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après avoir été diablement tentée, le voilà terminé.J'ai beaucoup beaucoup aimé. L'histoire elle-même n'est pas forcément renversante, mais le traitement des personnages m'a beaucoup touché. Au fil des pages, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de douleur, de tristesse, de mélancolie, mais sans jamais tomber dans le pathétique ou le voyeurisme. C'est tout en pudeur que Graham Joyce nous parle d'une famille qui a vécu un drame et qui a essayé de continuer à vivre, de deux amis dont l'amitié a été brisée. Et finalement, le moment qui aurait pu (du) être un moment de joie intense se révèle finalement pire que la blessure elle-même.La fin est un peu facile à mon goût. Je l'ai vue venir, et je l'ai trouvée un petit fade.
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Eh bien, j'ai trouvé ce roman très poétique. Impossible de le lâcher une fois commencé. Les événements s'enchaînent et l'intrigue s'étoffe au fil des pages.J'aime bien l'idée de départ et je trouve qu'elle est bien traitée par l'auteur tout au long de l'histoire. On a ce contraste permanent entre l'imaginaire et les explications rationnelles et scientifiques d'un psychiatre. Rêve ou réalité ? A vous de le découvrir...
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et le voilà finaliste au prix imaginales:arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/232 ... nales-2015
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Et finalement il a eu le prix, ce qui me ravit.Avec un peu plus de recul que lorsque j'ai publié mon avis je me rends compte que cet ouvrage m'a touché plus que je ne le pensais au premier abordPar contrée la petite remarque sur le site
me dérange un peu. J'ai l'impression que cela minimise le prix, genre il pas si bon mais il fallait bien rendre hommageNous avons une pensée émue pour Graham Joyce, écrivain britannique au talent immense, qui nous a hélas quittés en 2014 et à qui le jury a tenu à rendre hommage
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Je me retrouve tout à fait dans l'avis d'Astarthée. Joyce aborde des thématiques pas évidentes avec beaucoup de finesse. Les personnages sont tous endommagés, à des degrés divers, par ce qui s'est passé 20 ans avant, et le retour de Tara rouvre des blessures encore vives.Mis à part une fin un peu trop abrupte à mon goûtAstarthee a écrit :après avoir été diablement tentée, le voilà terminé.J'ai beaucoup beaucoup aimé. L'histoire elle-même n'est pas forcément renversante, mais le traitement des personnages m'a beaucoup touché. Au fil des pages, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de douleur, de tristesse, de mélancolie, mais sans jamais tomber dans le pathétique ou le voyeurisme. C'est tout en pudeur que Graham Joyce nous parle d'une famille qui a vécu un drame et qui a essayé de continuer à vivre, de deux amis dont l'amitié a été brisée. Et finalement, le moment qui aurait pu (du) être un moment de joie intense se révèle finalement pire que la blessure elle-même.La fin est un peu facile à mon goût. Je l'ai vue venir, et je l'ai trouvée un petit fade.
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Après tant d'éloges de ce roman sur ce topic, j'ai l'impression de faire un peu tache avec mon impression mitigée. Comme l'indique lui-même le titre, l'intrigue n'a rien d'originale : les histoires comme celles-ci sont légion dans le folklore féerique mais l'angle sous lequel il est abordé est très intéressant et bien exploité : on se centre sur les réactions des proches de la disparue à son retour, c'est touchant, plein de finesse. On a également l'approche du psychiatre qui nous donne une alternative au récit de Tara et ça donne un sacré plus à l'histoire. En revanche, je n'ai pas du tout été envoûtée par l'aspect fantastique, les fées. Ça m'a paru plat, terne... On dirait juste une communauté hippie un peu glauque et très portée sur la partouze. Ça m'a complètement cassé le charme trouvé dans la partie réaliste du récit. La fin est un peu précipitée pour réellement être satisfaisante.
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Je voulais essayer ce livre, mais j'hésitais beaucoup. Merci pour ton commentaire, parce que maintenant je sais que ce n'est pas pour moi !No'wens a écrit :En revanche, je n'ai pas du tout été envoûtée par l'aspect fantastique, les fées. Ça m'a paru plat, terne... On dirait juste une communauté hippie un peu glauque et très portée sur la partouze. Ça m'a complètement cassé le charme trouvé dans la partie réaliste du récit.

« Le Seigneur Ogion est un grand mage. Il te fait beaucoup d’honneur en te formant. Mais demande-toi, mon enfant, si tout ce qu’il t’a enseigné ne se résume pas finalement à écouter ton cœur. » - Tehanu, Ursula K Le Guin
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Emprunté récemment en bibliothèque, et il m'a laissé une impression très similaire à celle de No'wens (à ma grande déception, car je garde un bon souvenir des premiers romans de Graham Joyce que j'avais lus).L'évocation des fées en communauté naturiste... a carrément désenchanté l'ensemble de la lecture, pour moi qui suis très amatrice de folklore féerique. :-/ Dommage, car il y avait de la matière intéressante, au niveau de l'approche psychologique, d'autant que Graham Joyce avait manifestement bien préparé son sujet (cf les intéressantes citations qu'il donne en ouverture de chapitre).