Merci, j'avais pas du tout fait gaffe

Lu sur le site d'en face.

Je me lance dans un très gros projet cette année : une trilogie de fantasy post-apocalyptique (oui, ça existe !) située dans le monde d’Évanégyre (où se déroulaient déjà La Volonté du Dragon, La Route de la Conquête et Port d’Âmes), et qu’on pourra lire, comme tout le reste, parfaitement indépendamment. Je prends l’année 2016 entière pour y travailler et le premier volume sortira en 2017, suivi sans guère de délai par les tomes 2 et 3 jusqu’en 2018. Cela s’appellera Les Dieux sauvages et il y sera question de mythe, d’histoire, de survie, de religion et très certainement de féminisme.

Zedd, qui n'était au courant de rien, bien entendu.

Pssst, et toujours pas de version numérique en approche ?

C'est déjà le cas pour La Volonté du Dragon. La version numérique de La Route de la Conquête est prévue pour cette année. Quant à Port d'âmes, mon petit doigt me dit qu'il devrait sortir en .epub en 2017. :)Zedd

Merci pour la réponse !Par curiosité, c'est une volonté éditoriale de ne sortir les versions numériques que plus tard ou un simple manque d'intérêt pour le format/souci logistique ?

On va dire que c'est un mélange entre problème d'effectif et volonté éditoriale. C'est un ami de la maison d'édition qui s'occupe du numérique à Critic, ce qu'il fait - très bien soit dit en passant - sur son temps personnel. Chez nous comme chez beaucoup d'autres, les faibles ventes numériques ne nous permettent pas de rémunérer quelqu'un pour le faire. Toutefois, nous allons publier cette année une grosse douzaine de titres numériques (et pas des moindres : Point Zéro, Dominium Mundi 1 et 2, Gurvan, Alone, etc.), soit plus que pour le papier. Petit à petit, nous rattrapons notre retard. :)Et puis, il y a la volonté éditoriale de ne pas se couper des ventes poche - vitales pour une maison d'édition indépendante et récente comme la nôtre, en publiant rapidement des livres numériques à petit prix. N'y allons pas par quatre chemins : sans les ventes poche, les éditions Critic mettent la clef sous la porte... Lorsque la maison aura des bases plus solides, nous pourrons alors nous permettre de prendre plus de risques. En attendant... :)Zedd / Simon

J'ai commencé Port d'âmes ce we, j'en suis à une petite centaine de pages et pour l'instant j'aime beaucoup. Je suis rentrée très facilement dans l'univers de l'auteur. La ville d'Aniagrad prend tout de suite vie. J'ai aussi trouvé que l'auteur avait trouvé un bon angle d'attaque pour le commencement de son histoire, j'ai dès le début été bien intéressée. Affaire à suive donc

Très bonne lecture de mon côté. Les personnages sont travaillés et très humains, avec leurs défauts et leurs faiblesses, sans pouvoir dire qu'ils sont attachants. La double intrigue politico-financière et liée au passé de la vendeuse d'âme est elle aussi avec talent dans un style très agréable à lire. De plus la poésie et la mélancolie qui imprègnent ces pages m'ont vraiment marqué tout au long de la lecture, un petit peu à l'instar du ton sombre de charlotte Bousquet. Pour résumé c'est un récit de grande qualité, très bien écrit, qui m'a largement conquis!

C'est très étrange, ça ne m'arrive pas souvent, mais j'ai la sensation d'avoir lu un grand roman mais sans avoir su l'apprécier.Et je crois que cela est dû à l'ambiance générale : le héros est empêtré dans ses affaires et ses affaires de coeur tout du long, la ville est odieuse - ce mélange de capitalisme sans frein et de bureaucratie toute puissante sorte de miroir de notre présent et plus vraisemblablement de ce qui nous attend, une cité presque "dystopique", une ville "anticipation" - le poids du passé; la poésie, les grandes valeurs, l'innocence, tout cela foulé aux pieds, tordu...Plus que de la mélancolie, j'ai ressenti tout du long une tristesse, un vague à l'âme, une terrible résignation, et si finallement cette ville terrible était le moindre mal ? Il n'y aurait rien à retirer du passé ?Bigre ! Ce livre m'à chamboullé. J'ai trouvé qu'il était terriblement en phase avec notre époque. Et qu'il était terriblement réaliste : la vie ne fait de cadeau.

J'ai fini Port d'âmes il y a quelques jours et mon avis sur ce livre est assez mitigé.D'un côté j'ai beaucoup aimé la mise en scène de ville, j'ai trouvé qu'on était vraiment immergé dedans. J'ai aussi bien aimé l'intrigue politico-financière que j'ai trouvé assez originale. Et pour finir j'ai trouvé aussi le principe des vendeurs d'âmes très intéressant.Mais d'un autre côté je n'ai commencé qu'à bien aimer le personnage principal, Rhys, que sur la fin du roman. En effet même si j'ai trouvé que ce personnage était depuis le début bien étoffé psychologiquement (l'auteur ne se contente pas de décrire ses faits et gestes mais aussi son ressenti et ses états d'esprit) il ne m'a paru vraiment intéressant que sur la fin. Pareil pour son histoire avec la vendeuse d'âmes que je n'ai commencé à trouver intéressante. De plus j'ai trouvé que le style manquait un soupçon de personnalité et de caractère En bref une lecture qui m'a bien plu mais sans être un vrai coup de cœur.

J'ai vraiment bien aimé ce livre notamment la relation entre le héros et la vendeuse qui est vraiment le points fort du bouquin l'idée de "vendeuse d'âme " est super bien trouvée et rend la relation entre les deux personnages très originales et émouvantes. L'intrigue "politique" est sympa mais un peu plate, ca m'a un peu rappeler "les salauds gentilshommes" de Lynch mais jai pas ressenti la même exaltation à suivre les péripéties. Il y a une bonne ambiance pleine de mélancolie, la ville est bien rendue je trouve et l'idée de ville à plusieurs niveau en fonction des classes sociales est bien trouvée et intéressante.

Un bon moment de lecture pour ma part ! La plume de Lionel Davoust est vraiment impeccable, c'est carré, bien écrit. Notamment en ce qui concerne les sentiments, l'auteur arrive parfaitement à les évoquer sans pour autant tomber dans la facilité. Une lecture qui ne se contente effectivement pas que de nous divertir. On ne manque pas de réflexion, de se mettre à la place du personnage principal et de se poser la question, "si c'était moi, que ferais-je ?" Un plaisir de faire un pas de plus au sein de cet univers qu'est Evagényre et qui se révèle tour à tour aussi prenant et original, que surprenant !

Port d'Ames se retrouve dans les sélectionnés du prix Elbakin.net:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/242 ... innet-2016

Merci pour la nomination, elle fait bien plaisir ! :)Simon

Port d'Âmes fut ma première incursion dans le monde créé par Lionel Davoust. Il y en aura certainement d'autres.L'ouvrage aborde avec une certaine finesse la question de la gestion du passé et des souvenirs, des traditions et de l'héritage familial; ceci dans le contexte assez bien ciselé d'une cité-état dominée par le poids d'une administration tout sauf bonhomme mais présentée comme un mal qui sans être absolument nécessaire n'en semble pas moins inéluctable quand on songe aux alternatives les plus probables. Le mal contre le pire, pour reprendre un Karl Edward Wagner fraichement lu, c'est souvent ce qui transparait des choix d'un héros que la vie n'a certes pas épargné et qui se confronte aux désillusions de l'âge adulte. Hormis que lesdites désillusions semblent voler en escadrilles. Le jeune homme est attachant et bien que le lecteur puisse parfois contester certains de ses choix, sa personnalité est travaillée et cohérente. Les personnages secondaires ne manquent pas non plus de profondeur, que ce soit dans leurs travers, leurs faiblesses ou leurs désirs. L'auteur a un talent certain pour dépeindre l'égoïsme et la médiocrité de la nature d'une partie du genre humain (si si, c’est un compliment), le tout dans une intrigue principale sans guère de temps morts, accompagnée par une trame secondaire plus poétique et amer. Sans être pour autant un coup de cœur magistral Port d'Âmes fut une belle découverte d'un auteur que je suivrai avec curiosité.

J'ai commencé il y'a quelques jours et j'en suis pas loin de 200 pages. Les cinquante premières étaient un peu longues, on savait pas trop où on allait, mais passé ce cap, on rentre vraiment dans l'histoire, ça faisait un petit moment que j'avais pas été aussi pris par un roman. En tout cas pour l'instant vraiment content, j'espère que ça va continuer sur cette lancée pour le reste du bouquin

Quelques nouvelles sur les activités de Lionel Davoust. En pleine écriture de sa nouvelle trilogie dans l'univers d’Évanégyre ; « Les Dieux sauvages », et son premier tome La Messagère du Ciel.

J'ai moi aussi un avis mitigé sur ce livre.J'ai bien aimé le style de l'auteur, mais cette histoire de désillusion, cette ville qui a tendance à détruire ses habitants, ce n'est tout simplement pas vraiment le genre de roman que j'ai envie de lire.

Le 4 mai, le format poche arrive chez Folio SF. La couverture met en avant le fameux procédé du "Transfert" développé dans le roman. Pour ma part, je la trouve très réussie. Et vous ?

Magnifique couverture! Vraiment très réussie! Elle me donne envie de tenter le roman!