Pas lu Martin... Mais Jordan, c'est Jordan, il faut le prendre comme il est avec ses qualités, et ses défauts... :lol Mais en fait, je me demande si certains ne trouvent pas pas Jordan trop long simplement parce que maintenant on jette aussitôt consommé. Enfin...

Oui, je suis fan de WoT, et j'en ai pas honte. Je trouve mon cas moins critique que ceux qui fayottent Martin quand ils lui envoient des mails par exemple avec des "Dear Mr Martin, vous m'avez redonné goût à la fantasy, vous êtes notre sauveur, etc, etc..."

Moi non plus j'n'ai jamais lu Martin, vu le succès qu'il rencontre, ça doit sûrement être une excellente saga, mais par rapport à WoT ?! ... L'oeuvre de Jordan est passionnante à plus d'un titre, et cela malgré ces défauts de longueurs et autres détails foisonnants, dont RJ semble raffoler Persos attachants (hyper attachants, même ), combats titanesques(des climax de folie)intrigues captivantes, et méchants charismatiques à souhait, que demande le peuple ? Ca commence un peu comme le Seigneur des anneaux, il y a effectivement quelques similitudes (le Myrdraal, cousin éloigné des Nazgul ), mais c'est prenant. ça peut un peu déconcerter, cette ressemblance, comme aiment à le rappeler certains détracteurs de Jordan mais on l'oublie vite D'après tes lectures précédentes, Balder , je ne peux que te recommander la lecture de "La Roue du Temps",qui correspond donc à la moitié du premier tome VO, "The Eye of the World". Bienvenue à Randland, haut-lieu de la High fantasy !

Ha, Maître des Livres, mais que ne saisis tu ta plume (ou ton clavier) pour emporter la Bataille! A moins que tu n'aie obligation de réserve - ou pire - ne saches dans quel camp te situer? ...

que non point je n'ai pas ton talent avec les mots, et je suis plutot lapidaire en outre que rajouter à ta tirade ? tu as tout dis quant à ma réserve, mes lectures récentes me placent dans le camp de Martin

5 à 4 pour Jordan pourtant, si je ne me suis pas trompé dans mes comptes. Et je ne vois pas en quoi certaines démonstrations pèseraient plus que d'autres... La grenouille Martin veut se faire aussi grosse que le boeuf Jordan.

Tsss, tsss... Tu parles d'un talent! Alors que je procrastine depuis des lustres pour écrire enfin la nouvelle dont je rêve. Et puis, je me souviens des aventures d'un pistolero dans une taverne ultime où tu ne gardais pas ta réserve... M'enfin, faisons place aux représentants de Jordan! Car à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire...

n'éprouvant pas une passion dévorante pour l'un ou l'autre de ces auteurs, j'ai tout de même une préférence pour Jordan mais n'attendez-pas de moi un laïus pour défendre le père Jordan

Comment fais tu tes comptes, Gillo? Jordan: Mazrim, Gillo, Curunoir, Henki => 4 Martin: Dagor, Manticore, Zebulon, J5 => 4 Restent Hwi Noree, Gil Galad et Perrin que je n'arrive pas à classer. Sauf si tu comptes Perrin qui n'a pas encore lu Martin ?!? Et puis il ne s'agit pas d'un sondage, où l'on pourrait comptabiliser le talent d'un écrivain à l'aide de votes. S'il s'agit de succès, OK Jordan a gagné (il suffit de se baser sur le nombre de ventes), mais nous parlons littérature, très cher. Et de MARTIN! Affutez vos plumes ou vos rapières, c'est au choix. Car il va falloir argumenter, parer et toucher avant qu'un vainqueur se dégage !!!

Dommage qu'il n'y ait pas ici le smiley je lève les yeux au ciel... Et oui, je comptais mon frère. Sans compter que si Zébulon dit préférer Martin, il conseille Jordan. Et c'est ça le but du sujet au départ, non ? Conseiller l'une ou l'autre des sagas à Balder. Qu'on le fasse avec plus ou moins d'enthousiasme ne signifie pas qu'une intervention soit moins forte, surtout que dans un " camp " comme dans l'autre, certaines affirmations sont personnelles, je pense notamment à la cohérence de Martin, déjà malmenée ici plus d'une fois.

En tous cas, ils ont tous les deux de bons représentants à leur service pour vanter leurs mérites ! :lol

Alors, le Seigneur du Chaos invoque les Cavaliers de l'Apocalypse pour la Dernière Bataille. Au plus profond des Montagnes, le son des marteaux et des enclumes couvre les vociférations des forgerons. Les hérauts parcourent les Royaumes, jour et nuit. Des légendes oubliées, des contes pour enfant deviennent réalité. Les armées s'assemblent sous le commandement des Quatres pour une dernière confrontation... Hé bien oui, le maître céans me mande pour participer à cette Bataille opposant les nouveaux Dieux de la Fantasy, Jordan « Le nouveau Tolkien » (Arf !) et Martin, Seigneur du Tonnerre et de la Guerre. Que n'ai je déjà (mé)dit sur Jordan, ses recyclages trop voyants, son pseudo-féminisme vite rattrapé par un machisme des plus classiques, et surtout un récit dont l’entropie s’accélère parallèlement à la croissance des ventes, et dont le manque de densité finit par lasser même les plus endurants. Mais l’on m’enjoint de ne point être trop belliqueux sur l’usurpateur du Trône abandonné par Tolkien. Je réfrenerai donc - pour l’instant - mes ardeurs guerrières pour me faire plutôt le héraut de Martin. Même si je ne sais que trop bien que ma provocation ne saurait rester sans riposte. La lâme tirée du fourreau ne peut y retourner sans avoir gouté du sang de l’Ennemi… Alors, Martin ? Mes souvenirs résonnent encore du fracas des armes entrechoquées, des rancoeurs accumulées, de l’agonie des justes et des traîtres. Que de batailles, assassinats, succès avortés et destins ruinés promesse de futurs glorieux ! Cette complexité et cette violence dans ce tourbillon de hauts faits ont l’apparence du Chaos. Et pourtant le tout est orchestré de manière précise et millimètrée. Malgré l’éparpillement des lieux et la multiplicité des points de vues, la cohérence de l’ensemble reste manifeste dans la progression de la trame majeure. Le lecteur a l’illusion d’assister au déroulement de l’Histoire et pourtant il ne peut y rester étranger. Comment le pourrait-il, alors que le narrateur lui prend la main pour suivre au plus proche la destinée de ces hommes et ces femmes ? L’honneur destructeur, l’amour contre nature, la morale à géométrie variable, l’instinct de survie animal, les petites faiblesses et la force d’âme sont décrites sans concessions et avec talent par un G. R. R. Martin virtuose dans sa férocité ! Pour conclure, la lecture du Trône de Fer Martin nous fait gravir les marches vers le Vahalla , alors que l’attente de la suite de cette Saga est une véritable torture ! Et, n’était mes tendances sado-maso, je n’aurais pas offert mon âme à Martin. C’est donc en tant que serviteur totalement dévoué, que je vous invite à rejoindre nos rangs pour faire pencher définitivement la balance dans cette guerre au sort déjà joué d’avance… Sonnez haut cors, Tremblez mortels, Que le Ciel se déchire, Que les astres s'inclinent, Devant Georges R.R. Martin!!!!

c'est beau ce que tu dis J5, j'en suis tout ému, aux bords des larmes

De toute façon avec ma voix, Jordan reprend la tête. Pour moi il n'y a pas photo, je ne peux que soutenir Mazrim et tous les autres (les WoTeurs). Quand à ceux qui critiquent le fait que Jordan traine en longueur, qu'il fasse des scénarios trop compliqués, je ne peux que répliquer que c'est àa justement l'intéret: une super histoire, longue, pleine de rebondisssements et qui reste malgré tout cohérente. A bon entendeur salut.

j'ai fini le 5 français de Jordan et je suis à la fin du 4 français de Martin. Chacun a ses qualités et ses défauts, je crois quand même que je préfère Martin, pour ses personnages et pour son côté médiéval "crédible" (je suis un grand fan de Guy Gavriel Kay dans ses oeuvres pseudo-historiques, Al-Rassan, Sarance, Arbonne et Tigane). Quelques traits objectifs, à mon sens, qui les différencient. - Martin se situe dans un monde médiéval régi par la féodalité, avec des tournois et des batailles. En gros, on dirait l'Europe du moyen age, avec des gros mystères sur les bords (personnellement, j'ai la sensation que les vrais événements vont se dérouler au delà du Mur, ou peut-être en exil avec Daenerys...). Jordan est dans un monde plus Tolkienesque, à la politique plus floue. En outre, ses personnages ont quelquechose de plus oriental et de moins européen (voire les noms des postures d'escrime, au début du 3e tome français, et l'importance de l'épée au héron qui rappelle un sabre de samouraï.) - Si Jordan semble voter pour un climax et une accalmie à la fin de chaque volume VO, permettant ainsi au lecteur de souffler (à la fin du 2 ou du 4 français, on peut marquer une pause sans frémir), Martin est véritablement inhumain avec ses lecteurs ! la majorité de ses personnages sont en permanence dans des situations inextricables, et aucun dénouement même partiel n'est en vue pour aucun d'entre eux. J'avais résolu de le lire intégralement en poche, mais je suis à la fin du 4 et je crains de ne pas tenir, de passer à l'édition Pygmalion voire à la VO. - enfin, la différence déjà évoquée relative à la magie : marginal, ignoré du plus grand nombre chez Martin, le surnaturel est le pain quotidien des personnages de la Roue du Temps. voilà donc quelques éléments, en grande partie objectifs (du moins j'espère)

La politique chez Jordan, ça devient vraiment important, du moins complexe et détaillé de façon fort appréciable pour qui aime, par la suite, pour ne parler que de cet aspect.

Pfff... quand je vois ce que nous on a en service de presse... Ils cherchent personne, par hasard?? )

Nous n'avons plus de nouvelles de l'ami Balder depuis un moment, qu'a-t-il bien pu choisir en fin de compte ?

lol ! Effectivement ! APrès tout c'est pour lui que l'on se "chamaille". Sinon, la sortie des tomes 7 et 8 de WoT en poche chez POcket, va me permettre de reprendre la saga. Je compte bien en faire mon fil rouge de l'été en reprenant du début ! Mais c'est pas sur que j'ai le temps de tout lire ! Dagor Aglareb :hat

Je dois justement les critiquer tous les deux pour SF Mag mais j'attends encore mon paquet... :rolleyes Ah, ces jours fériés...