Assis dans son luxueux bureau, ********* contemplait d'un air morose le ****** posé sur la table. Les gens croyaient qu'il etait facile d'etre un homme comme lui. Les ignorants! Plus on a d'argent, plus la pression a laquelle on est soumis est écrasante. Dans ce seul immeuble, il avait huit cents employes qui comptaient sur lui pour leur cheque de fin de mois. Ils exigeaient des augmentations annuelles de salaire, la securite sociale, des creches, des pauses cafe regulieres, des heures supplementaires payees doubles et meme des stock-options. Et puis quoi encore?

belgarion,vendredi 24 juin 2005, 19:39 a écrit :C'était bien le style de Gaiman avec ces remarques ironiques et mordantes. A toi Luigi!

XXXX se leva pour attraper un grand volume à la  couverture de cuir posé sur un lutrin. Durant de longues nuits, de sa main, il y avait patiemment consigné sa prétendue défense. Son action devait paraître vraisemblable. Il expliquait aux mages sa position en prétendant que les guerres qui se préparaient motivaient la présence des gens d'esprit et de magie auprès des barons sans cervelle.

"Tu l'as violée",lança-t-il en feintant."Tu l'as assassinée",reprit-il en évitant d'un entrechat une taillade en bouche effroyable de l'estramaçon."Et tu as tué ses enfants!"gueula-t-il en lui plantant la pique dans le gosier,sauf que l'acier du gorgerin s'empressa de la lui retourner avec un crissement strident.