Page 2 sur 2

Posté : mar. 8 sept. 2009 19:31
par Nigelle de Damas
Ah, merci, Melwin, d'avoir bien exprimé ce que je voulais dire!
Mais c'est vrai que j'ai toujours en tête cette joie de lire un roman VO dans ma langue maternelle sans passage par la traduction.
... et mis "le crochet" la où ça n'est pas clair ;) (chauvinisme débile genre " préférence nationale" :mrgreen: )Vrai qu'il n'y a pas de français à la cheville des "géants" anglo-saxons :de Tolkien à Martin B) et Erikson !! (:angry: je voudrais bien la trad!)Ce que je voulais dire, c'est que nos "très bons" auteurs n'ont pas "l'aura" qu'ils méritent et que médiatiquement, des auteurs anglo-saxons bien moyens arrivent à une notoriétéqui se traduit en volume de vente conséquents - Je suis la première à tomber dans le panneau! : j'ai acheté non pas un - mais 2 Goodkind d'un coup :mrgreen:un "lowead"? tellement nul que j'ai eu du mal à lire 10 pages...

Posté : mar. 8 sept. 2009 19:56
par Witch
alors c'est sûr que vu la quantité de productions anglosaxonnes y'a beaucoup de choses dont on pourrait franchement se passer. Et les choix de traduction étant sans doute pour pas mal basés sur le niveau de réussite (quantités vendues) en VO il arrive que des choses pas du meilleur acabit nous arrivent quand des choses de qualité restent non traduites. Je suis assez comme Merwin la "nationalité" de l'auteur m'importe assez peu. J'ai longtemps trouvé que les auteurs français s'ils ne manquaient pas d'ambition littéraire manquaient d'un certain "souffle" présent chez les anglophones. Maintenant il est clair qu'une Horde du Contrevent est difficilement exportable mais d'une qualité plus que supérieure (et là pour le souffle on est servi ;)) Et pour tout te dire je considère qu'il y a même des "très bons" auteurs anglo-saxons qui n'ont pas l'aura qu'ils mériteraient même chez eux et qui sont à l'ombre des "gros vendeurs" (de saga principalement) Mais comme à la grande époque du Fleuve Noir par exemple, chez nous aussi il y avait des écrivains "de gare" qui étaient publiés à tour de bras alors que de bon auteurs restaient marginaux. La seule chance des brits c'est qu'on traduisait alors assez peu du français vers l'anglais :mrgreen:Euh ton anglais dépasse le mien ou alors c'est un terme que je ne connais pas "lowead" ? kézako ? :)

Posté : mar. 8 sept. 2009 20:04
par Aléthia
Je suis d'accord avec Witch. Pour ma part, je préfère lire en VO et me passer du filtre de la traduction. J'ai l'impression d'être au plus près du texte et de l'intrigue grâce aux mots de l'auteur. J'ai toujours l'impression de perdre les nuances quand je lis en français un texte que je sais traduit.
Euh ton anglais dépasse le mien ou alors c'est un terme que je ne connais pas "lowead" ? kézako ? smile
Je crois qu'elle fait référence à Stephen Lawhead :)

Posté : mar. 8 sept. 2009 22:02
par John Doe
Je suis d'accord avec Aléthia : comme pour les films on perd une certaine "saveur" en lisant en version "doublée", quelque soit la qualité de la traduction, exercice très difficile par ailleurs. Maintenant, les débouchés en france étant moindres, il est sans doute plus difficile pour les auteurs français de faire entendre leur voix par rapport aux anglo saxons qui peuvent s'appuyer sur une "base arrière" plus solide.Tout ça pour dire que la nationalité de l'auteur n'est pas pour moi déterminante, même si je suis toujours content de voir des auteurs français percer et produire des textes de qualité.:)
Nigelle de Damas a écrit :un "lowead"? tellement nul que j'ai eu du mal à lire 10 pages...
Si c'est Le Château du Roi Dragon (la saga du roi dragon, tome 1, chez points), je compatis car moi j'ai fait pire: j'avais acheté les 3 d'un coup !

Posté : mer. 9 sept. 2009 17:14
par Nigelle de Damas
john doe a écrit :
Nigelle de Damas a écrit :un "lowead"? tellement nul que j'ai eu du mal à lire 10 pages...
Si c'est Le Château du Roi Dragon (la saga du roi dragon, tome 1, chez points), je compatis car moi j'ai fait pire: j'avais acheté les 3 d'un coup !
:bisoumain: oui... c'est cela ! :mrgreen:

Posté : mer. 7 avr. 2010 15:54
par Gilgamesh
Intéressant... Ca fait un moment que je ne vis plus en France et je voulais vous demander des conseils au sujets des livres de fantasy récents écrits par des écrivains français. Qu'est-ce que j'aime lire normalement? J'adore Guy Gavriel Kay, Robin Hobb, Joe Abercrombie, G.R.R. Martin, Steven Erikson, Mark C Newton. J'aime assez bien de la fantasy classique Tolkieneque. Je n'aime pas les vampires, les loups garoups, les zombies... n'aime pas beaucoup les dragons... n'aime pas Harry Potter etc. Alors, auriez-vous des noms de livres français pour moi?

Posté : mer. 7 avr. 2010 16:02
par Merwin Tonnel
Salut,Je te conseille de te pencher sur ce topic, où tu pourras trouver des conseils intéressants.Et puis quelques titres en vrac, que je n'ai pas aperçu dans le topic donné en lien : Janua Vera (recueil de nouvelles) et Gagner la Guerre (roman) de Jean-Philippe Jaworski ou encore Le Royaume Blessé de Laurent Kloetzer. Tous ces titres ont des topics dédiés dans le forum "De la fantasy" et une critique sur le site, si tu veux une description plus précise et des avis plus complets.

Posté : mer. 30 mai 2012 12:47
par Atanaheim
Je viens de passer sur le site de Mnémos, et, en petit caractères sur la première page, on trouve ça :
PRIX IMAGINALES 2012 : Adrien Tomas pour La geste du sixième royaumePRIX DES FUTURIALES 2012 : Raphaël Albert pour Avant le délugePRIX BOB MORANE 2012 : Eric Holstein pour d'Or et d'Émeraude
Pas mal sachant que, si je ne me trompe pas, ce sont 3 auteurs francophones lancés récemment par Mnémos. Ils semblent avoir du flair ;)Et si c'était ça la solution à la crise? Des auteurs francophones prometteurs?On remarquera dans le même temps que Bragelonne essaye de faire la même chose en plaçant l'année 2012 sous le signe du retour des auteurs de langue française. Pour l'instant il s'agit surtout de retour d'écrivains (assez) reconnus (je pense à Magali Ségura, à Brussolo ou à P-J Héraut) ou alors d'acteur du secteur de la Bit-Lit (Marika Gallman). Mais on se souvient d'un appel à manuscrit l'année dernière. les succès de Mnémos (du moins succès d'estime, je ne sais pas si les ventes suivent) pourraient les libérer et leur permettre de se lâcher en lançant plus de jeunes auteurs?

Posté : mer. 30 mai 2012 13:54
par Guigz
Holstein est tout de même chez Mnémos depuis 3 ans avec Petits arrangements avec l'éternité il me semble. Après oui, Mnémos est bien l'un des rares éditeurs à continuer chaque année de lancer des nouveautés francophones, ce qui est tout à son honneur.

Posté : mer. 30 mai 2012 14:00
par Atanaheim
C'est vrai qu'Hoslstein a sorti son premier (et très prometteur) roman il y a quelques temps déjà. Mais d'Or et d'émeraude n'est que son deuxième et il concrétise déjà les espoirs placés en lui avec un prix. Pas mal je trouve ! ;)

Posté : mer. 30 mai 2012 14:11
par Gillossen
C'est aussi une logique économique pour Mnémos. :) Apparemment, la Geste du Sixième Royaume se défend vraiment pas mal - sans être un carton ultime non plus - ce qui est loin d'être le cas de tous... Je les trouve aussi parfois un peu sur-représenté par rapport à la qualité des livres, même si ça vient aussi de leur démarche justement. :)

Posté : mer. 30 mai 2012 14:58
par Guigz
Bien d'accord avec toi Gillo sur la sur-représentation des Mnémos qui me parait souvent davantage dû à l'aura d'estime dont jouit l'éditeur en raison de sa politique de laisser sa chance à de nouvelles plumes francophones qu'autre chose.

Posté : mer. 30 mai 2012 15:01
par Atanaheim
Je suis également d'accord. Mais c'est aussi avec ce genre d'encouragements qu'on fait les tendances.