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Posté : ven. 10 oct. 2014 13:58
par Gillossen
Personne pour la nouvelle bande annonce du meilleur film de l'année ? :sifflote:http://www.youtube.com/watch?v=0vxOhd4qlnA

Posté : dim. 26 oct. 2014 22:42
par Demisev
Gillossen a écrit :Personne pour la nouvelle bande annonce du meilleur film de l'année ? :sifflote:http://www.youtube.com/watch?v=0vxOhd4qlnA
Je suis vraiment curieux de le voir, mais avec les bandes-annonces et infos qu'on a déjà eues, je n'arrive pas à me faire une idée de ce que sera ce film :huh:

Posté : mer. 5 nov. 2014 14:01
par Gillossen
Gillossen a écrit :Et c'est aussi ça qui est bien ! :)
Dire que je vais devoir attendre vendredi... :(

Posté : mer. 5 nov. 2014 23:49
par Littlefinger
Interstellar de Christopher NolanPuissant, Intense, parfois époustouflant et tellement ambitieux.Une SF comme on en a pas vu depuis des dizaines d'années avec Trou de vers, singularité, IA, relativité, Trou noir, exploration spatiale....Et tout ça en laissant l'humanité au cœur avec un choix extrêmement couillu et qui va largement diviser.Nolan et son frangin tentent, essayent, se cassent parfois la gueule, mais c'est tellement grand, tellement immense.Et au milieu, après son numéro superbe de cowboy, après sa prestation divine de détective désabusé, MONSIEUR Matthew McConaughey.

Posté : jeu. 6 nov. 2014 11:14
par zedd
Tout à fait d'accord avec Littlefinger. C'est un film ambitieux mais imparfait, un film qui tente beaucoup (quelque chose de rare aujourd'hui), un film dont les échecs valent plus que les réussites de nombre de productions actuelles. Le meilleur film de SF depuis le formidable Her.Zedd

Posté : jeu. 6 nov. 2014 12:39
par Gillossen
zedd a écrit :Le meilleur film de SF depuis le formidable Her.
Sacré grand écart en apparence, mais j'espère l'apprécier tout autant !

Posté : jeu. 6 nov. 2014 20:43
par Aglaranna
J'ai l'impression d'avoir pris une énorme claque avec ce film, et d'être restée en apnée tout du long. Et quel acteur ce McConaughey !

Posté : jeu. 6 nov. 2014 21:06
par Gilthanas
Bon, va falloir que j'aille le voir alors !

Posté : jeu. 6 nov. 2014 22:54
par Littlefinger
Désolé pour cette immense critique :Il faut enrager, enrager encore et encore devant le manque de science-fiction spatiale à l'heure actuelle dans le cinéma. D'aucuns répondront que c'est vite oublier Elysium ou Gravity. Pourtant, le premier était une pâle déception outrageusement cliché, et le second, bien que formidable, n'avait en réalité pas grande chose de science-fictif. Sans compter qu'il n'était pas vraiment question de grande épopée spatiale, mais plutôt orbitale. Alors oui, il faut enrager devant ce clair manque d'audace. Le public actuel n'a pourtant pas forcément envie de renoncer à rêver dans les étoiles. Rêver à une conquête que l'on a malheureusement trop vite abandonnée.Pour notre plus grand bonheur, Christopher Nolan, le génial papa d'Inception ou de la trilogie Batman, a décidé de s'atteler à ce manque incompréhensible avec son nouveau bébé, Interstellar. Il a eu également la bonne idée de préserver jusqu'au bout le suspense sur la teneur de son épopée par autant de bande-annonces mystérieuses. Là où les critiques s'attendaient déjà à une vaine tentative de mordre le terrain de l'intouchable 2001 de Kubrick, Nolan et son frangin, Jonathan, décide de faire leur truc à eux, leur voyage au-delà des galaxies.Car notre vieille Terre se meure, battue par les vents et la poussière. La faim s'installe, les récoltes se flétrissent. L'humanité, pour ce qu'il en reste, ne fait que s'accrocher avec un désespoir croissant à son berceau originel. Joseph Cooper, ancien pilote et ingénieur, est devenu agriculteur par la force des choses. Mais il refuse, encore et toujours, de transmettre le désespoir à ses deux enfants et notamment sa petite fille, Murphy. Par d'étranges coïncidences, il se retrouve mêlé à un projet de la dernière chance lancé par une NASA à bout de souffle. Cooper doit alors choisir, entre tenter de sauver son espèce et rester avec sa fille. Il n’est en effet plus possible de sauver la Terre, il faut trouver un moyen de la quitter. Et ce moyen passe par les étoiles.Qu'est-ce qu'il est agaçant de lire, de-ci de-là, des critiques comparant Interstellar à 2001 ! Mais pourquoi au juste ?On se le demande en vérité, comme si, depuis le chef d'oeuvre de Kubrick, plus personne ne pouvait faire de film d'exploration spatiale et de questionnement sur l'humanité sans se trouver foudroyer de termes bien peu flatteurs. Ce qu'il faut dire, c'est que, n'en déplaise à une certaine critique, Interstellar tente. Il tente des dizaines et des dizaines de choses. Interstellar ressuscite le film de Science-fiction ambitieux et plein de fougue, plein d'imagination. Pas que toutes les inventions soit disant "scientifiques" soient vraies. Non. Nous ne sommes pas ici dans de la Hard Science. Mais dans de la SF humaine et intersidérale. Des termes plutôt contradictoires de prime abord. Mais que Nolan emboîte avec un talent effrayant.Disons-le tout de suite : Non, Interstellar n'est pas un chef d'oeuvre. Il compte son lot d'imperfections - le pan de l'histoire avec Tom, inutile, ou encore la partie sur la planète de Mann, trop longue et prévisible - mais il n'en reste pas moins qu'Interstellar est un très grand film qui mérite bien des louanges. Depuis combien de temps n'avez-vous pas vu un film de science-fiction vraiment ambitieux ? Longtemps en effet. Nolan met fin à cette période de vache maigre. Trou noir, Singularité, trou de vers, relativité, IA, vaisseau spatial, navette, chambre d'hibernation, monde-anneau...On trouve tout cela et bien plus dans Interstellar. Non content de proposer une vraie expédition aux confins de l'univers et d'éblouir son monde avec des images d'une beauté indescriptible, Nolan imagine encore et toujours, il explore, un peu à tâtons parfois, l'univers. Au-delà de cette épopée spatiale, le long-métrage propose une vraie belle tentative scénaristique autour du temps. L'américain a une énorme ambition avec l'intrigue enchevêtrée qu'il bâtit, et même si elle se trouve parfois tortueuse, le résultat final, lui, force carrément le respect.Parce que Nolan comprend que son voyage intersidéral n'a pas grand sens sans l'homme. Alors il prend une relation forte - père/fille - pour en faire le point d'achoppement de l'intrigue. Casse-gueule certes, mais audacieux et brillant. Il arrive à dépasser le simple refrain traditionnel du père héroïque pour amener le spectateur face au regret. Le regret d'un père d'abandonner sa fille et qui cherche, avec le désespoir le plus rageant, à réparer ses fautes. Qu'il faille sauter dans un trou de vers ou explorer d'autres planètes pour cela peu importe. Le duo de personnages Joseph-Murphy est splendide, tellement intense. Ce choix de mettre finalement l'humain au centre d'un film de pure science-fiction, Nolan le tente et divise à coup sûr. Certains y verront du mélo parfois larmoyant, d'autres un film poignant d'une vérité rare sur ce qui unit un père à son enfant. Croyez-le ou non, Nolan tente encore plus fort, plus casse-gueule, il tente d'ériger l'amour comme une nouvelle dimension, un nouveau paramètre tangible. On ne sait guère s'il arrive à faire avaler ce Deus ex machina par la seule force de son talent et peu importe que son pari soit extrêmement risqué, cela faisait une éternité que de telles marques d'audace n'avaient pas été porté à l'écran.Un écran qui va vous couper le souffle grâce au maniement sans faille que fait Nolan de sa caméra. En bon chef d'orchestre, il multiplie les plans improbables et tordus. Il accélère, puis s'attarde. Il nous submerge puis nous glace. Et son intensité dramatique, portée par une partition encore une fois parfaite d'Hans Zimmer, nous emporte définitivement On ne compte même plus les fulgurances qui jalonnent le récit. Certaines épiques en diable - L'arrivée dans le trou de vers, l'échappée de la vague ou le raccordement impossible - d'autres, intimistes à saigner le cœur - la consultation de Cooper des messages stockés depuis 23 ans, un vrai beau et grand moment de cinéma. Pourtant, le film n'est rigoureusement rien sans ses acteurs. Sans son Anne Hathaway ou son Michael Caine. Sans sa touchante Jessica Chastain, décidément géniale. Sans même son robot au design fascinant mais surtout à la personnalité truculente.Et sans un homme : Matthew McConaughey. Il nous avait scotché avec son rôle de cowboy sidéens dans Dallas Buyers Club, il nous avait mis par terre en Rust dans True Detective. Sachez qu'il nous coupe le souffle pendant près de 2 h 50. Il vole la vedette à tout le monde, il happe les étoiles, il est simplement et purement e-x-t-r-a-o-r-d-i-n-a-i-r-e. C'est lui qui donne à peu près 50% de l'intensité du long-métrage de Nolan.En se questionnant sur l'homme, Nolan oscille constamment. Entre un pessimisme écrasant lors des scènes sur Terre avec une population humaine mourante et qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, et un optimisme qui semble presque décalé dans une époque où les films ne nous présentent plus qu'une fin du monde inévitable. Lui se prend à vouloir nous faire rêver, envers et contre tout. Là où certains dans le métrage sont présentés comme les meilleurs des hommes qui soient en tentant de sauver toute l'humanité - le Dr Mann - d'autres se sacrifient pour leur simple amour égoïste. C'est toute la subtilité que met Nolan dans son Interstellar, un film loin d'être parfait mais qui en échouant à certains égards, vaut à peu près plus que les plus brillantes réussites que l'on nous a vendus jusqu'ici. C'est ça, vraiment, la marque des grands.Voyage époustouflant, épopée d'une intensité impossible, Interstellar va diviser par ses choix de science-fiction tortueuse et qui se concentre sur des valeurs que l'on attendait pas forcément. Le film de Nolan comporte pourtant dans ses défauts plus de force que la somme de ses qualités. C'est cette audace qui établit Interstellar comme une magnifique et brillante histoire science-fictive...et humaine.Vous n'entrerez pas docilement dans cette douce nuit !Hurlez, hurlez.Et levez-les yeux, puisque nous l'avons oublié...

Posté : ven. 7 nov. 2014 10:26
par Kaisa Serafina
Vu l'enthousiasme général je vais peut être me laisser tenter par une séance mardi... mais il ne passe que en vf vers chez moi :( et en général j'ai plutôt du mal avec le doublage... Certains l'ont vu en français ? ça passait bien ?

Posté : sam. 8 nov. 2014 08:50
par Ys
Je vais le tenter aussi, si je trouve un cinéma... ^^

Posté : jeu. 13 nov. 2014 22:38
par Demisev
Oui c'est un peu une constante dans les critiques qu'on peut lire, "Interstellar" est systématiquement comparé à "2001 l'Odyssée de l'Espace", c'est à croire que les gens vont le voir dans le seul but de comparer les deux films (même si apparemment, d'après McConaughey, Christopher Nolan pensait au film de Kubrick en tournant) :huh:Pour moi "Interstellar" est un blockbuster intelligent, qui est à la fois très réaliste et très fun. Le genre de film qu'on aimerait voir plus souvent!Pour Kaisa Serafina: je suis plutôt difficile sur les doublages aussi, j'ai été le voir en VF (pas le choix non plus), ça passait bien. Moins bon qu'en VO probablement, mais le film est assez addictif pour qu'on oublie le doublage :p

Posté : jeu. 13 nov. 2014 23:48
par Kaisa Serafina
Merci pour ta réponse Demisev! Finalement je n'y suis pas encore allée, mais ta réponse me rassure!! reste plus qu'à trouver un peu de temps pour sauter le pas :D

Posté : ven. 14 nov. 2014 12:54
par NeoSib
Demisev a écrit :Pour moi "Interstellar" est un blockbuster intelligent
Mouais.Pour être un blockbuster intelligent il faudrait tout de même que le scénario ait un peu plus de consistance...
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Ça va faire hérisser les cheveux de certains, mais le scénario d'un Pacific Rim est plus intelligemment construit (j'insiste sur le terme) que celui d'Interstellar (après, y'a moins de blabla scientifique pour se donner des airs d'oeuvre intelligente, c'est sûr).CECI DIT, Interstellar reste un film effectivement extrêmement ambitieux, et donc par conséquent rare de nos jours, sublime visuellement je suis d'accord, et absolument déchirant émotionnellement (grosse surprise à ce niveau-là).A choisir entre un Nolan qui te balance un truc aussi généreux quitte à se foirer parfois, et des tocards qui jouent la sécurité en pondant des trucs qui surtout ne doivent froisser personne (Whedon, Favreau, etc, je pense à vous), mon choix niveau blockbuster est vite fait.

Posté : ven. 14 nov. 2014 13:52
par Gilthanas
J'en suis sorti tout retourné, et j'ai par la même occasion refait mon classement de mes films préférés pour y mettre Interstellar à la première place (place trustée depuis 1993 par Jurassic Park quand même...).

Posté : ven. 14 nov. 2014 18:59
par Kaellis
Littlefinger, ta critique me donnerait presque envie de le voir, moi qui faisait de la résistance - il me faut juste un dernier petit coup de pouce pour y aller... Mmmh, le fait que sur grand écran ça doit déchirer va sans doute bien faire pencher la balance :D

Posté : ven. 14 nov. 2014 20:02
par Littlefinger
NeoSib a écrit :
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Posté : ven. 14 nov. 2014 20:14
par Kik
Githanas a écrit :J'en suis sorti tout retourné, et j'ai par la même occasion refait mon classement de mes films préférés pour y mettre Interstellar à la première place...
À ce point-là ?

Posté : sam. 15 nov. 2014 00:42
par Eloniel
Personnellement j'adore l'aspect fin "ouverte" même si elle est beaucoup moins évidente que dans inception
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Posté : sam. 15 nov. 2014 09:49
par Gilthanas
Kik a écrit :
Githanas a écrit :J'en suis sorti tout retourné, et j'ai par la même occasion refait mon classement de mes films préférés pour y mettre Interstellar à la première place...
À ce point-là ?
C'est la première fois qu'un film me scotche autant sur mon siège ET que j'ai l'impression qu'il a été fait pour moi :)