Posté : dim. 4 oct. 2020 20:52
« Mon travail n’est pas de faire ce que vous voulez, mais de faire en sorte que vous vouliez ce que j’ai fait. »
Ça y est ! La fameuse phrase sibylline de Lionel est explicitée
, mais… Oui, il reste des mais. Écrire pour soi ? À part dans le cas d’un journal ou de mémoires, si quelqu’un se lance dans une fiction, il y a fort à parier qu’il (elle) l’a écrite pour lui (elle) et aussi pour la faire partager aux autres.
Ensuite, c’est bien de déclarer que l’histoire appartient au lecteur ou que la priorité c’est le public. Encore faut-il qu’il puisse y avoir des lecteurs !
Le problème, je dirai plutôt le barrage, reste l’éditeur. Si l’un(e) de vous propose un projet un peu en dehors des clous à son éditeur (ou un autre), celui-ci le prendra tout de même en considération, même si une partie du lectorat habituel ne suit pas. Et si cela ne marche pas, ça n’entamera en rien votre crédit.
Tout comme le DJ débutant, en CDI, qui va rester le plus consensuel possible, l’auteur débutant, lui (ou elle), va viser à rester bien dans les clous, quitte à, comme le dit Estelle, dénaturer son texte en n’osant pas jouer la carte de l’originalité, ce qui ne convaincra finalement personne.
Comment amener l’éditeur à aimer ce que l’on a fait, plutôt que comment le faire aimer au lecteur me semblerait la bonne question. L’éditeur ou l’éditrice est roi (ou reine) dans sa maison, comme cela s’est révélé dans le premier épisode. Il ou elle sélectionne sans perdre de vue sa ligne éditoriale qui est tout sauf limpide et ne peut pas se permettre de tout publier (du coup, pas les textes qui s’éloignent de cette fameuse ligne). L’écrivain qui soumet son texte jette sa bouteille à la mer et s’en remet à ce qu’il ou elle fantasme : coup de chance, copinage, obstination payante…
Vu la densité des sollicitations, à qualité égale, qu’est-ce qui fera la différence ? Peut-être des éléments de réponse dans deux semaines ?
Ça y est ! La fameuse phrase sibylline de Lionel est explicitée

Ensuite, c’est bien de déclarer que l’histoire appartient au lecteur ou que la priorité c’est le public. Encore faut-il qu’il puisse y avoir des lecteurs !
Le problème, je dirai plutôt le barrage, reste l’éditeur. Si l’un(e) de vous propose un projet un peu en dehors des clous à son éditeur (ou un autre), celui-ci le prendra tout de même en considération, même si une partie du lectorat habituel ne suit pas. Et si cela ne marche pas, ça n’entamera en rien votre crédit.
Tout comme le DJ débutant, en CDI, qui va rester le plus consensuel possible, l’auteur débutant, lui (ou elle), va viser à rester bien dans les clous, quitte à, comme le dit Estelle, dénaturer son texte en n’osant pas jouer la carte de l’originalité, ce qui ne convaincra finalement personne.

Comment amener l’éditeur à aimer ce que l’on a fait, plutôt que comment le faire aimer au lecteur me semblerait la bonne question. L’éditeur ou l’éditrice est roi (ou reine) dans sa maison, comme cela s’est révélé dans le premier épisode. Il ou elle sélectionne sans perdre de vue sa ligne éditoriale qui est tout sauf limpide et ne peut pas se permettre de tout publier (du coup, pas les textes qui s’éloignent de cette fameuse ligne). L’écrivain qui soumet son texte jette sa bouteille à la mer et s’en remet à ce qu’il ou elle fantasme : coup de chance, copinage, obstination payante…

Vu la densité des sollicitations, à qualité égale, qu’est-ce qui fera la différence ? Peut-être des éléments de réponse dans deux semaines ?