C'est justement la force de Erikson et pour ma part, j'ai l'impression que certains se trompent ( de mon point de vue) sur ce cycle: il ne s'agit pas d'un livre dont vous êtes le héros mais la vie ( + ou -) ordinaire de soldats ( ou de peuples): oui, certains vivent des moments héroïques, on s' y attache mais au final, un incendie, une balle perdue, une épée banale et hop, une vie s'éteint.
Pour moi, le titre " le cycle malazan" ou "livre des martyrs" représentent parfaitement l' œuvre et je trouve que ça représente au final, assez bien, l'horreur, la haine, la solitude , le désespoir de toutes ces vies plongés dans des batailles, des environnements, des enjeux qui les dépassent ....mêlés et emmêlés de ces "héros" ordinaires se dépassant au nom d'une religion, d'un espoir, se sacrifiant, sauvant un être, et le lendemain, mourant dans un anonymat .... ici, même , les dieux peuvent disparaitre tout simplement.
Perso, j'adore ce ton et ce style tranchant, sans émotion, brutal: ça m'empêche pas d'apprécier une multitude de personnages tout en sachant qu'ils ne sont qu' éphémères .
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( ex: mesengai, felisine...).
ps: sur le tome 3, même si je l'apprécie bien, je préfère de loin, le tome 6 ou 4. Après, je suis sans doute pas objectif vu qu'aucun tome m'a déçu. (pour le moment).