachette en même temps ou si chaque pays négocie avec Amazon.