Posté : mar. 16 déc. 2003 18:29
Alors là Nienna tu me laisse sans voix
...
, et je te dis chapeau !En effet, tu as réussie a me faire revoir mon jugement sur la critique trouvée que j'avais précédemment postée, et j'avoue que maintenant je vois ça d'un tout autre oeil !En plus, je viens de voir en philo les pschycanalystes, en particulier Freud, et leur manière de tous (enfin presque) reporter au sexe, ce que je voyais d'un oeil louche et amusé au début, mais en cherchant bien il y a quelques parts de vérité, selon moi !Alors je reviens sur ma critique de départ, m'enfin je ne démords quand même pas que cet auteur exagère quand même à certains moments...


L'araignée l'enveloppe de ses fils pour l'empêcher de fuir, ce qui pourrait faire penser à une phobie de l'image féminine monstrueuse et dominatrice.
D'accord il faut relativiser, mais bon... je suis plutôt de l'avis d'Esdeo quand il ditet qu'il baptise son épée Dard. Nom évocateur s'il en est, à mettre en relation, suivant la ligne de notre analyse, avec le sexe masculin. Si l'on considère que l'épée peut fort bien simuler l'image du phalus, la rencontre avec l'araignée se confond alors avec une première expérience sexuelle. Ceci explique le changement d'état de Bilbon : la prise de conscience de sa sexualité.
Voir le voyage de Bilbo et plus précisément son départ comme une naissance et une initiation, c'est classique. Mais pourquoi comparer Cul de Sac à un utérus et forcer le trait sur l'image qui nous vient à tous. Je trouve cela dommage car cela handicape la bonne transmission de ces idées.