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Rebelote ce week-end, toujours avec moi d'ailleurs. 
https://www.laprovince.be/510758/article/2020-01-31/premier-salon-des-portails-de-limaginaire-mouscron

https://www.laprovince.be/510758/article/2020-01-31/premier-salon-des-portails-de-limaginaire-mouscron
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Bon, j'ai fini Meijo.
Et c'est toujours aussi bien.
S'il y a quelque chose qui me rebute dans beaucoup d'oeuvres de fantasy (chez Hobb, chez Rothfuss, etc.), c'est ce côté lent, contemplatif, cette façon de faire traîner l'intrigue, de jouer à fond du côté immersif, cette impression qu'au fond, on ne dit rien et que c'est le poids des pages qui compte.
On est exactement dans ça avec Platteau. On voit bien la démarche, puisque Shakti et Meijo devraient en fait être un seul et même livre, que l'on a étiré et prolongé au delà du raisonnable.
Sauf que ça marche. C'est bien. On ne s'ennuie pas. C'est bien écrit, la plume est assez addictive, même s'il y a une volonté excessive de trouver le bon mot, qui aboutit parfois à un mélange dans les vocabulaires (de l'argot contemporain, de vrais termes anciens ou médiévaux) qui sonne bizarre à l'oreille.
On sent aussi, sans doute parce que c'est la fin de Shakti, que le rythme s'accélère, tant dans le récit principal que dans celui de Shakti. Ca redonne un peu d'entrain et de vigueur qui ne nuisent pas.
Bref, c'est toujours aussi bien. Vivement la suite.
Et c'est toujours aussi bien.
S'il y a quelque chose qui me rebute dans beaucoup d'oeuvres de fantasy (chez Hobb, chez Rothfuss, etc.), c'est ce côté lent, contemplatif, cette façon de faire traîner l'intrigue, de jouer à fond du côté immersif, cette impression qu'au fond, on ne dit rien et que c'est le poids des pages qui compte.
On est exactement dans ça avec Platteau. On voit bien la démarche, puisque Shakti et Meijo devraient en fait être un seul et même livre, que l'on a étiré et prolongé au delà du raisonnable.
Sauf que ça marche. C'est bien. On ne s'ennuie pas. C'est bien écrit, la plume est assez addictive, même s'il y a une volonté excessive de trouver le bon mot, qui aboutit parfois à un mélange dans les vocabulaires (de l'argot contemporain, de vrais termes anciens ou médiévaux) qui sonne bizarre à l'oreille.
On sent aussi, sans doute parce que c'est la fin de Shakti, que le rythme s'accélère, tant dans le récit principal que dans celui de Shakti. Ca redonne un peu d'entrain et de vigueur qui ne nuisent pas.
Bref, c'est toujours aussi bien. Vivement la suite.
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Bon j'en suis à la moitié de Meijo et c'est vraiment bien. Autant le rythme paraît lent par moment, assez descriptif mais il se passe des tas de choses. L'auteur a vraiment une imagination débordante pour ce qui est des différents êtres, peuples et créatures.
J'ai un peu l'impression d'être dans un RPG avec sa quête principale et ses quêtes secondaires sauf qu'ici tout est cohérent.
Quelqu'un sait quand sortira la 4ème tome?
J'ai un peu l'impression d'être dans un RPG avec sa quête principale et ses quêtes secondaires sauf qu'ici tout est cohérent.
Quelqu'un sait quand sortira la 4ème tome?
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Shalmy a écrit :Le Roi Cornu, deuxième texte court (beaucoup plus que Dévoreur d'ailleurs) de Stefan Platteau se déroulant dans l'univers des Sentiers des Astres n'a pas été chroniqué sur Elbakin et c'est bien dommage. Si j'ai trouvé dévoreur sympathique, le style conte de fée et certaines longueurs m'avaient laissé sur ma faim. Ce n'est pas du tout le cas du Roi Cornu qui est parfaitement maîtrisé.
J'ai enfin parachevé ma longue promenade sur les Sentiers des Astres (jusqu'à publication du prochain volume), en lisant Le Roi Cornu et Dévoreur. Et pour moi c'est plutôt le contraire. Le Roi Cornu, c'est un récit mythologique un peu linéaire. Sympa, surtout qu'il se rapporte au peuple de Shakti, mais pas très émoustillant. Dévoreur, au contraire, j'ai... dévoré.
D'une part, ça fait du bien de voir Platteau continuer son travail de réactualisation, non pas des mythologies cette fois, mais du conte de fée. Quand on veut moderniser ce genre, on lui fait souvent perdre de sa richesse, en rendant trop explicite et terre-à-terre ce qui est suggéré, induit, implicite dans les contes. D'autres s'y sont cassé les dents. Mais là, c'est bien maîtrisé, on retrouve à la fois le caractère fantasmagorique du conte de fée, et un côté plus moderne, plus réaliste, plus psychologisant, plus précis dans l'horreur et la violence, qui font un bon thriller de ce mini-roman.
D'autre part, j'ai bien aimé les éclaircissements à propos du système de magie et de la cosmogonie des Sentiers des Astres, qu'on ne trouve jamais si détaillés dans la saga principale. C'est sans doute le grand intérêt de cette dernière, de nous faire découvrir peu à peu les mécanismes du monde inventé par Platteau, par petites touches, de jouer encore du mystère et de l'ignorance du lecteur. Mais des fois, ce dernier peut prendre du plaisir à être éclairé !
Bon maintenant il me reste à trouver un autre auteur francophone aussi passionnant

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Je vien de finir Meijo et je suis en tout point d'accord avec Dieter Mitt :
La comparaison avec Rothfuss est vraiment là car dans le même cadre, il y a plein de truc qui ne me plaisent pas normalement mais qui marchent ici ! Et chez Plateau encore plus que chez Rothfuss ! C'est top et je ne sais pas vraiment pourquoi ça me plait autant ! (Ok la plume est vraiment super et ça c'est indéniable !
)
J'ai hate de lire la suite !
Dieter Mitt a écrit :Bon, j'ai fini Meijo.
Et c'est toujours aussi bien.
S'il y a quelque chose qui me rebute dans beaucoup d'oeuvres de fantasy (chez Hobb, chez Rothfuss, etc.), c'est ce côté lent, contemplatif, cette façon de faire traîner l'intrigue, de jouer à fond du côté immersif, cette impression qu'au fond, on ne dit rien et que c'est le poids des pages qui compte.
On est exactement dans ça avec Platteau. On voit bien la démarche, puisque Shakti et Meijo devraient en fait être un seul et même livre, que l'on a étiré et prolongé au delà du raisonnable.
Sauf que ça marche. C'est bien. On ne s'ennuie pas. C'est bien écrit, la plume est assez addictive, même s'il y a une volonté excessive de trouver le bon mot, qui aboutit parfois à un mélange dans les vocabulaires (de l'argot contemporain, de vrais termes anciens ou médiévaux) qui sonne bizarre à l'oreille.
On sent aussi, sans doute parce que c'est la fin de Shakti, que le rythme s'accélère, tant dans le récit principal que dans celui de Shakti. Ca redonne un peu d'entrain et de vigueur qui ne nuisent pas.
Bref, c'est toujours aussi bien. Vivement la suite.
La comparaison avec Rothfuss est vraiment là car dans le même cadre, il y a plein de truc qui ne me plaisent pas normalement mais qui marchent ici ! Et chez Plateau encore plus que chez Rothfuss ! C'est top et je ne sais pas vraiment pourquoi ça me plait autant ! (Ok la plume est vraiment super et ça c'est indéniable !

J'ai hate de lire la suite !