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Witch a cité pas mal de titre intéressants.J'y ajouterais Les Seigneurs de L'Olympe de Javier Negrete, qui nous montre Zeus, Apollon, Athéna, Hermès et Héraclès devant faire face au monstrueux Typhon et aux complots de leur propre famille.Je le recommande chaudement ! :)

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Moi aussi j'ai été assez fascinée par les Dieux dans les 100 000 royaumes, je n'avais encore jamais lu de livre où ils étaient aussi présents. Leur relation aux humains est vraiment originale notamment
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Et puis ils ont à la fois un côté "supérieur" dans leur comportement (par moments) qui rappellent bien qu'ils ne sont pas que de simples êtres humains, et à la fois un côté très humain justement, au niveau de leurs émotions par exemple, et c'est cette dualité qui les rend encore plus intéressants je trouve.

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Lorhkan a écrit :"Les Mémoires de Zeus", de Maurice Druon, évidemment ! ;)
Ah mais comment ai-je pu l'oublier ? Sans doute parce que je l'ai lu bien avant la fin du siècle dernier ;) :D (totalement HS mais je continue à croire que c'est parce que j'ai lu Druon toute "petite" que je ne suis pas "renversée" par Le Trône de Fer) Je ne crois pas que tu lises en anglais Lorhkan et je vais me répéter par rapport à d'autres sujets mais je suis impatiente de voir comment Orson Scott Card va traiter les dieux "asgardiens" coincés sur Midgard par une ruse (une de plus) de Loki. L'histoire parle de ces "dieux" (en fait habitants d'une autre "planète") et de leur perte évolutive de divinité jusqu'à la réapparition d'un "ouvreur de portes", un jeune garçon potentiellement capable de leur réouvrir l'accès à leur patrie d'origine perdue. De façon plus récente, il y a aussi la divinité présente dans l'Ange de la Nuit (ai totalement oublié son nom) cette sombre déesse plus que maléfique qui était intéressante. Les divinités en Fantasy sont intéressantes parce qu'elles sont sources de motivation pour les personnages. On peut se demander pour pas mal de méchants "mais pourquoi fait-il tout ça". En dehors d'une nature profondément mauvaise, il y a souvent croyances et divinités planquées en embuscade. C'est ce qui est intéressant dans le fantastique à la Abraham Merritt (inspirateur trop méconnu d'Howard et auteur que j'aime beaucoup malgré son Burn, Witch burn :D) Ce qui semble aussi pas mal définir les protagonistes c'est l'aspect "wannabe" dieu et pas seulement khalife à la place du khalife. De nombreux personnages ambitionnent de s'approprier un pouvoir divin ou d'être considérés comme des divinités, tel un pharaon moyen. La mégalomanie s'accompagne de la volonté d'être adoré (au sens propre du mot puisqu'en fait on n'adore que le Bon Dieu :sifflote: ) et certains sont prêts à tout pour devenir des dieux vivants. Et pas qu'en fantasy malheureusement :D

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@ Witch
De façon plus récente, il y a aussi la divinité présente dans l'Ange de la Nuit (ai totalement oublié son nom) cette sombre déesse plus que maléfique qui était intéressante.
Khali peut-être ?
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fait qui illustre de manière magistrale ta dernière phrase
La mégalomanie s'accompagne de la volonté d'être adoré (au sens propre du mot puisqu'en fait on n'adore que le Bon Dieu) et certains sont prêts à tout pour devenir des dieux vivants. Et pas qu'en fantasy malheureusement.

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Je trouve des l'énonciation de ces critères incroyablement hautaine de la part de l'éditeur. Un auteur est seul maître de son oeuvre et de son univers. Il a le droit d'inventer ses dieux, et ces dieux peuvent avoir des critères divins propres à l'univers de l'auteur...En plus tout les dieux terriens ne sont pas "au delà de toute description".On demande à un auteur de présenter un travail de qualité qui ne soit pas à valeur strictement personnelle ET C'EST TOUT. Il est pas là pour faire plaisir à un lecteur-cible. Bref merci la logique mercantile!

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Étonnant comme les perceptions peuvent être différentes. :)Je n'ai pas lu l'article d'origine et je ne peux donc pas dire quelle en est l'orientation, mais quand je lis "pistes" données par l'éditeur, je n'y vois rien de plus que des conseils rien de hautain. Si on disait un peu plus aux auteurs amateurs ce qui fonctionne et ce qui est vraiment moisi, peut-être que le monde de l'auto-édition s'en porterait mieux. Q'un éditeur veuille toucher le plus large lectorat, c'est justement pour cela que l'auteur lui verse une pourcentage de ses droits non ? Et si on est dans l'édition dans le sens anglais du terme, ben oui son boulot c'est aussi parfois de dire à ses auteurs "ce truc là, ça marche moyen à la lecture" Tor a un site très actif, se pose donc là encore la question de la légitimité. :PMais si nous, simples lecteurs, nous discutons du contenu, des idées, donnons nos avis, comme nous pouvons le faire tous ensemble sur le forum, ou à moins nombreux pendant le podcast ;) , pourquoi un éditeur spécialisé en fantasy n'aurait pas le droit de pondre un article sur ce qu'il pense de la représentation divine dans un genre qu'il publie et encourage depuis des années ?

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Dans les exemples, le Dit de la Terre plate est intéressant également puisqu'on suit une entité qu'on peut qualifier de divine : Ajrarn, surpuissant et "démoniaque" (plus dans le sens chaotique que Gros Méchant). Ajrarn n'est clairement pas humain dans sa façon de penser, dans son rapport au temps et de par ses capacités qui le rendent de facto incapable de comprendre l'humanité ou toute ces petites vies ephémères. Et les autres entités que l'on croise parfois sont généralement tout aussi décalée, et chacune à leur façon. L'approche et le ton du livre, plus proche du conte, marchaient plutôt bien.