Podcast 32 écouté.On ressent la bonne ambiance, c'est toujours un plaisir de vous écouter.Olivier Gérard a l'air très sympathique mais, à mon humble avis, il a manqué un petit quelque chose.Ce qui suit se veut une remarque constructive dans un but d'amélioration (toujours de mon point de vue).Je m'explique. Il y a de nombreux moments où il répond : "il y a beaucoup de truc, je ne peux pas en citer qu'un, il y a des tonnes de choses, j'aime tous les livres que je publie etc."Ouai, sauf que moi, à part Lucius Shepard, son Dragon Griaule, et Bifrost, je n'ai pas retenu les autres blockbusters fantasy du Bélial. Il en a peut-être cité, mais je ne m'en souviens plus.C'est d'autant plus dommage que le monsieur Olivier donne l'impression d'être une encyclopédie de SF et Fantasy.Il parle beaucoup de sa maison d'édition, sa création, son fonctionnement : donc de technique. Mais il oublie, toujours à mon humble avis, de se concentrer sur le principal : les livres qu'il publie. J'ai envie de comprendre, de vivre sa découverte d'une œuvre en particulier et donc de partager sa passion.Ok, il l'a fait pour L. Shepard, mais sur presque 2 heures de podcast, j'aurais préféré un peu plus de fantasy et un peu moins de technique.Orbit et Bragelonne avait réussi ce paris : parler de leur société et des livres. Pour le Bélial, il a réussi à me faire acheter le dernier Bifrost, c'est déjà pas mal :)Mais j'aurais voulu entendre sa passion des livres en particulier et non pas en général.Les journalistes podcasters ont essayé d'orienter la discussion avec des questions pertinentes, mais Olivier Gérard s'est laissé déborder par trop d'information ("je ne peux en choisir qu'un").Dans ce cas, relancez, titillez, chatouillez, poussez-le, travaillez-le, faites-lui avouer son opinion ... mais toujours dans la bonne humeur. (il suffit d'écouter Elkabbach sur Europe 1 pour comprendre ce qu'est la torture journalistique

)Bref : plus d'interactions : coupez la parole, orientez et découvrez le scoop.Une fois que vous avez le scoop, redite-le pour qu'on comprenne que c'est un scoop, redite les titres, les dates de sortie etc.Le Podcast Elbakin est devenu au fil des numéros une excellente tribune.Quand un écrivain passe au 20h, il ne va pas dire : "je travaille sur mon roman qui sort dans 2 mois", il va en faire la promotion à fond.Ben là c'est pareil : la BD fantasy de Nicolas Fructus qui sort en 2014 : lâchez-vous, cherchez/donnez plus d'info (le dessin, le style, l'histoire, la genèse ... bref du bon gros scoop à développer)A ce propos, j'ai bien l'envie de l'entendre à votre micro ce Nicolas Fructus à l'occasion de la sortie du premier tome de sa série ... et pourquoi pas en duo avec Marc Simonetti. Ça serait marrant de les confronter s'ils s'entendent bien : un débat d'illustrateur.Comme il l'a dit, il n'est pas un bon commercial. J'ai envie de lui répondre. Ce n’est pas ce qui est important : ce qu'on veut c'est partager ta passion (ouais, je le tutoie et j'le connais pas). Parle-moi des livres que tu publies, pourquoi, comment, les couv' que tu choisis, ce que tu apprécies.Et le commercial, ben on s'en fout, vu que t'es un passionné, on va te suivre et on va les acheter tes bouquins.Je ne dis pas que c'est facile, être un bon orateur/journaliste/podcasteur n'est pas aisé, trouver le bon équilibre dans les temps de parole est ardu, mais par ce message, je me suis essayé à la critique constructive.A part cette analyse alambiquée, je me suis bien marré lors du podcast et les 2 heures sont passés trop vite

[J'suis prêt pour le prochain]