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Posté : mar. 25 janv. 2011 19:44
par Merwin Tonnel
Pour rappel, le poche arrive en le 27 janvier chez Folio SF. Et voilà la couv :
Pas franchement convaincant, et on a encore le droit à cette satanée pastille "Fantasy" :p

Posté : mar. 25 janv. 2011 19:49
par John Doe
L'arrière plan est très...étrange.:o

Posté : mar. 25 janv. 2011 19:58
par Albéric
Vous avez dit le plus grand bien de ce livre : allez hop, l'édition de poche dans ma PAL !Et cette couverture pas renversante me paraît quand même plus engageante que celle de l'édition grand format ?

Posté : mar. 25 janv. 2011 20:05
par Guigz
Je n'arrive pas à déterminer si le mec sur la couverture se fait pousser dans le vide ou si il a simplement une manière bizarre de sauter...

Posté : mar. 25 janv. 2011 20:39
par Navym
P'têt ça montre le côté "Don Benvenuto a glissé sur une tuile" du personnage, au propre comme au figuré, va savoir ;p

Posté : mar. 25 janv. 2011 21:10
par Zakath Nath
Couverture ou pas, c'est également sur mes tablettes :) Mais c'est vrai que le bonhomme donne plus l'impression d'avoir été poussé un bon coup que d'être en plein saut parfaitement contrôlé. le fait qu'il n'y ait aucun point d'atterrissage visible rend en tout cas sa position très inconfortable à regarder. Sans parler des ruines antiques qui paraissent gigantesques alors qu'elles sont en arrière-plan (mais là, il y a peut-être une explication sur cette bizarrerie architecturale dans le livre?)

Posté : mer. 26 janv. 2011 12:15
par Tybalt
Pas vraiment, dans mon souvenir. Je ne suis pas convaincu par cette couverture, mais c'était difficile de faire aussi bien que celle du grand format (que j'aime beaucoup). Ça reste regardable, c'est l'essentiel...

Posté : mer. 26 janv. 2011 12:22
par Malkus
Merwin Tonnel a écrit :Pour rappel, le poche arrive en le 27 janvier chez Folio SF. Et voilà la couv :Pas franchement convaincant, et on a encore le droit à cette satanée pastille "Fantasy" :p
+1, ça irait quand même mieux sans la "pastille". Ca me dégoûterait du Folio SF. Bon, j'y vais un peu fort, mais je trouve ça vraiment moche.Mais lisez Gagner la Guerre, c'est du bon !

Posté : mer. 26 janv. 2011 21:00
par Ainulindalë
Perso, la couverture ne me choque pas puisqu'on replace très bien le moment dans le livre et la ville représentée et proche de l'image que je me fais moi même.Après c'est sur que la pastille c'est pas franchement convaincante :mellow:

Posté : jeu. 27 janv. 2011 09:48
par Ansset
Je ne peux que recommander chaudement ce roman : un traitement et une écriture originale sur un canvas fantasyassez classique au premier abord, mais l'auteur y imprime des variations subtiles. Pour la couverture du poche, elle s'inspire d'une scène du livre très "cape et d'épée", mais pourrait induire en erreursur l'atmosphère générale du livre, son côté roman noir avec son lot de crapules de tout poil dont le "héros" fait partie.Celui-ci est beaucoup moins propret (au physique comme au moral) qu'il n'est représenté ici. Bien sûr, le gros carré Folio SF et la mention fantasy gâchent le plaisir.

Posté : jeu. 27 janv. 2011 10:03
par Akallabeth
Moi j'aime bien le décors, mais je ne voyait pas DB aussi falshy ! Et en effet la position est... :blink:

Posté : jeu. 27 janv. 2011 10:49
par Ansset
A propos de la position :C'est très bien vu, je n'y avais pas prêté attention : cela renvoie bien au héros qui tout au long du roman balloté par les évènements cherche à retomber sur ses pattes, à se dépatouiller du merdier dans lequelson employeur l'a mis... et dans lequel il se met parfois... mais n'y parvient qu' à la toute fin du roman (quoi que...)

Posté : jeu. 27 janv. 2011 15:56
par Lorhkan
Ma p'tite critique toute personnelle :
Lorhkan a écrit :« Je n’ai jamais aimé la mer.Croyez-moi, les paltoquets qui se gargarisent sur la beauté des flots, ils n’ont jamais posé le pied sur une galère. La mer, ça secoue comme une rosse mal débourrée, ça crache et ça gifle comme une catin acariâtre, ça se soulève et ça retombe comme un tombereau sur une ornière ; et c’est plus gras, c’est plus trouble et plus limoneux que le pot d’aisance de feu ma grand-maman. Beauté des horizons changeants et souffle du grand large ? Foutaises ! La mer, c’est votre cuite la plus calamiteuse, en pire et sans l’ivresse.Je n’ai jamais aimé la mer, et ce n’était pas près de s’arranger. »Voilà comment commence ce roman de Jean Philippe Jaworski, déjà auteur du très reconnu recueil de nouvelles Janua Vera, nouvelles se déroulant également dans ce Vieux Royaume que l'on retrouve dans ce premier roman. Et cette introduction nous montre déjà deux choses : la plume de Jaworski est extrêmement travaillée, ciselée à perfection, et son héros, cette crapule d'assassinat qu'est Gesufal don Benvenuto va en voir de toutes les couleurs, et nous avec ! Et avec quel plaisir !On tremblera avec lui, on vibrera avec lui, on aura (vraiment très) mal avec lui (et vous comprendrez une nouvelle fois la richesse de l'écriture de l'auteur, croyez moi !), on verra du pays avec lui, on se fera avoir avec lui, on filoutera avec lui, on combattra à ses côtés, on mentira avec lui, etc...Et ce n'est pas le moindre des exploits de l'auteur que d'avoir réussi à rendre son héros (une mauvaise fréquentation comme il le dit lui même) sympathique ! Tour à tour cynique, drôle, pleutre, fier, arrogant, on s'attache rapidement à lui, avant d'être propulsé dans un maelström d'événements qui le dépasse totalement...Le cadre du roman est également une vraie réussite, notamment à travers l'évocation de Ciudalia, la ville dans laquelle se situe une bonne partie de l'intrigue, sorte de Rome imaginaire, une cité tentaculaire qui devient un personnage de l'histoire à part entière.On sent que l'auteur s'est vraiment documenté à fond pour que tout soit crédible, jusque dans une superbe scène où deux assassins s'expriment dans un argot totalement déroutant et pourtant parfaitement compréhensible. Renversant !Intrigues politiques, combats, jeux de dupes, complots, machinations sont les ingrédients de ce roman absolument jouissif qu'il est impossible de lâcher avant la fin, et qui montre à tous que la fantasy va bien au-delà des poncifs auxquels on la cantonne trop souvent... Magistral, à l'image de la toute fin du roman, qui parvient en un seul mot à clôturer cette aventure palpitante de la manière la plus cynique qui soit. Jouissif je vous dis !

Posté : jeu. 27 janv. 2011 17:03
par Ansset
Au passage, on peut remercier Folio SF de n'avoir pas découpé le bouquin en deux (après tout, vu la taille du roman...)

Posté : ven. 4 févr. 2011 18:08
par Merwin Tonnel
Une nouvelle consacrée aux Nains ::arrow: http://www.elbakin.net/edition/13844-Je ... -les-Nains

Posté : ven. 4 févr. 2011 20:14
par Coeurdechene
Je ne peux qu'adhérer et aimer une telle brève :D

Posté : ven. 11 févr. 2011 16:50
par Ansset
Gagner la guerre (grand format) vendu à 25000 exemplaires(source : Livres Hebdo n° 850 - Dossier Littératures de l'imaginaire)Aaaaaaaaah pour une fois que ce n'est pas de la bit lit

Posté : ven. 11 févr. 2011 18:56
par almaarea
Si ma mémoire est bonne, à part à Bourg-Preux (Gagner la Guerre) on ne croise pas de nain ?

Posté : sam. 12 févr. 2011 11:31
par Foradan
"Gagner la guerre" entamé depuis quelques jours et premières impressions : outre la qualité -immense- d'écriture, le contact du narrateur avec le lecteur, je n'avais pas lu depuis longtemps un auteur qui maltraite ses personnages comme ça, pour un empathique comme moi, c'est aussi traumatisant ce que Hobb avait fait à Fitz
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, même si, vu le stock de pages restantes, on imagine qu'il y a encore des choses, sauf qu'à certaines pages, "se mettre à la place" du personnage est terriblement malsain.Ne nous trompons pas : j'apprécie qu'un auteur prenne le risque de mettre le héros en difficulté, mais quand c'est bien raconté, on -en tous cas je- ressent "trop" bien le sol qui n'est pas stable et qui chavire le coeur.En tous cas, je suis prévenu, j'estime dès à présent que rien ne sera épagné au lecteur ni aux personnages.

Posté : sam. 12 févr. 2011 11:45
par Nigelle de Damas
Foradan a écrit :"Gagner la guerre" entamé depuis quelques jours et premières impressions : outre la qualité -immense- d'écriture, le contact du narrateur avec le lecteur, je n'avais pas lu depuis longtemps un auteur qui maltraite ses personnages comme ça, pour un empathique comme moi, c'est aussi traumatisant ce que Hobb avait fait à Fitz
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, même si, vu le stock de pages restantes, on imagine qu'il y a encore des choses, sauf qu'à certaines pages, "se mettre à la place" du personnage est terriblement malsain.Ne nous trompons pas : j'apprécie qu'un auteur prenne le risque de mettre le héros en difficulté, mais quand c'est bien raconté, on -en tous cas je- ressent "trop" bien le sol qui n'est pas stable et qui chavire le coeur.En tous cas, je suis prévenu, j'estime dès à présent que rien ne sera épagné au lecteur ni aux personnages.
c'est peu de le dire!Dark is dark! Benvenuto est une sacrée canaille !
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Et Jaworski aux "commandes" ! waouh! C'est excellent, et c'est français - comme la horde - et en poche! Le seul "bémol" d'autres lecteurs que je suis obligée de reconnaître par honnêteté intellectuelle, c'est que "l'escapade Bourg-Preux" peut paraître artificielle ;Mais songez que c'est une ouverture du monde à d'autres romans ou nouvelles!10/10 pour moi !