J'ai fini ma première partie il y a 30 minutes, je suis encore sous le coup de l'émotion donc ce sera un peu brouillon.
Je commence tout de suite par les points faibles :
- Certaines quêtes principales ont quand même de grosses facilités scénaristiques.
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Rien que le fait qu'aucune compagnon ne mette jamais en doute Rook de façon impactante, je trouve que c'est dommage.
- Ceci conduit inévitablement à ce que des scènes marquantes ne le soient pas (le choix de la distraction, très mal amené niveau conséquence) et à des histoires moins travaillées sur certains points
- Mais mon gros point noir : la musique. Elle est si plaaaaaaate. Je maintiens que les seuls moments où j'ai ressenti quelque chose, c'était lors des reprises des musiques d'Inquisition. Franchement, j'en suis au point de me demander si Zimmer n'est pas un compositeur sur-vendu. Ils auraient dû garder Trevor Morris,
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les trois notes et demi qu'on entend de Lost Elf à la fin m'ont fait pleurer.
Point nuancé :
Les graphismes, on adhère ou pas. Je m'y suis faite.
Points positifs :
- Je crois que c'est une des rares fois dans un jeu où j'ai vraiment l'impression de n'avoir aucune chance contre les ennemis principaux. Ce sont des dieux elfiques et ça se sent. Franchement, toutes les victoires sont compliquées et on voit bien qu'on n'y arrive pas tout seul ou uniquement avec notre équipe. A des moments, je me suis sentie impuissante, le désespoir était très bien retranscrit.
- Même si certains impacts scénaristiques tombent à l'eau,
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je trouve que le choix entre Minrathie et Treviso bien amené. Ça montre la puissance des dieux et le fait qu'ils savent très bien où viser notre équipe. Ce choix m'a littéralement hantée pendant plusieurs jours.
- Bizarrement, ils ont même réussi à ce que je fasse leurs petits puzzles à la noix que je déteste d'habitude dans les jeux.
- J'ai pleuré durant le dernier acte. Que ce soit l
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a révélation lors de la prison des regrets (même si je m'en doutais dès le départ), le fait de revoir des anciens personnages s'unir (l'arrivée à Minrathie, bordel). Et l'ending que j'ai eu (je crois que c'est l'atonement).
Je pense que je vais avoir besoin de quelques jours pour m'en remettre. Il y a aussi vraiment cette impression de conclusion qu'on n'avait pas dans Inquisition.
- J'ai beaucoup apprécié notre équipe. Neve, Lucanis et Taash font partie de mes préférés (sans oublier Assan et Manfred bien sûr).
Veilguard est un jeu qui mérite sa chance, malgré ses imperfections. Bioware est très fort pour nous prendre (oui bon, pour me prendre) dans une histoire. Et oui, y a des moments légers, mais quand on prend l'ensemble de l'histoire, ils font un bien fou. L'histoire est assez lourde, on a bien besoin de respirer un peu.
Quant au wokisme... comme Gillo l'a dit "Dragon Age is gay as hell" *Zevran approves*