Bonjour à tous !
Je suis Ovicula, un homme d'une trentaine d'années passionné par la littérature fantasy depuis... je dirais depuis mes 12 ans (Ah... cette semaine en colonie de vacance au grand air lors de laquelle une connaissance m'a prété le premier tome de la Belgariade... puis le deuxième... puis le troisième... Bref, j'ai pas beaucoup vu le grand air lors de cette semaine là, ou alors, je ne m'en souviens plus

).
Ovicula (qualificatif péjoratif voulant dire "petite brebis"), c'est le surnom d'un général romain qui a sembles-t-il joué un rôle important dans la défaite du général Carthaginois Hannibal et de son armée. Sa stratégie ayant surtout consisté à refuser les combats directs, il a été très méprisé par ses contemporains.
Faible, mais discipliné, en somme.
Lecteur des chroniques d'Elbakin depuis un long moment déjà ("C'était l'bon temps !"), j'ai découvert d'incroyables perles de littérature grâce au site. Et en passant, je me suis formé en autodidacte à l'anglais parce que bon c'est trop dur d'attendre certaines traductions !
(Petite Flagornerie, en passant : je commence tout juste la récente traduction française des premiers tomes du "livre des martyrs" de Steven Erikson, et j'aime beaucoup. À bon entendeur...

).
Si je devais aujourd'hui proposer un grand chelem 2019 ("top 5, c'est tellement années 2000 quoi...") des cinq oeuvres de fantasy que je conseillerais à tout le monde, et que je prescrirais sous contrainte à tous les coincés du cul qui aiment cracher sur les littératures de l'imaginaire sans jamais y avoir mis les pieds, ça serait :
1. La trilogie des royaumes du Nord de Philip Pullman, parce que des enfants sont parfois plus courageux que des adultes.
2. La saga "L'année de notre Guerre" de Steph Swainston, parce que Tern et Jant, et Saker un peu, aussi.
3. Le "Seigneur des Anneaux", parce que parfois les fantasmes, c'est du sérieux.
4. Le "Songe d'une Nuit d'Été", de William Shakespeare, pour troller.
5. Enfin, pas très original, mais bon : "Harry Potter" de J.K. Rowlings, pour J.K. Rowlings qui aurait eu sa place à la tête d'une université de sorciers, avec une longue barbe, des lunettes en demi-lune, et des pouvoirs magiques, mais qui est très très bien comme elle est.
Pour finir, ma citation préférée (presque), qui pourrait être une exhortation à ne pas mépriser les littératures de l'imaginaire :
"Ta plus jeune fille n'est pas celle qui t'aime le moins, et ils n'ont pas le coeur vide ceux dont la frêle voix ne sonne pas creux." (Acte 1 scène 1 du "Roi Lear" de Shakespeare, traduction Jean-Michel Desprats)
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