Je ne crois pas qu'on en ai déjà parlé, en tout cas ça ne me dit rien. Maintenant il faudrait lire son livre pour voir si sa théorie tient la route ;)TanisGillossen a écrit :Le sujet existe depuis tellement longtemps maintenant que j'avoue que, de tête, je ne me souviens pas si
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Pas de nouvelle théorie pour le coup, mais de nouvelles hypothèses : http://www.msnbc.msn.com/id/33243284/ns ... e-science/Je n'ai pas trouvé d'article en français dessus, désolé.
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J'ai essayé de lire l'article, mais j'avoue que je suis loin d'avoir tout compris. Apparemment, ils auraient découvert des traces en Israel faisant penser qu'un tsunami aurait suivi l'explosion du volcan sur Santorin, c'est ça ? Et que c'est ce désastre qui aurait, selon eux, inspiré le mythe de l'Atlantide ? Hum, pourquoi pas. Une telle catastrophe naturelle aurait eu effectivement de quoi marquer fortement les esprits de l'époque. Tanis
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Demain !http://www.france5.fr/programmes/index- ... =1200-1900
Ce documentaire porte sur l'explosion de Théra, le volcan de l'île de Santorin dans les Cyclades, qui fut l'une des explosions les plus dévastatrices de notre histoire. Il s'agit d'une véritable enquête pour comprendre l'ampleur de cette éruption volcanique, ses conséquences sur toute la Méditerranée et son influence dans de nombreux récits de l'Antiquité. Jusqu'à présent, les scientifiques avaient déjà déterminé la datation, vers 1600 avant notre ère, son déroulement extrêmement spectaculaire avec la formation d'une colonne de cendres de 30 km, atteignant la stratosphère, et de nuées ardentes qui dévalent les pentes du volcan. Mais l'ampleur véritable de l'explosion, les catastrophes collatérales qu'elle a engendrées sont encore à déterminer. La communauté scientifique étaye plusieurs hypothèses sur les conséquences de l'explosion, qui a été relatée dans les écrits de Platon...(Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants)
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Tout a été dit ou presque. Pour moi Platon nous a monté un gros bobard.Après il est possible que sa belle histoire soit un remontage à sa sauce de légendes égyptiennes ou orientales.Égyptiens comme Syriens ont été très impressionnés par les conséquences de l'explosion du volcan de Santorin (2004 à côté c'est un peu léger, en sachant que les vagues nées en Indonésie ont submergé les Maldives avant d'endommager les installations des pêcheurs somaliens).Les Minoéens, qui avaient des quelques liens économiques et culturels avec l'Orient n'ont pas été anéantis mais ils ne s'en sont jamais remis (et les Mycéniens se sont fait une joie de les envahir en bonnes et dues formes).On peut rechercher ad vitam eternam les restes archéologiques / géologiques de la catastrophe, mais ce qui avait choqué les populations de l'époque c'est "l'obscurcissement des cieux" (avec les cendres émises par l'explosion les populations n'ont pas vu le soleil durant plusieurs jours, et au Moyen-Orient c'est pas souvent).Après le mythe de la civilisation hyper-avancée qui s'effondre des suites de ses propres inconséquences fascine tout le monde car elle interpelle tout le monde. Il joue sur la peur : plus la civilisation est avancée, plus elle a à perdre... et plus elle est fascinée par le peur de tout perdre (et par sa propre faute qui plus est).Après tous les délires sont possibles (la Méditerranée, l'Atlantique, le Sahara, la Scandinavie...), et on est bien dans l'esprit des beaux mensonges de Platon.Mais il faut garder à l'esprit que pour les gens des anciens temps, une simple inondation c'est déjà la fin du monde !
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C'est aussi la théorie la plus raisonnable selon moi (merci Vidal-Naquet). La grande erreur des gens consiste à ne pas replacer ce que Platon dit de l'Atlantide dans le contexte plus large de son oeuvre, qui est autant une oeuvre d'écrivain que de philosophe. Platon a beau entretenir une relation d'amour-haine avec les poètes et leurs récits mythologiques, il ne cesse d'en raconter lui-même, soit par pédagogie, soit par ambition littéraire. Il est probable que, quand Platon affirme que l'histoire de l'Atlantide est bel et bien arrivée, il faille prendre ça avec le même recul que quand un Umberto Eco se lance à écrire un roman ésotérique avec "Le Pendule de Foucault". Mais la distance qui nous sépare de l'époque de Platon fait qu'on a souvent tendance à "écraser" les différences de statuts entre les textes, les genres littéraires, les auteurs, etc. et à tout prendre pour "de la mythologie" en fourrant tout dans le même sac. Grave erreur...Albéric a écrit :Tout a été dit ou presque. Pour moi Platon nous a monté un gros bobard.
Cherchons la petite bête 1 : si tu parles de l'Atlantide de Platon, elle n'est pas "hyper avancée", pas en termes de niveau technologique, en tout cas. C'est simplement un empire extrêmement vaste qui se trouve réduit à néant en une nuit, et là on est dans un schéma très classique de la démesure (hubris) et de son châtiment par les dieux, schéma qu'on retrouve un peu partout dans la littérature antique. L'aspect "SF" de l'Atlantide ne s'est ajouté qu'ensuite à la représentation qu'on s'en faisait (ce serait intéressant de rechercher quand au juste, d'ailleurs, mais il doit y avoir des bouquins là-dessus).Cela dit, d'accord avec toi sur le principe : ce genre d'histoire cataclysmique nourrit une peur de l'homme civilisé, comme toute la SF post-apocalyptique et comme toute la fantasy howardienne du type civilisation/décadence/invasions barbares/"régénération" du début XXe s.Albéric a écrit :Après le mythe de la civilisation hyper-avancée qui s'effondre des suites de ses propres inconséquences fascine tout le monde car elle interpelle tout le monde. Il joue sur la peur : plus la civilisation est avancée, plus elle a à perdre...
Cherchons la petite bête 2 : il faut arrêter de prendre les Anciens pour plus naïfs qu'ils n'étaient. Non, une simple inondation n'était pas la fin du monde (ou alors, pas plus que pour nous de nos jours). Certes, les catastrophes ont toujours été très "impressionnantes" pour ceux qui les ont connues. Mais toutes les tentatives consistant à expliquer un événement mythique (ou simili-mythique, comme l'engloutissement de l'Atlantide chez Platon) par un événement historique réel relèvent de partis pris théoriques remontant aux études mythologiques de la fin XIXe-début XXe, qui ont clairement montré leurs limites. Il y a des peuples qui connaissaient des inondations tout aussi impressionnantes ailleurs, et dont l'imaginaire mythologique ne contient rien qui ressemble à un grand cataclysme du type inondation/fin du monde : comment expliquer cette absence ? Simplement par le fait que les mythes ne sont pas simplement le reflet plus ou moins déformé d'événements réels, mais qu'ils font partie d'un imaginaire collectif complexe qui diffère d'un peuple à l'autre, et qui élabore son propre système de représentations en fonction de ses besoins et de son esthétique propre. On ne peut pas tout ramener à une loi universelle du type "Si quelque chose d'important arrive dans le monde réel, alors on en trouve nécessairement trace dans les mythes" car, d'expérience, ça ne fonctionne pas, et c'est d'ailleurs loin de tout expliquer.../ mode pinailleur offAlbéric a écrit :Mais il faut garder à l'esprit que pour les gens des anciens temps, une simple inondation c'est déjà la fin du monde !
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Tybalt a dit :
C'est bien pour cela que ma phrase commençait par le mot "APRÈS" !!!Tybalt a dit :L'aspect "SF" de l'Atlantide ne s'est ajouté qu'ensuite à la représentation qu'on s'en faisait
Pour des paysans qui ne connaissaient du monde qu'un territoire circulaire de 15 à 30 km de rayon, une grande inondation c'est déjà la fin de leur monde (et non pas la fin du monde, car le monde ils ne le connaissent pas et ils ont bien du mal à se le représenter).Les Anciens n'étaient pas naïfs, il faut juste se mettre au niveau de leur univers mental et ne pas plaquer le nôtre sur le leur : les archéologues anglo-saxons qui recherchent les traces d'un waterworld protohistorique se mettent le doigt dans l'œil !Merci Tybalt, repasse en mode pinailleur quand tu veux car l'argumentation de qualité était au rendez-vous !il faut arrêter de prendre les Anciens pour plus naïfs qu'ils n'étaient. Non, une simple inondation n'était pas la fin du monde

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Ce soir sur France 5.L'ATLANTIDE DE L'AGE DE PIERRE > Fermer Aujourd'hui - 20:34Durée : 01:20Documentaire de 80' écrit et réalisé par Tim Lambert, et coproduit par France Télévisions / Wall to Wall Media Ltd. avec la participation de National Geographic Channel. Production déléguée : Jonathan Hewes. Musique : Graham Waugh. 2010.On a longtemps cru que l'âge de pierre, qui se situe il y a 8 000 à 10 000 ans, en particulier le Mésolithique, était une période où l'homme était limité à l'état de chasseur cueilleur dans des conditions très dures de l'ère glaciaire. De nouvelles découvertes font apparaître que c'était une période plus florissante que l'on veut croire, où l'homme avait élaboré des structures sociales plus complexes et avait déjà un pied dans l'agriculture et même éventuellement le commerce et qu'il évoluait dans une nature riche et un climat moins rude que ce que l'on pensait. Le Mésolithique était une période de réchauffement progressif en Europe. Mais ce réchauffement a été fatal pour certaines régions à cause de la brusque montée des eaux. Cela a été la fin d'un monde pour toute la zone que recouvrent maintenant la Manche et la mer du Nord. Cette région luxuriante a probablement été noyée sous les eaux par un voire plusieurs tsunamis...(Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants)

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Bon, près de 40 euros l'ouvrage, mais...Cette enquête minutieuse, conduite autour d'une image rupestre célèbre, la "Dame Blanche", permet de faire un point sur les présupposés mythiques infusant nombre de recherches scientifiques, particulièrement dans le cas des études d'art rupestre.Elle met aussi en lumière l'existence de surprenantes passerelles entre travaux savants et productions littéraires ou artistiques (romans, films, bandes dessinées, récits d'aventures). En effet, le dépouillement des archives et de la correspondance de l'abbé montrent que le moteur premier des travaux qu'il a réalisés en Afrique australe comme de ceux de son élève Henri Lhote au Tassili était la recherche d'anciennes colonies "blanches" disparues, et qui se seraient établies, dès la préhistoire, au coeur du continent Noir.Tant Breuil que Lhote ont alors retrouvé sur les roches africaines des peintures rupestres qui leur ont paru représenter des "dames blanches" qu'ils ont aussitôt interprétées comme des déesses ou des reines propres aux anciens royaumes dont ils croyaient avoir découvert les vestiges. Ce faisant, ils ressuscitaient et nourrissaient à la fois deux mythes : celui d'une Atlantide saharienne pour Henri Lhote et, pour l'abbé, celui de l'identification des grandes ruines du Zimbabwe à la ville mythique d'Ophir, d'où, selon la Bible, le roi Salomon tirait ses fabuleuses richesses.Avec le recul, nous voyons bien maintenant que leurs théories n'étaient qu'un reflet maladroit des idées de leur temps, particulièrement du contexte colonial au Sahara et de l'apartheid en Afrique du Sud. A leur insu, la production scientifique de ces deux savants avait pour fonction de justifier la présence blanche en Afrique, et elle fut amplement instrumentalisée dans ce sens. Pourtant, des études récentes ont désormais démontré que la "Dame Blanche" qui fascina tant l'abbé Breuil n'était en réalité ni blanche ni même une femme.Une question demeure : si une telle interpénétration de la science et du mythe au service du politique fut possible au milieu du XXe siècle, qu'en est-il de nos jours ?
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Pareil pour moi ! J'avais beaucoup aimé Le mythe d'Er et j'ai entendu pas mal de bien de l'auteur par ailleurs, ça donne carrément envie de voir ce qu'il peut faire de ce thèmeGillossen a écrit :Ah, merci ! Enfin, en espérant que ça arrive en France... Rien que sur le nom de l'auteur, j'achète les yeux fermés.

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The history of Neanderthal influence from Atlantis to the contemporary era• Provides evidence of Neanderthal man’s superior intelligence• Explores the unexplained scientific and architectural feats of ancient civilizations• Presents an alternative history of humankind since 7500 B.C. with an emphasis on esoteric traditions and the history of Christianity from the Essenes onwardIn Atlantis and the Kingdom of the Neanderthals Colin Wilson presents evidence of a widespread Neanderthal civilization as the origin of sophisticated ancient knowledge. Examining remarkable archaeological discoveries that date back millennia, he suggests that civilization on Earth is far older than we have previously realized. Using this information as a springboard, Wilson then fills in the gaps in the past 100,000 years of human history, providing answers to previously unexplained scientific and architectural feats of ancient civilizations.Wilson shows that not only did Atlantis exist but that the civilizing force behind it was the Neanderthals. Far from being the violent brutes they are traditionally depicted as, Wilson shows that the Neanderthals had sophisticated mathematical and astrological knowledge, including an understanding of the precession of the equinoxes, and that they possessed advanced telepathic abilities akin to the “group consciousness” evident in flocks of birds and schools of fish. These abilities, he demonstrates, have been transmitted through the ages by the various keepers of the hermetic tradition--including the Templars, Freemasons, and other secret societies. In the course of his investigation, Wilson also finds new information about historical links between the Masonic tradition and the Essenes that indicate that America was “discovered” long before Columbus set sail and that Jesus actually survived crucifixion and fled to France with his wife Mary Magdalene.