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Ou comment illustrer l'absurdité des classifications par âge. Maintenant, un roman qui parle aussi bien aux ados qu'aux adultes, c'est un cross-over. A mon époque, on appelait juste ça "un bouquin".New Victoria est ce qu'on appelle un "cross-over". Cela veut dire qu'il est à la fois un roman Young Adult, pour lecteurs et lectrices adolescents, et adulte.

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Ça doit être un signe que tu es passé dans la catégorie Old Adult...La couverture m'a attiré l’œil dans un rayon (celle de Bragelonne, pas l'autre), mais je n'avais pas pris le temps de lire le résumé et il me refroidit un peu... donc je compte aussi sur toi pour savoir ce que ça vaut, Aléthia 

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Dis le Lapin, t'es pas un peu gonflé ?Izareyael a écrit :Ça doit être un signe que tu es passé dans la catégorie Old Adult...La couverture m'a attiré l’œil dans un rayon (celle de Bragelonne, pas l'autre), mais je n'avais pas pris le temps de lire le résumé et il me refroidit un peu... donc je compte aussi sur toi pour savoir ce que ça vaut, Aléthia

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Je recopie l'intervention d'Atanaheim pour ne pas polluer le thread sur Alexandre Malagoli
Ils ont surtout raté plein de monde. Que Adrian Tchaikovsky qui a d'excellente critique n'ai pas été récupéré par Bragelonne par exemple est incompréhensible. Et c'est sûrement vrai d'autres auteurs. Et pour l'instant j'attends qu'ils achètent les droits de Bradley Beaulieu mais pour l'instant on ne voit rien venir.Pour Ari Marmell, ses romans young adults sont bien meilleurs que la série de propose Bragelonne d'après les critiques anglosaxons. Les coups de coeur, au début c'était du très lourd. Maintenant c'est un peu du tout venant. Il faut voir qu'il y a moins d'oeuvres de fantasy sur le marché américain. La bit lit (urban fantasy féminine et paranormal romance ) c'est presque 80 % de ce qui sort là bas. Il y a moins d'oeuvres donc si la concurrence fait des options, il y en a moins pour eux. J'espère que John R Fultz ou Saladin Ahmed ne leur échapperont pas, par exemple. Mais ils ont tellement eu une politique d'acquisition chaotique et souvent des choix un peu étrange que j'ai cessé d'espérer.Il faut savoir qu'en SF ils possèdent les droits de titres qu'ils n'ont toujours pas publié. Et ce depuis plusieurs années. Donc il vont finir par les perdre à un moment ou un autre. Je veux bien que la SF se vendent mal. Mais ces titres sélectionnés à l'époque par Jean Claude Dunyach avaient l'ai prometteur.Enfin je ne résiste pas à répéter cette anecdote que Alain Névant avait cité sur le forum Bragelonne. Alain souhaitait rééditer le cycle de Gor de John Norman. Stéphane Marsan s'y est opposé. Bref on a quand même échappé au pire.Au final on se retrouve avec plein d’œuvres très moyennes, plus chères que des romans francophones corrects. Un Malagoli c'est 20€ les 650 pages. Un Ari Marmell c’est 22,40 les 480 pages... Mieux, le premier est juste mis en avant (et encore pas beaucoup) comme constituant le "retour de l’auteur", le second c'est un coup de cœur de l'éditeur...Dans un marché soit-disant en crise, on tente de baisser les coûts, d'être plus attractif que les voisins (en terme de prix et de qualité)... Ce n'est pas en traduisant à tout va des auteurs moyens ou faiblards qu'on y arrive je pense.Et même en admettant que Brage est spécialiste des auteurs anglo saxons, ces derniers temps, les auteurs de qualités leur passent souvent sous le nez : Abercrombie, Lowe, Jemisin, Sanderson (ils auront quand même le dernier tome de la roue du temps...). Pas grave on a Jon Courtenay Grimwood en grand format ! (rappel : 20,30€ les 360 pages)Et puis quand on a une position dominante, on devrait en profiter pour récupérer aussi les auteurs francophones prometteur histoire de renforcer son catalogue, non ?
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Fabien : d'ailleurs, j'en parlais avec un auteur du Riez, avant de partie, J-C Dunyach leur avait sélectionné un livre, qui n'a pas été pris et été édité ailleurs (au Riez, les Pousse-Pierre en l’occurrence, qui a reçu un prix je crois), donc effectivement, ça fait un moment qu'ils ont un peu laissé tombé la SF... et c'est dommage 

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En ce qui concerne la position dominante, Stéphane Marsan a toujours dit que son but était de faire réagir les grands éditeurs français pour qu'ils investissent dans les littératures de l'imaginaire. En montrant d'une part que c'est rentable et en occupant plus de place pour les "provoquer".
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C'est de l'intox ça... On ne fait pas une stratégie pour amener ses concurrents à être meilleurs. C'est pour se donner une bonne image auprès du public : "nous on bosse pour les lecteurs, pas pour nous"... Free fait exactement la même chose dans les télécoms. Mais ça restent deux entreprises. Et leur but est donc de gagner de l'argent, il ne faut pas trop se leurrer ;)Après la concurrence fait son office sans l'aide de MM Marsan et Niel. Pour survivre les autres acteurs du marché se mettent à améliorer leur offre d'eux mêmes. L'action d'Iliad ou Bragelonne est indirecte et elle n'avait sûrement pas pour objectif de renforcer les voisins. Tout le monde préférerait être en position de monopole. C’est tellement plus simple et généralement plus rentable...
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Mais est-ce que quelqu'un d'autre l'a acheté en France ?Pour la SF, ça c'est ralentit fortement. Mais quand tu vends 150 ex. de certains bouquins, on arrête vite les frais. Ça n'a pas disparu pour autant. Le grand livre du moment chez eux c'est justement un titre de SF : Black Out de Connie Willis.Fabien Lyraud a écrit :Que Adrian Tchaikovsky qui a d'excellente critique n'ai pas été récupéré par Bragelonne par exemple est incompréhensible.
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Et la première surprise de l'éditeur pour l'année 2013 est... Tadaaaaaaaaaa ! Un appli iPad !:arrow: http://www.elbakin.net/edition/18335-Br ... ation-iPad
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Après l'avoir téléchargée et testée un peu, c'est bien joli itou itou mais avoir il serait sympa de savoir quels titres sont encore dispo à leur vaste catalogue.Car on a une énumération de titre alors que je parie que seul 25% est commandable.Sinon l'idée est louable et peut être sympa à l'avenir avec un peu plus de contenu
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Pas d'iPad pour tester. Mais ce qui serait bien malin ce serait un lien pour acheter le livre sur iTunes. Mais je suppose que le catalogue de l'éditeur n'est pas dispo dans la boutique en ligne d'Apple. Du coup l'idée serait inexploitable.Du coup la Pomme permet-elle des liens commerciaux dans les applis vers une autre plateforme de téléchargement que la sienne ?