UgliesParu en 2005 aux USA. Editions Pocket Jeunesse, 2007, traducteur : Guillaume Fournier.
Uglies, premier volume de la "fausse" trilogie de Scott Westerfeld. (
Uglies, Pretties, Specials, Extras)
Uglies a reçu le Prix du Meilleur Livre pour Jeunes Adultes 2006 de l’American Library Association, le prix de la jeunesse aux Utopiales en 2007, le Grand Prix de l'Imaginaire 2008 catégorie jeunesse, le Prix ado-lisant pour l'année 2009.L'adaptation d'
Uglies serait en cours de développement aux USA... Il était question d'une sortie en 2011...Interview de Scott Westerfeld relative à l'idée ayant présidé à la série
Uglies, sur son site perso :
http://scottwesterfeld.com/books/uglies/Comme je ne sais pas insérer une image -malgré l'aide fournie par Elbakin via le code balise. Pas de commentaires : je suis en mode on "hérisson"- ben, ce sera... votre moteur de recherche est votre ami. Voilà.Sinon, je préfère les couv US et je trouve les couvertures françaises insipides, tartes, inadaptées, bref ratées. Je viens d'achever la lecture du premier volume de la série à savoir
Uglies. J'étais comme qui dirait en service commandé. J'en avais entendu dire du bien (libraires, documentalistes, djeunss) mais bon faut pas prendre les hérissons pour des canards sauvages. Faut pas.Roman jeunesse, young adult (toujours pas compris le distingo mais qu'on ne me l'explique pas, de grâce...) auquel les adultes peuvent prendre plaisir. Domaine SF, anticipation (cela se passe environ 300 ans après notre XXIe siècle).
Présentation de l'éditeur :Dans le monde de l'extrême beauté les gens normaux sont en danger.Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser...Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation.Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection ? Lecture sympa. Vite lu, chapitres courts, du rythme avec alternances de pages type mise en place des univers, évolution des caractères puis de type actions en rafale et le cliffhanger final. Ecriture maîtrisée, on ne s'ennuie pas même si on devine tout. Bon, Tally, c'est presque la bonne du curé vu qu'elle voudrait bien mais qu'elle peut point rapport aux Specials et à l'infâme docteur Cable qu'en pète jamais, rapport aussi à son statut d'anti-héroïne qui réussit envers et contre tout et presque tous mais qui, ô grand Fatalitas, est une traitresse à l'insu de son plein gré.Mais c'est moral vu qu'elle est condamnée* à manger des rations de spaghettis à la bolognaise trois fois par jour, neuf jours durant. *sinon c'est l'inanition...Comme c'est une ado au milieu d'ados dans un livre pour grands et petits ado, y a aussi l'intrigue amoureuse avec une belle constance de la part de Westerfeld : les émois à la "j'voudrais bien mais j'peux point" car son cerveau gauche lui poigne beaucoup le circonstanciel présent. Bref, c'est sympa et j'ai réellement bien aimé (si, si) même si je ne pense pas lire la suite.Mais les idées qui président au livre, comment dire à part wouah!!! On connaît tous : la dictature de la beauté, le "il faut souffrir pour être...", les asiatiques et le bistouri, les cliniques brésiliennes, les traditionnels titres des magazines masculo-féminins le printemps revenu, le célèbre "black is beauty", la fausse dichotomie de
La Belle et la Bête, la beauté qui pousse au crime façon "miroir, mon beau miroir", les beautés fatales,...Mais, la beauté comme garante de l'égalité entre tous et ferment d'une société policée ; la beauté comme stade ultime de l'évolution humaine dans un pied de nez à Darwin, ben haut de forme et bibi bas.Je suis loin d'être une spécialiste de la S-F alors, pour moi, c'est de l'inédit que ce thème de la beauté en S-F. (Seule autre référence en tête : le traitement très dérangeant mais archi convenu de la quête de la beauté dans
Brazil.) Rien que pour ça, casquette et voilette bien bien bas et puis voilà.