De mon côté, pas de "flop" à proprement parler (parce que quand une série est vraiment naze je ne m'inflige pas un visionnage) mais plutôt une liste de déceptions télévisuelles:
The Big Bang Theory: certes Sheldon est un personnage fun et bien joué, certes encore au moins dans cette série je comprend toutes les références, certes au début c'est plutôt drôle, mais au final c'est trop. Trop de blagues comic books - séries - jeux vidéos, trop de caricature du geek un peu perdu, pas bien fini, qui a peur des filles et qui est complètement inadapté, trop de Penny et son personnage de blonde-pas-très-intelligente-mais-au-grand-coeur qui va aider nos inadaptés à découvrir le monde et qui sait va peut-être découvrir des choses sur elle-même. Je crois que j'ai décroché au moment ou je me suis rendue compte qu'on rigole plus de la bande de nerds qu'avec eux et que la plupart des blagues tournent toujours autour de la même rengaine.A sauver; Amy Farrah Fowler que je trouve très bien interprétée, Sheldon pour la même raison, quelques gags, surtout au début quand ils étaient encore plus ou moins neufs. (du genre le papier caillou ciseaux revisité)
How I met your mother: la grande représentante actuelle des séries qui n'ont pas su quand s'arrêter, ça partait pas trop mal pourtant avec des acteurs plutôt solides (sauf peut-être l'interprète de Ted dont je n'arrive pas à savoir si c'est l'acteur ou le personnage qui m'agace le plus) et une histoire qui, si elle était menée à bout promettait d'être efficace (et concise: un début - une fin, point). Et puis ça a commencé à être long ... toujours pas de mère en vue, des personnages de plus en plus engoncés dans leur stéréotypes et devenant imbuvables, des situations tellement remâchées qu'on a envie de secouer les scénaristes (oh bah tiens, la tension romantique entre Ted et Robin, 18 fois par saison) et l'impression qu'on avait complètement perdu de vue l'histoire initiale pour juste faire durer la franchise plus longtemps et en tirer le maximum de fric. (ce qui, soyons honnête est le cas de la plupart des séries, le tout étant de le faire bien)Dans les derniers épisodes que j'ai regardé la lassitude de Jason Segel (Marshall) est palpable, et franchement on le comprend, vu ce qui est advenu du duo Lily/Marshall (rien que l'épisode où ils organisent un concours pour trouver le meilleur parrain/marraine est horriblement mauvais). A sauver: Neil Patrick Harris, Robin Sparkle et les 3 ou 4 premières saisons. Pas encore un "flop" mais ça commence à partir en vrille:
Castle: j'adore Nathan Fillion, vraiment, je pourrais regarder n'importe quoi avec son nom à l'affiche, mais récemment, même ma fangirl intérieure soupire devant l'évolution de Castle. Encore une fois je trouve qu'on est face à une série qui devrait s'arrêter, partir en beauté maintenant avant de s'enfoncer dans une spirale de réchauffé et de pseudo drame dans la relation Castle-Beckett. Certains épisodes de cette saison 5 ont été particulièrement décevants en terme d'évolution des personnagesA sauver: Nathan Fillion bien sur, la famille Rodgers parce que "le héros vit avec sa fille adolescente et sa mère" c'aurait pu être dramatiquement mauvais et en fait non, le duo Ryan/Esposito.Voilà pour moi

(bon sinon y'a aussi plein de séries que j'aime pas parce qu'elles ne me correspondent pas mais que j'aurai du mal à critiquer de façon constructive parce que je n'ai jamais tenu plus de quelques épisodes, en vrac:
Bones,
Grey's anatomy, les
Experts,
NCIS,
True Blood -ah si ça je sais pourquoi j'aime pas, je hais Sookie- ...)Edit, oubli de taille:
Glee: c'était fun, léger, un peu caricatural mais le parfait compagnon de la fan de comédie musicale et de teen drama que je suis. Et aujourd'hui c'est n'importe quoi, les épisodes partent dans 50 directions différentes, le casting des "nouveaux" reprend les mêmes et recommence, les arcs des personnages sont de plus en plus surréalistes (la continuité dans les intrigues n'a jamais été le fort de la série, mais là on touche le fond) et encore une fois, trop c'est trop. A sauver: Jane Lynch (Coach Sylvester) et son timing parfait, l'interprétation tout en finesse de Chris Colfer (Kurt Hummel), certaines reprises vitaminées, Mike O'Malley (Burt Hummel) dans les premières saisons, Dot-Marie Jones (Coach Beiste).