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Je ne sais pas trop comment je dois prendre les trois derniers commentaires... :/Mais oui, ce que j'ai écrit est bel et bien mon ressenti (sur les Elfes ET sur la Moïra, je n'ai pas encore lu Gallica). C'est d'autant plus vrai que j'ai davantage mis en avant mon appréciation subjective qu'une analyse plus distante et objectivée : j'ai en effet eu le sentiment que ce cycle s'adressait avant tout aux émotions du lecteur.Sur ce registre, la Moïra a bel et bien davantage su me toucher dans ma sensibilité, ma subjectivité, que ne l'a fait la trilogie des Elfes. J'ai encore un souvenir attendri et mélancolique de la Moïra, ce qui n'est pas le cas ici.Bref, mon appréciation de ces deux oeuvres est vraiment une question de sensibilité personnelle (pour les deux), et dans ce contexte, cela n'a pas grand sens de faire un classement, ou de prétendre que l'un est "derrière" ou "devant" l'autre.Si je voulais vraiment tendre vers l'objectivité, je dirais que leurs qualités et défauts respectifs les placeraient sur un pied d'égalité. Ces trilogies :- exploitent un peu les mêmes thèmes, - avec un découpage et un traitement parfois relativement proches,- et ont chacune un ou plusieurs gros défauts qui leur sont propres Voilà, j'espère que ces remarques complémentaires permettront de mieux comprendre mon avis, qui n'a vraiment aucune prétention à l'objectivité, pour le coup.Et oui, moi aussi j'ai des critiques qui me font faire Ouch sur ce site
. Comme quoi, les goûts et les couleurs... 
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Ces deux œuvres ont failli me dégoûter de la fantasy française quand je les aies lues il y a une bonne dizaine d'années. Heureusement Jaworski est arrivé (et Damasio dans une moindre mesure). Je suis assez d'accord avec tes critiques, avec en plus le facteur émotionnel qui n'a pas du tout joué avec la Moira. Et un agacement certain vis à vis des copier-coller opportunistes (des elfes et des loups, tout un programme...).
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Oui, en effet, le facteur émotionnel était totalement subjectif, avec la Moïra (et son absence l'était aussi avec Fetjaine). Et je suis bien d'accord que sans, avec les défauts que ces cycles possèdent, il soit très difficile d'apprécier ces oeuvres.Pour ce qui est des copier-coller, ce sont davantage les citations intégrales de textes anciens ou de traductions, références à l'appui, qui m'ont dérangé. Lire en dessous d'un chant, en note de bas de page, "poème du 9e siècle traduit par J-C Gyuonvar'ch dans "magie, médecine et divination chez les Celtes", éditions Payot", avait tendance à m'arracher totalement de ma lecture, en plus de me donner l'impression que l'univers et la plume de l'auteur ne lui étaient pas propres. Cela me donnait aussi le sentiment que l'auteur avait voulu donner un cachet d'authenticité à son oeuvre, mais que cet effet souffrait du contraste douloureux entre ces citations très sérieuses d'une part, et le mélange des mythologies et inspirations d'autre part (les nains qui croient au Walhalla, mais font partie des quatre tribus de Dana, par exemple, ou les elfes directement issus des canons de la fantasy de l'époque).D'un autre côté, je peux comprendre le souci de respect des sources citées, et la volonté de faire un récit qui soit autant un hommage direct qu'une création pure, même si la sauce n'a pas pris chez moi. Et pour répondre partiellement à Arkhanor, mes préférences actuelles en matière de fantasy francophone "comparable" vont à Oliver Peru, avec Martyrs et Druide.Et je pense que lorsque j'aurai l'occasion de le lire, Manesh de Stefan Platteau pourrait également beaucoup me parler, mais on se situera alors dans un registre très différent, à mon avis.Et en fantasy historique traitant de thèmes similaires, ma référence absolue reste la tétralogie de la Reine Celte, de Manda Scott, dans laquelle les thématiques et les personnages sont davantage approfondis, et les références plus subtiles et plus crédibles à mes yeux.
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Houla, je n'attendais pas de justifications de ta part, tu sais. :)Ne serait-ce que vu les smileys choisis pour accompagner mon message, qui, vu son longueur, s'apparentait plus à une simple boutade. Et je suis bien placé pour savoir que nos chroniques ne font pas toutes l'unanimité, loin de là.
Ce qui ne m'empêchera pas de penser que, sur des critères objectifs, Loevenbruck est un mauvais écrivain, mais ce n'est pas le sujet ici, j'en conviens.

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Pas de souci! :)Et je suis assez d'accord avec toi pour dire que la Moïra (vu que c'est le seul Loevenbruck que j'aie lu) possède objectivement de gros défauts. Tout comme le cycle des elfes (et pour certains, ce sont les mêmes). C'est ce qui les rapproche dans le négatif.Mais les deux cycles possèdent également une certaine fraîcheur, qui les rend sympathiques et agréables à parcourir. C'est ce qui les rapproche dans le positif (et fait que je n'ai pas abandonné). Je pense que c'était important de le préciser, car mes derniers messages pourraient laisser croire que je n'ai pas aimé du tout les elfes, ce qui n'était pas le cas.
Agréable, mais pas mémorable, donc.

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J'ai fini Guinevere que j'ai bien aimé. Un roman très sombre, où de page en page on voit les personnages se précipiter tous vers l’inéluctable. Par contre, j'aimerai que quelqu'un éclaire ma lanterne, parce que j'ai dû - je suppose - rater un gros passage, maisOu alors ça fait référence à la première trilogie et je ne m'en souviens plus ? (ça fait longtemps que je les ai lus).J'ai l'impression du coup d'être passée à côté de bien des explications...
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Memento mori