

Je n'appellerais même pas ça un écart.zedd,mercredi 22 septembre 2004, 20:53 a écrit :mais pourtant ils sont si attachants que l'on pardonne vite à l'auteur ce p’tit écart.
Nous y voilà.L’ambiance orientale est tout simplement somptueuse.
Exactement.Mais le plus magnifique pour moi reste la dimension épique;
J'imagine bien 9 à 12 mois avec cet éditeur, à moins que du fait qu'il y en ait plusieurs d'avance à traduire, il ne limite l'écart entre deux tomes à 6 mois.Ravi de voir un lecteur satisfait en tous cas !Personne n’aurait une ch’tite date pour la parutio française du second tome ?
Bonne question ! :)Je suis encore dans l'attente de pouvoir jeter un oeil à la VF justement, mais on dirait bien qu'il n'y a pas de problème... Notamment avec tous les termes sanskrits. :)Et sympa ton ava... Euh, ton avis !Hwi Noree,mardi 28 septembre 2004, 13:36 a écrit :J'espère enfin pour les lecteurs en VF que la VF est aussi soignée que celle du Codex de Merlin chez le même éditeur.
Mahabharata. ;)Vu dans l'encyclopédie Universalis :Et je suis content d'apprendre qu'il va se lancer dans sa révision du Mahabaraha (bien que je ne connaisse absolument pas l'histoire), qui s'annonce au moins tout aussi épique!![]()
Enfin, d'ici là, on aura ouvert un sujet spécialement pour ce second cycle.Le Mahabharata , le Grand Bharata , en fait la "Grande (Geste) des Bharata", est l'une des deux épopées sanskrites qui ont servi de toile de fond et d'inépuisable réservoir à la littérature hindoue ultérieure. Lorsqu'on dit seulement: l'"Épopée", avec une majuscule, on se réfère toujours au Mahabharata qui, par son étendue - plus de cent mille stances divisées en dix-huit chapitres - représente le document majeur du début de l'hindouisme.Dans la perspective légendaire, on entend par Bharata un groupe de tribus organisées en petits royaumes et dont les princes se réclament d'une origine commune, un certain Bharata, descendant de Puru, roi de la lignée lunaire et ancêtre des deux partis dont la lutte forme le sujet central du poème.La composition de l'Épopée s'étale sur des siècles, mais son influence s'exerce sur un temps plus long encore. Non seulement les textes épiques plus récents ont repris nombre de ses thèmes, mais toute la littérature indienne ne cesse de s'y référer ou d'y faire allusion. Le théâtre lui a emprunté ses sujets &endash; ainsi qu'au Ramayana &endash;, l'emploi du dialogue facilitant le passage des récitations alternées à un découpage scénique. Plus près de nous, le cinéma indien a porté et porte fréquemment à l'écran des épisodes qui en sont tirés. D'admirables bas-reliefs déroulent indéfiniment sur les murs des temples les exploits des Pandava et de leurs armées et, prenant la relève, l'imagerie populaire vendue à travers l'Inde entière répand les traits sophistiqués des cinq frères, de leur épouse Draupadi et de leur divin allié Krsna. En fait, la matière du Mahabharata a imprégné l'ensemble de la tradition indienne.À la fin du deuxième millénaire précédant l'ère chrétienne, pense-t-on généralement, le chef de l'une des tribus aryennes qui s'installèrent dans l'Inde du Nord-Ouest s'appelait Bharata. Suivant un procédé de dérivation habituel à la langue sanskrite, ses descendants, et plus généralement les membres de son clan, portaient le nom de Bharata ("issus ou dépendants de Bharata"). Par ailleurs, l'ouvrage entier du Mahabharata révèle l'existence de luttes tribales qui ont dû se produire vers le Xe siècle avant notre ère et que les chantres épiques des siècles suivants ont magnifiées à la manière dont les Grecs ont célébré dans L'Iliade les rivalités entre les peuplades du bassin oriental de la Méditerranée.La tradition indienne parle de deux grandes lignées mythiques: la lignée solaire, illustrée par la deuxième épopée, le Ramayana , et la lignée lunaire à laquelle les héros du Mahabharata appartiennent en tant que descendants de Bharata, lignée qui eut pour capitale Hastinapura, située au bord d'un ancien lit du Gange, au nord-est de l'actuelle Delhi; la tradition locale en a, jusqu'à nos jours, conservé le nom, dérivé de celui de son fondateur Hastin, que la légende donne pour fils à Bharata. On rapporte que la ville fut détruite par une crue du fleuve.
Ca m'a l'air très intéressant tout ça, l'autre face d'une même pièce !Gillossen,lundi 04 octobre 2004, 14:35 a écrit :Mahabharata. ;)Vu dans l'encyclopédie Universalis
Je crois que le Ramayana est terminé, puisque dans sa bio c'est précisé.Je me demande en revanche combien de temps il lui a fallut pour achever le Ramayana, on peut imaginer que ce sera au moins aussi long pour le Mahabharata.M'enfin moi j'attend déjà le tome 2 du Ramayana!Hwi Noree,mardi 05 octobre 2004, 14:59 a écrit :Par contre, avec ces deux cycles sur les bras, il est sans doute occupé pour une décennie entière, ou presque !Il faut espérer que sa passion pour ces grands mythes ne s'émoussera pas d'ici à ce qu'il en termine.
Ce que j'entend par profondeur n'a rien à voir, pour moi en tout cas, avec l'originalité: en effet, qu'est-ce qui empêchent des persos classiques d'avoir de l'intérêt?Inoui,mardi 12 octobre 2004, 16:04 a écrit :Je ne vois par exemple pas comment on peut soutenir sérieusement que les personnages ont de la profondeur... Rama est un monstre de déjà vu avec une perfection morale exagérée ("Rama sauve une biche blessée par de méchants alcooliques des montagnes", "Rama s'inquiete du sort du bon peuple", "Rama adore voir les papillons voler devant ses yeux").
C'est un peu vrai, mais l'auteur s'est basé sur le Moyennageux/Médiaval Hindou, et pas Européen, comme c'est beaucoup le cas dans d'autres romans (épiques ou non d'ailleurs). Pour moi, en tout cas, ça a grandement contribué à me faire apprécier l'histoire...De même je me demande si le "contexte" indien change vraiment quelque chose. Ce reste quand même grossièrement du médieval.
C'est l'archétype du héros positif, replongeant à l'essence du mythe dont il est issu : pour moi, c'est donc normal et même logique qu'il se comporte ainsi - et encore, surtout dans le 1er tome ! - et sans compter que ça ne fait pas de mal de temps en temps d'éviter le héros torturé, bien usé lui aussi !Certes c'est le héros mais quand même; quelques imperfections contrastant avec ses (nombreuses) qualités aurait évité cette exhibition bien pensante.
Comment de toute façon peut-on " prouver " quelque chose d'aussi subjectif ?Cela apporte -t- il quelque chose à l'ambiance ? Ca reste à prouver...
Avec un raccourci aussi " grossier ", on pourrait appliquer cette comparaison à bien des domaines sortant du cadre de la critique de ce roman... C'est tout de même aller très vite en besogne.A savoir, il suffit de remplacer maharaja par roi et ainsi de suite pour avoir à s'y méprendre un récit moins exotique.
Je trouve que ça " déteint " beaucoup sur ton avis malgré tout. Evidemment, c'est très classique, c'est souvent " gros ", - et ma critique ne prétendait pas le contraire - mais pas plus que tant de représentants du genre, et parfois des plus connus... Alors je préfère largement soutenir le Prince d'Ayodhya plutôt qu'une certaine épée, par exemple.en partie parce que l'épique n'est pas mon genre favori. Même si c'était le cas, je ne pense pas que je serais aussi positifs que certaines critiques.
J'espère que cela s'est confirmé. ;)Pour ma part, j'aime beaucoup Dasaratha, même s'il ne semble pas avoir soulevé les foules lorsque je l'avais poussé en héros de la semaine.Cyrion,mardi 11 janvier 2005, 21:52 a écrit :Bref, pour l'instant une lecture très prometteuse
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