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Cette réedition m'intrigue grandement ! Je pense que cette série peut en tout cas soit enthousiasmer, soit vraiment laisser de marbre quand on songe aux "agissements" du "héros"... qui ne changent pas quel que soit le traducteur. Maintenant, au 1er degré, en tant que grosses aventure épique, ça peut le faire aussi.

Je suis également intriguée par cette "nouvelle" série, qui semble avoir sa dose de particularités ; même si la mention des clichés et de la passivité du personnage principal me rend dubitative.Il me semble avoir lu d'autes livres de cet auteur, mais en SF. S'il s'agit du même, j'avais trouvé son écriture assez crue et le personnage principale proprement infecte... Thomas ne peut finalement qu'être plus "sympathique" !

Je viens de le finir, et j'ai adoré, j'ai passé un très bon moment.Certes, l'histoire est classique, Thomas peut paraitre pénible et passif, mais alors, quel style! Donaldson est vraiment très doué, on se laisse porter par sa plume malgré les faiblesses du scénario. A vrai dire, bien que moins original que l'appel de Mordant du même auteur, et avec un seul tome pour le moment pour comparer, je prèfere les chroniques de TRhomas Covenant.Les persos, hormis donc Thomas (bien qu'à part quand même) sont vraiment attachant, surtout Suilécume le Géant, mais aussi Mohram, Prothall, Atairan, Léna...L'univers est vraiment sympa, et certains passages sont géniaux, nottement toute la partie où la communauté se retrouve sous terre, au coeur du mont Tonnerre pour débusquer Sialon, un passage ébouriffant.Comme d'habitude, vivement la suite

Voilà je l'ai reçu et je suis impatient de voir ce que va donner ce roman. D'après les premières pages je dois dire que c'est assez déroutant, mais je m'accroche.

C'est vrai que le début est atypique, mais accroche toi belgarion, ça vaut vraiment le coup!

Je ne sais plus si ça avait été mentionné ou pas, mais le tome 2 sortira en octobre. Et je poste aussi maintenant je l'avoue car j'ai vu repasser notre discret camarade Mithra...

Octobre, tant mieux c'est rapide!

Après avoir terminé ce premier tome, j'avoue que mes impressions sont mitigées avec du très bon et du plus mauvais.Ainsi, si j'ai trouvé le livre très bien écrit avec un monde d'une grande beauté et dee très bonnes descriptions, j'avoue m'être ennuyé pour certaines d'entre elles qui présentaient des paysages très similaires avec celui décrit 50 pages plus tôt. Pour moi une montagne est une montagne, et il n'y a pas cinquante mille façons de la décrire sous peine de paraître pompeux. L'histoire se tient, avec une très bonne étude psychologique des eprsonnages qui fait avancer le récit, une manipulation générale oppressante et très bien rendue du héros, ainsi qu'une interaction entre les peuples et les races aussi intrigante qu'originale (qui sont vraiment les sansgarde? Et d'où viennent les géants? Comment distinguer le rêve de la réalité?).Le héros est très étoffé et bien construit mais il rentre sans aucun problème dans mon top 3 des personnages de fantasy les plus détestables ("grands méchants" inclus). L'entendre se plaindre à longueur de journée est lassant (Je suis lépreux!), lorsqu'il ne commet pas entre temps des actes répréhensibles et inexplicables. J'avoue ne pas avoir su comprendre ce personnage, ce qui fait que je n'ai pas vraiment adhéré à ses problèmes après les premières pages. Et pourtant, malgré ces points négatifs je suis très impatient de connaître la suite des aventures de ce monde, mais j'ai aussi envie de savoir ce qui va arriver à Thomas Covenant.

belgarion,vendredi 28 avril 2006, 23:51 a écrit :lorsqu'il ne commet pas entre temps des actes répréhensibles et inexplicables.

Ca, c'est le MOINS que l'on puisse dire ! J'avoue que ça m'a fait quasiment totalement sortir de ma lecture, déjà assez pénible, malgré le talent et l'ambition de l'auteur.

Je pense que vous faites allusion à la scène du viol nottement, c'est vrai que ça arrive sans crier gare, mais le pire c'est que ça ne se justifie pas au fur et à mesure que l'on avance.

Hwi Noree,lundi 01 mai 2006, 15:46 a écrit :

belgarion,vendredi 28 avril 2006, 23:51 a écrit :lorsqu'il ne commet pas entre temps des actes répréhensibles et inexplicables.

Ca, c'est le MOINS que l'on puisse dire ! J'avoue que ça m'a fait quasiment totalement sortir de ma lecture, déjà assez pénible, malgré le talent et l'ambition de l'auteur.

Ca m'a aussi énormément surpris car je ne l'ai pas vu venir (le viol, le refus d'aider ce peuple qui l'a accueilli, ...). J'ai pensé que par la suite il se rachèterai mais pour l'instant, au terme du tome 1 c'est loin d'être le cas alors j'attends de voir comment il va évoluer dans le tome 2.

J'ai commencé ce bouquin ce week-end et je ne sais pas si je vais en continuer la lecture...En premier lieu, comme dit par mes prédécesseurs , à cause de la personnalité du héros lui-même. Il m'est antipathique.J'ai lu quelques pages, et j'en suis arrivé au moment où Covenant arrive dans le Fief, et se retrouve face au Rogue. Mais bon sang qu'est-ce que ce "méchant" est ridicule ! Quant au monde, pour l'instant, il a comme un arrière-goût d'artificiel...

On dirait que c'est un roman qui divise en tout cas... Faut dire aussi qu'avec un "héros" pareil (au niveau de son comportement et des ses actions j'entend), ça surprend.

Nero,lundi 03 juillet 2006, 11:57 a écrit :J'ai lu quelques pages, et j'en suis arrivé au moment où Covenant arrive dans le Fief, et se retrouve face au Rogue. Mais bon sang qu'est-ce que ce "méchant" est ridicule ! Quant au monde, pour l'instant, il a comme un arrière-goût d'artificiel...

Il ne faut pas oublier que Donaldson est de l'"ancienne génération" de Tolkien et créer un grand méchant impalpable comme Sauron (la motivation crédible en moins) ne passait pas encore pour une idée éculée. Je sais que par la site les motivations de ce dernier apparaîtront pleinement et qu'il n'est pas aussi ridicule qu'il ne paraît au premier abord. Et de plus la série de Donaldson est plus sombre que le sda.Quant au problème du héros, il s'améliore aussi par la suite, bien qu'il n'apparaisse pas pour autant sympathique (surtout si on garde en mémoire ses actes du tome 1). En tout cas je trouve très originale cette idée de créer un personnage principal vraiment antipathique: en agissant ainsi Donaldson a apporté un petit plus à son cycle qui serait sinon très "bateau".

Désolé Belgarion, mais ce n'est pas comme cela que tu vas m'encourager à reprendre la lecture ! Si c'est le personnage de Covenant qui consititue tout l'originalité du récit, il vaut mieux que je m'arrête là... pour le moment.

Disons que Thomas Covenant constitue une des originalités de ce cycle avec le parallèle avec notre monde et la nature même du monde fantastique qui recèle plusieurs secrets intrigants.A part ça, pour l'instant le reste du récit reste très classique (mais ce n'est pas parce que ce n'est pas révolutionnaires que ce n'est pas bien). De plus, c'est très bien écrit.

« Héros malgré lui », une expression adaptée à Covenant, même si « contre son grès » sera plus adaptée ! Je comprends tout à fait que l’on n’accroche pas au personnage principal, mais ses réactions restent compréhensibles, même si elles irritent. Son statut de lépreux a largement contribué à son côté anti-social, à son cynisme, et à ses sautes d’humeurs : Avoir été rejeté par la société, puis accueilli les bras ouverts par des personnes si vertueuses…cela a de quoi déstabiliser et rendre sceptique ! (C’est trop beau pour être vrai ! Il y a forcément un truc ! Ou est l’envers du miroir ? )Mais j’avoue de pas être impartial, car j’ai un faible pour les héros ayant un handicape . Cette faiblesse se transforme très souvent en force.Mon attachement s’est pourtant peu à peu étiolé (sans doute du fait de la passivité du héros, conséquence de son repli sur lui-même). J’attends le prochain tome avec impatience afin de savoir ce que Covenant aura tiré de ses aventures ! (en espérant que l’avis de Pat sur la suite des chroniques se confirme !). Pour la filiation avec le Seigneur Des Anneaux, elle est indéniable !

Avec Thomas Covenant, c'est toujours blanc ou noir. On aime ou on n'aime vraiment pas. Ça demeure très "dark" comme ambience. . .Un petit détail intéressant: Durant les années 80, plusieurs psychologues d'Amérique du Nord donnaient cette série à lire à leurs patients suicidaires, pour leur montrer qu'il y a des gens bien pires qu'eux. Patrick

Pat a écrit :

Un petit détail intéressant: Durant les années 80, plusieurs psychologues d'Amérique du Nord donnaient cette série à lire à leurs patients suicidaires, pour leur montrer qu'il y a des gens bien pires qu'eux.

j'ai trouvé ce livre très déprimant, et je craindrais le passage à l'acte, moi! Le malaise que me laisse ce livre n'est pas du à la personnalité du héros, mais qu'elle "déteigne" sur le sentiment de lecture : rien ne me touchait - aucun attrait pour les persos, les lieux, les actions j'ai attribué à la traduction l'ennui profond de cette lecture : pas sûr, réflexion faite j'étais très étonnée de ne jamais entrer dans le récit -alors que je suis très "bon public" : retrouver "l'univers SDA" me fait toujours plaisir (même pas besoin d'originalité) mais là - rien! -aucune "immersion", je m'ennuyais ferme aux moments les plus "palpitants" : je pensais : "quel gâchis" Mais plusieurs lecteurs ont souligné la qualité de l'écriture pour eux, alors, je ne sais pas (pas littéraire)

pat5150,mercredi 23 août 2006, 01:04 a écrit :Un petit détail intéressant: Durant les années 80, plusieurs psychologues d'Amérique du Nord donnaient cette série à lire à leurs patients suicidaires, pour leur montrer qu'il y a des gens bien pires qu'eux.

Cela sous-entend que les personnes suicidaires ont un sale caractère ou leurs conditions actuelles sont meilleures que celles d'un lépreux...? Etrange démarche tout de même...