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Le second et dernier tome est paru, toujours chez Points, évidemment ! ;):arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/roman/cycle/le-cycle-d-opar-137Et allez, j'en remets une couche sur "ma découverte". Je ne sais pas, moi, ce genre d'infos, ça me fascine littéralement... :) Ca rend Opar presque palpable, je trouve... :)
Depuis plus de 30 ans que dure la sécheresse au Sahel, la disparition du lac Tchad est régulièrement annoncée par les médias. Si le lac a effectivement diminué de manière spectaculaire, passant d’un état de Grand Lac à Petit Lac en quelques années, de telles fluctuations rapides sont déjà survenues au cours des derniers siècles et sont liées à la forte variabilité climatique de l’Afrique tropicale. Plus loin dans le passé, à une échelle pluri-millénaire, des fluctuations de beaucoup plus grande ampleur ont eu lieu. Apartir de données issues de la télédétection, l’existence et les caractéristiques d’un gigantesque Méga-lac Tchad à l’Holocène moyen (il y a plus de 6 000 ans) viennent ainsi d’être confirmées et précisées avec le concours de chercheurs de l’IRD.
http://www.futura-sciences.com//img/lac_tchad_evolution.jpg
Evolution du lac Tchad entre 1972 et 2001Plus vaste bassin endoréique du monde, c’est-à-dire où les eaux courantes n’atteignent pas la mer et se perdent dans les terres, avec une superficie de 2,5 millions de km2, le bassin du lac Tchad a un fonctionnement hydrologique très sensible aux modifications climatiques. En période semi-aride comme actuellement, le lac Tchad s’épuise par évaporation et infiltration : il occupe alors moins de 1 % de la superficie du bassin. Plus loin dans le passé, l’existence d’un gigantesque Méga-lac Tchad a fait l’objet de débats passionnés tout au cours du XXe siècle. Par l’utilisation de multiples données satellitales (Landsat, Modis) ou de télédétection (SRTM (2), des chercheurs de l’IRD, en collaboration avec l’Université de Monash (Australie) viennent de prouver définitivement son existence à l’Holocène moyen et de préciser ses caractéristiques. Ainsi, le rivage du Méga-lac, marqué par un cordon sableux de plus de 2 300 km, a pu être identifié de manière quasi-continue, délimitant une superficie de plus de 340 000 km2 au coeur du bassin. Par comparaison, le plus grand "lac" actuel, la mer Caspienne, présente une superficie supérieure de seulement 8 %.L’alimentation en eau d’un tel Méga-lac a impliqué des conditions climatiques et hydriques très différentes de la période actuelle, avec notamment des pluies de mousson beaucoup plus intenses. Alors qu’aujourd’hui le lac n’est alimenté que par deux grands fleuves, le Logone et le Chari, en provenance des régions les plus humides du sud du bassin, de multiples rivières et deltas fossiles ont été détectés sur l’ensemble du pourtour du Méga-lac et ce, même dans sa partie nord saharienne, aujourd’hui la plus désertique. Ces données indiquent également que l’endoréisme du bassin n’a pas été permanent à l’échelle de l’Holocène. A son niveau maximum, le Méga-lac était stabilisé par un seuil hydraulique naturel : son débordement se déversait vers la Bénoué, affluent de rive gauche du fleuve Niger, et aboutissait ainsi à l’océan Atlantique.Une ré-analyse exhaustive du corpus des datations Carbone-14 obtenues, notamment par l’IRD, depuis plus de 30 ans sur le bassin du lac Tchad permet d’attribuer de manière argumentée la dernière série d’épisodes de Méga-lac à l’Holocène moyen, entre 8500 et 6300 ans cal. BP. En réalité, plusieurs épisodes ont pu sesuccéder de manière assez rapprochéemoindre modification des paramètres climatiquescomme l’évaporation et la pluviométrie.Le Méga-lac Tchad offre ainsi l’exemple le plus spectaculaire des conséquences des changements de conditions climatiques en Afrique tropicale. Dans le contexte actuel de réchauffement climatique global, l'analyse d'un tel outil hydrologique est donc particulièrement importante pour comprendre les mécanismes en jeu et découvrir les rétroactions susceptibles de se développer. Les simulations climatiques à une échelle prospective de quelques siècles fournissent actuellement des résultats contradictoires pour l’avenir hydrologique du bassin ; celles-ci doivent donc encore être affinées pour permettre une gestion durable de la ressource en eau, un objectif crucial pour le développement des pays riverains.

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B) superbe! merci de nous avoir mis ces images: quand j'obtiendrai le tome 2, je vais rêver à cette mer intérieure en forme de poulpe si, si, regardez bien, avec les tentacules repliés :P on voit très bien, aussi, pour "le défilé" : la jonction "tête"/ manteau :rolleyes:
Le second et dernier tome est paru, toujours chez Points, évidemment ! wink.gif
merci pour l'info - je ne l'ai pas trouvé avant hier en rayon, mais, c'est les hautes-alpes, faut dire... :sifflote:

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Le premier tome prêtait presqu'à sourire parfois - pastiche ou pas ? - mais c'est vrai que le second est plus "sombre". Farmer signe un hommage sincère à la grande aventure façon Tarzan et ses mondes mystérieux, et ça fait sacrément plaisir ! :)Vivement que le lac Tchad redevienne ce qu'il était ! ;)

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Vivement que le lac Tchad redevienne ce qu'il était !  
:( On en prend pas le chemin... Prochaine glaciation ou prochain hiver nucléaire éventuellement.Quant au voyageur du futur (?), on en saura jamais plus....

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Les Services Presse, c'est bien, sauf quand on reçoit les romans 15 jours ou 3 semaines après leur parution... :lol: :rolleyes: Bref, moi aussi, j'aimerais bien savoir ce qu'il advient de ce "brave" Hadon, qui attendait seul dans son défilé... :ph34r:

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:D moi aussi! (pas trouvé le livre encore!) mais... grâce à la critique de Vvarden (merci!), j'ai avancé.... d'un mot! Dans mon édition points, la dernière phrase du tome 1 est " Il s'appuya sur son sabre et attendit" point... final! :blink: quoi? .... allez-y voir! :P :mrgreen:

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Oui, bien vu. La phrase est apocryphe et correspond en fait au quat' de couv de l'édition d'origine, Albin Michel.Le tome 2 est bien sorti. Mais j'ai l'impression d'une distribution plus aléatoire pour cette fournée, que ne le fut la première.

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et hop, une remontée de sujet à la fin de ma lecture ;) 2 volumes vraiment très sympas à lire pour les amateurs de l'heroïc fantasy "à l'ancienne" B) Un hommage aux récits d'aventures africaines, avec l'aisance de Farmer pour faire "couler" de source un récit La carte, en début du 2 ème tome, a été remaniée, on y reconnait les "vues satellites" de Gillo! B) Mais, à la fin, bien des portes restent ouvertes, on n'a plus de nouvelles de certains persos :( Alors... siou plait, par votre intermédiaire, une question pour Fabrice Colin, directeur de la collection Points : Ya une suite de prévue pour ce cycle? - déjà, 2 tomes, c'est un peu léger pour baptiser "cycle" :P - en "avant-propos" non signés, il y a
Selon une rumeur qui court, cette série est fondée sur la traduction de certaines des tablettes d'or décrites par Edgar Rice Burroughs dans le retour de TarzanCette conjecture fera l'objet d'un addenda à un prochain volume de cette série.
Yes, c'est pas fini! B) mais .... qui? Burroughs? Farmer? ou.... :blink:

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A ma connaissance il n'y a pas de suite (j'aimerais bien me tromper) :( . 'Hadon' n'est d'ailleurs qu'une minuscule partie de l'oeuvre de Farmer et n'est même qu'une partie de son incursion dans l'univers Tarzanesque.Au passage, avoir les livres de Farmer en Français, c'est comme avoir une grande mosaïque des collections de SF/fantasy des 40 dernières années...Hadon, il est un peu perdu, la-dedans :P .Pour en savoir plus et y'a de quoi faire:Le site super fouilli sur FarmerPour le lac Tchad, effectivement, son peuplement est très ancien et sa géographie se prête bien à la situation romanesque même si les descriptions de Farmer correspondent nettement plus à une localisation géographique un tantinet plus au sud...

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Quand j'ai découvert Farmer, c'était avec le faiseur d'univers dans cette édition
http://img93.imageshack.us/img93/8364/gbis101wv.jpg
A 13 ans ça marque les esprits ...Déjà que Kikaha était un hommage à Tarzan, j'ai l'impression qu'il a fait la même chose avec ce personnage d'Hadon :)

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A ma connaissance il n'y a pas de suite (j'aimerais bien me tromper) sad.gif . 'Hadon' n'est d'ailleurs qu'une minuscule partie de l'oeuvre de Farmer et n'est même qu'une partie de son incursion dans l'univers Tarzanesque.
:( ptite visite sur le site -merci, Vvarden! B) ça a failli!!!! en mettant "Opar" avec le moteur de recherche, il y a une lettre où il discute du titre du 3 ème roman.... avec le "cousin" formidable . sniff Une "ref" en plus: Kor, le fils de Klihi, donne son nom au royaume souterrain de "elle-qui-doit-être obéie de H R Haggard! B) (non, j'ai pas trouvé toute seule!, mais en parcourant le site de Farmer, malgré mon anglais déplorable...) :rouge: Mais ptêt qu'on aura ensuite les "Tarzan"? à cause d'Opar? :sifflote:

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Quand j'ai découvert Farmer, c'était avec le faiseur d'univers dans cette édition
Belle édition (malgré la mauvaise qualité du papier, hélas) et devenue plutôt rare. A conserver précieusement, mais au risque de me répéter, attention au papier, il est vraiment nul. :angry: Ceci étant, OPTA n'a jamais pu terminer le cycle, qui est passé au Masque puis chez Pocket pour finir en mode 'Full' chez La Découverte. Grande époque ou un cycle complet ne se terminait jamais chez le même éditeur!

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Ah ! Points m'a enfin envoyé le tome 2, que j'ai lu hier dans le TGV. :)Déjà, ça commence bien... J'ai apprécié le "revirement" d'Hadon par rapport à la toute fin du premier tome. Décidément, il fait la différente entre réalité crue et chanson de geste. :mrgreen: Pour le reste, j'ai retrouvé avec plaisir cet univers, et j'ai apprécié le rythme plus enlevé et l'impact plus intense des actions des personnages sur le récit lui-même... :) Bon, Hadon n'est pas vraiment le genre de personnages que j'affectionne malgré tout, mais c'était une lecture fort sympathique ! :)

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J'ai fini les livres l'autre jourJ'aime bien Farmer et ses avatars de Tarzan (Kickaha et Hadon), mais je dois avouer que j'ai trouvé ce tome 2 un peu creux ... Il ne se passe pas grand chose (Hadon et sa troupe vont du point A au point D en passant par les points B et C) et un peu trop rapidement ...En outre, dommage que la série se soit arrêtée sur cette fin, on attend clairement autre chose, notamment avec Shanlidar le dieu aux yeux gris et voyageur temporel , Kwasin, et MinruthSympa mais déçu donc

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Gillossen,jeudi 06 avril 2006, 18:13 a écrit :Côté sexe, ça reste tout de même (très) peu épicé - j'entends par là que Farmer est loin d'en faire des tonnes et que ça occupe vraiment une petite place - et côté intelligence... Certes, Hadon a plutôt la tête sur les épaules et s'improvise leader avec souplesse, mais Conan n'est pas si bête. ;)En fait, j'ai moins apprécié que ce à quoi je m'attendais. :o C'est sûr, ça fait plus qu'écho à Burroughs et Tarzan, mais pour le coup, je crois que je préfère toujours l'original. ;)
Après la fin du premier tome, je suis tout à fait d'accord avec cette analyse... sauf pour la dernière partie. Je trouve que Farmer reste plus fluide à lire que Burroughs, en tout cas pour le cycle de Tarzan. Le cycle d'Hadon part moins dans tous les sens, en restant centré en Afrique en en développant une civilisation complète autour de son héros (Bon, ce n'est pas Tolkien non plus, mais ce n'était pas le but). En fait, je trouve beaucoup moins de naïveté que dans les Tarzan. Quant au sexe, c'est vrai que ça reste très ligt par rapport à Tarzan... mis en scène par Farmer cette fois, par exemple ;)Allez, zou, le deuxième dans la foulée !

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Si le cycle d'Hadon se base bien entendu sur l'oeuvre d'Edgar Rice Burroughs (Opar, bien sûr, mais aussi le personnage de Sahhindar qui n'est autre que Tarzan), il reprend aussi des éléments de Rider Haggard. Kôr, la cité de "Elle" est cité mais, surtout, les personnages de Pag et Lalila sont directement tirés du roman "Allan and the Ice Gods" où l'on voit Allan Quatermain revivre les aventures de l'un de ses ancêtres.

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Publivore,mardi 11 juillet 2006, 22:39 a écrit :Allez, zou, le deuxième dans la foulée !
Ca a pris un peu plus de temps que prévu, mais c'est fait ! :)Comme Zébulon, je trouve que le roman se résume à un voyage entre trois points, donc je suis un peu déçu. D'autant que ce deuxième volume reste une succession d'épisodes du voyage avec de longues ellipses temporelles qui nuisent un peu au récit et font franchement précipitées par moment... (Ah le coup de : "Jusque là si le voyage aurait pu remplir deux épopées, la portion suivante en remplirait trois... mais je ne vous en parle pas"... :rolleyes: ). Ca reste pour moi un des gros points noirs, mais qu'on retrouve dans pas mal de livres de Farmer, qui avait sûrement tendance à se lasser de ces ouvrages en cours au bout de quelques temps :unsure:Ca s'emballe quand même un peu sur la fin , et l'ensemble est au final agréable à lire. A découvrir.

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Allez, premier post après des années d'observations silencieuses.J'aurais tendance à partager l'analyse de Zébulon. Autant le tome 1 m'avait ouvert l'appétit, autant le second m'a laissé sur ma faim. Pourtant,
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, sont des passages très réussis, mais l'impression globale est assez frustrante, il manque, à mon sens, un peu de liant pour faire de ce second volume un ouvrage consistant. Donc, pour résumer, de très bon passages ponctuels, mais un ensemble un peu trop "creux".Attention, j'ai tout de même pris un grand plaisir à cette lecture, c'est frais et divertissant, mais ces vrai que les souvenirs, durables, que m'avaient laissés les ouvrages de H R Haggard m'ont certainement poussés à en attendre un peu plus de Hadon.Autre point très positif, mais plus indirect, Hadon m'a permis de découvrir l'ébouriffant Monde du Fleuve de Farmer.Voilà, c'est fait.

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En parlant du "maître" derrière le "pastiche"... ;)
"Tarzan!", une exposition aux origines du "seigneur de la jungle"il y a 4 heures 40 minAP Laurence JoanGrangéHéros de la littérature américaine puis de la BD, popularisé par le cinéma, Tarzan se voit consacré par une exposition au Musée du quai Branly, "Tarzan! ou Rousseau chez les Waziri". L'occasion de redécouvrir l'incroyable destin du meilleur ami de Cheetah, parfois décrit comme un "abruti" ou qualifié de "Jean-Jacques Rousseau de la brousse"... Lire la suite l'articleA partir de mardi, "Tarzan!" retrace l'épopée de ce personnage populaire né de l'imagination d'un contemporain de Darwin, l'Américain Edgar Rice Burroughs, qui écrit en 1912 "Tarzan of the Apes" (Tarzan et les singes), l'histoire d'un fils d'aristocrates anglais débarqués dans la jungle africaine, recueilli et élevé par une tribu de grands singes à la mort de ses parents. Intelligent et cultivé, il ne rencontre des humains qu'une fois adulte, sympathise avec les Waziri (une tribu alliée de Tarzan) se rend en Amérique avant de rejeter la civilisation et retourner dans la jungle.Comme Jules Verne, Burroughs n'a jamais quitté son pays mais a imaginé "son" Afrique et conçu un héros inspiré du mythe de Romulus et Rémus, d'Hercule mais aussi du "Livre de la jungle" de Rudyard Kipling et des récits d'enfants sauvages.Succès considérable traduit en 56 langues, Tarzan associe aventures, exploits et réflexion sur la société, la nature, l'évolution (darwinisme contre créationnisme), à l'image de cette phrase du roman: "Tarzan pensait à la fragilité de la frontière entre le primitif et le civilisé".Le passage en bande dessinée (1929) lui apporte un succès populaire renforcé par le cinéma, muet dans un premier temps mais très visuel (le fameux pagne-peau de léopard), avant de pouvoir pousser le fameux cri grâce au cinéma parlant. C'est le passage sur pellicule qui assoit le mythe mais casse aussi la subtilité du personnage. De personnage "cultivé et philosophe", il devient sur grand écran "un abruti", parfois raciste, analyse le commissaire de l'exposition Roger Boulay.Le visiteur peut ainsi comparer les différents dessinateurs qui ont adapté Tarzan sur papier et visionner de nombreux extraits des différents longs métrages réalisés entre 1916 (première adaptation au cinéma) et aujourd'hui. On compte 42 films sur Tarzan mais également plusieurs séries télévisées et dessins animés.Incarné par un grand nombre d'acteurs, Tarzan trouve une de ses meilleures interprétations avec le champion olympique de natation Johnny Weissmuller, qui signera 12 films entre 1932 et 1948, et retrouve l'esprit du personnage original de Burroughs dans "Greystoke, la légende de Tarzan", avec Christophe Lambert (1983).Le succès intergénérationnel et international de ce "Jean-Jacques Rousseau de la brousse" s'explique par la richesse du personnage, "révélateur de notre société" dans ses rapports à la nature, la culture, la vie urbaine", explique à l'Associated Press Roger Boulay, docteur en ethnologie. "Une sorte d'écolo avant l'heure" qui défend "la jungle (...) son terrain de jeu".Un circuit-animations à destination des enfants met d'ailleurs en valeur cette dimension environnementale du mythe, avec un parallèle entre les rapports de Tarzan et la nature, et les attitudes à adopter pour la respecter.Une bande son de Cyril Lefebvre et Claire Thiebault a été composée spécialement pour l'exposition, qui donnera lieu à plusieurs conférences autour du sujet. AP"Tarzan! ou Rousseau chez les Waziri"musée du quai Branly, mezzanine Estdu 16 juin au 27 septembre 2009tous les jours sauf le lundientrée: sept euros (cinq euros tarif réduit)de 11h à 19h (jusqu'à 21h jeudi, vendredi et samedi)
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