Elbakin.net

idem car malheureusement je ne connais pas la horde du contrevent

Après une bonne grosse absence, je passe par la aujourd'hui et découvre ce débat très intéressant.Personnellement, je trouve que l'histoire, voire même les personnages gagnent en crédibilité et réalisme lorsque l'un des personnages meurt. Que ce soit le bras droit du héros, la fille dont il est éperdument amoureux, ou encore son père spirituel, cela pousse généralement le personnage principal à devenir plus fort, plus réfléchie, et le pousser sur la voie du "je dois absolument gagner contre les méchants pour venger la mort d'un tel...". Mais ce que je trouve le plus intéressant et surtout, le plus concret, (du moins en ce qui me concerne) c'est lorsque cet évènement va venir perturber le héros à tel point qu'il va dériver de son chemin initial!! Devenir plus brutal, plus impulsif, se dire que de toute manière, le monde est cruel et que personne ne mérite sa pitié. Bref, ce moment crucial ou il va pencher vers le mauvais coté. Des personnages comme Elric de Melnibonné sont fabuleux grâce à cela! Bien que faible physiquement ET psychologiquement, Elric va commettre des choses relativement ignoble, et nourrir Stormbringer de toutes les âmes dont elle voudra.C'est ce genre de revirement qui me fait dire que maltraiter les héros par des morts soudaine ou par des quelconque obstacles est une bonne chose. Alors oui, parfois on le prend mal parce que notre petit chouchou meurt de manière stupide, ou dans d'attroceeees souffraaaaanceeees (lol) mais malgré tout, c'est quelque chose d'important, de mon point de vue en tous les cas

Gillossen a écrit :Je t'avoue que je ne serai pas contre un développement !

Le problème c'est que si je dévellope, c'est du 100% spoiler...S.

Eh bien, c'est dommage pour ceux qui n'ont pas lu le roman, mais les autres seront probablement intéressés. Et tu as donc la balise spoilers pour ça. :)Mais bon, à toi de voir !

Comment Marvel à influencé GRR Martin quant à la mort de ses personnages:arrow: http://www.unificationfrance.com/?23043 ... -la-mort-d

Oui, mais dans les comics "PERSONNE NE RESTE MORT" WonderMan est revenu. Et a re-mourru. Et est re-revenu...Les comics, c'est pas le bon exemple !!!Chez Martin, ça reste mort Je trouve que la mort d'un personnage sert essentiellement à en marquer un autre. Que ce soit une mort passée, ou une étape dans l'histoire. Dans Fils-des-Brumes, par exemple, les morts importantes sont vraiment ce qui permet de marquer la fin d'un "cycle". Dans One Piece, la mort d'un personnage est l'élément central de la personnalité d'un autre (c'est quasiment le cas pour chacun des protagonistes). Dans ce cas-là, la mort devient alors un outil scénaristique banal.Par contre, dans Harry Potter, chaque mort a une valeur et un prix terrible, et aucune ne ressemble à une autre pour le héros.Chez Martin, je trouve que la mort est utilisée avec le plus effroyable réalisme : personne n'est épargné, car le concept de héros est totalement différent d'un roman classique.

La mort des personnages, aussi bien secondaires que principaux, ne me choque pas dans le principe, on la retrouve quand même dans d'innombrables mythes, épopées, légendes et autres contes, non ?Pensez à tous ces contes où les frères du héros (ou soeurs de l'héroïne) meurent au début, et où le héros refait le même parcours mais en évitant simplement de reproduire les mêmes erreurs. Dans ces cas-là, la mort sert surtout à marquer la différence entre le héros (qui survit) et les autres ; c'est aussi un moyen d'insister sur la réalité du danger.Quand il s'agit d'une mort vers la fin du récit, eh bien, c'est souvent constitutif de la légende même du héros. Je veux dire que ça participe de sa condition héroïque. Qu'on se rappelle Hercule, quasiment tous les protagonistes de l'Illiade, Cuchulainn, quasiment tous les protagonistes de la saga des Niebelungen, Roland (le neveu de Charles), Arthur (le roi), Robin Hood, je dois en oublier... Dans ces cas-là, il s'agit soit d'une apothéose qui hisse encore le héros à un niveau supérieur à celui qu'il avait atteint par ses exploits antérieurs (Elric, Jésus) ; soit d'une fin tragique, parfois ironique qui ramène alors le héros à une humilité perdue (Roland, Agammemnon, Mathô) ; soit d'une conclusion douce-amère qui permet de rappeler la fragilité humaine du héros tout en achevant le récit sur une note mélancolique (Jason, Robin, Aragorn, Bragon).Bref, j'ai l'impression que la mort du héros ou de ses compagnons a toujours fait partie intégrante du récit héroïque. Finalement, c'est presque le héros qui ne meurt pas qui ferait figure d'exception. A se demander si ce ne serait pas un truc moderne, né du feuilleton et du cycle à rallonge

Cool ce générateur ! quelles sont les morts les plus débiles ?

J'ai adoré les miens.Un Dragon lunch tout simple mais efficace, qui m'a fait penser je sais pas pourquoi àUne Cersei tells Jaime she slept with you. : ouais, là, c'est radicale, autant se dessiner une cible dans le dos.Mais la meilleure : Accidentally roll over too far when sleeping in Eyrie Prison. C'est vrai que c'est con

Ah, la pire pour moi, c'est tout de même

https://twitter.com/WaterstonesDork/sta ... 88/photo/1Toutes les morts du Trône de Fer.

J'ai la pire !

Sinon sur le sujet principal, plusieurs personnes ont cité Harry Potter. Ces citations me siéent :mrgreen:Plus sérieusement, je trouve que la mort (des personnages, et même en tant que thème général) est particulièrement bien exploitée dans HP. Prenez Tom Jedusor :Ce qui m'amène à penser que oui, les morts de personnages sont importantes en fantasy mais elles n'ont pas forcément besoin d'être "explicites".Ceci dit, si le club des pleureur/ses est toujours ouvert, je le rejoins volontier... Je pleure comme une madeleine devant mon bouquin/film/BO si un personnage que j'apprécie meure. Et même parfois quand un personnage que je n'apprécie PAS meure, pour peu que sa mort soit émouvante

Moi je pense qu'une mort peut-être très intéressante. Déjà, cela donne un second souffle à l'histoire. Ensuite, je trouve très intéressant la réaction des autres personnages, qui survivent et doivent faire avec cette mort.Enfin, cela donne un côté réaliste à la quête ou aventure, montre les dangers dans lesquels sont les personnages et à quel point le méchant est dangereux.De plus, une mort bien écrite devient un passage d'anthologie, parce qu'on en s'y attends pas, qu'on est ému au plus haut point, qu'elle nous fait parfaitement ressentir les sentiments des amis du mourant, qu'elle fait basculer l'histoire.Par contre, une mort mal écrite, ou quand on est trop dans la surenchère cela devient agaçant et lourd.Je conclurais par dire que dans une histoire qui se passe dans un monde qu'on présente comme dangereux, ou dont on dit que l’ennemi est impitoyable, mais qu'aucun personnage central ne meure, cela sonne faux et agace tout autant.

Ce que j'aime dans les (bons) livres c'est justement que n'importe qui peut mourir. Contrairement à une série TV (sauf tiré de livres), et quand cela arrive ce n'est jamais pareil, parfois c'est une mort stupide qui surprend, parfois elle est préparé avec finesse pour arriver au moment tant redouté, dans les deux cas, c'est agréable que l'auteur garde sa liberté artistique. (qui encore une fois est inexistante dans une Série TV, où le contrat des acteurs, leur popularité définie leur durée de vie.)Etre parfois (attention, pas toujours !) confronté à la mort de héros en fantasy ou SF rend cela plus "réaliste". Ce n'est pas parce que je suis fan d'imaginaire que je n'aime pas avoir une ressemblance avec les "règles" qui régissent notre monde (une des premières étant, que tu n'es jamais à l'abris de la mort, même dans ta douche, tu glisses sur ton savon et BAM... )

Hello! :)En ce qui me concerne, je rejoins les avis du dessus selon lesquels les morts peuvent constituer des ressorts dramatiques intéressants dans un récit lorsqu'elles sont bien traitées.En revanche, je suis nettement plus circonspect quant au fait qu'il soit OBLIGATOIRE que des personnages importants ou principaux meurent "de façon surprenante" pour que le récit soit perçu comme intéressant ou réaliste.En fait, j'ai l'impression que ce "besoin" est surtout un effet de mode, principalement lié aux dernières séries télévisées "politico-réalistes" en général (Rome, les Tudors, les Borgias pour celles que je connais), et au trône de fer (livre et série) en particulier en ce qui concerne la fantasy.Et je crains un peu la surenchère basée sur ce principe dans le futur : les auteurs qui veulent copier "le trône de fer" et son succès qui accumulent les cadavres pour le seul principe de choquer, parce que ça marche et que c'est dans l'air du temps.Donc, pour ma part, je trouve intéressantes les morts en tant que ressort dramatique dans une histoire, mais j'espère ne pas assister à un abus de l'utilisation de cette ficelle à l'avenir à cause d'un effet de mode.

Je pense que les livres qui m'ont exaspere dans les morts artificielles sont L'Assassin Royal, Les Fils de Brumes, Les Enfants de Ji, l'Age des Assassins, Eos et EragonA contrario pour ceux ou les morts, on un impact "positif", la horde du contrevent, la compagnie noire, locke lamora, Nightblade, Bobby PendragonLa horde du Contrevent La Compagnie Noire en a un paquet et quoi de plus normal pour des combattants mercenaires. Locke Lamora Nightblade qui a un tome 1 plutot cool. Franchement tout ce bouquin tourne autour de la mort et c'est plutot coherentBobby Pendragon que je classerai aussi dans la categorie 1 mais les quelques morts font evoluer le/les personnages.