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Re: Critique ! [Le Bouffon de la couronne - T. Lafargue]

Posté : ven. 9 mai 2025 10:36
par terriblius69
Merci pour le message très complet circe, je m'étais vraiment mis à douter de ma lecture et de ma définition du viol.
On est loin du côté glamour souvent mis en avant dans de telles scènes et c'est peut-être ce qui met mal à l'aise mais cela me semble plus réaliste que le reste de la production et c'est finalement pas plus mal ?

Et surtout, il ne faut pas résumer ce roman à cet aspect et cette scène, il possède bien d'autres qualités même si effectivement, à la lecture du résumé, on peut attendre un regard peu plus critique sur le côté politique et social mais en fait, c'est principalement pour ses rebondissements et ses intrigues qu'il m'a plu.

Re: Critique ! [Le Bouffon de la couronne - T. Lafargue]

Posté : dim. 18 mai 2025 13:25
par circe
Je n'ai pas eu le temps de répondre avant, mes excuses :)

Erkekjetter : "Concernant les saignements, en fait, non, ça ne devrait pas se passer comme ça."
J'ai dit : "je ne pense pas qu’à cette époque les femmes soient prévenues que lors d’un premier rapport (ou des premiers) on peut saigner/avoir mal et que ce doit être flippant."
"on peut", pas on doit. J'accorde une réelle importance au sens des mots, et bien sûr que l'hymen n'est pas un opercule fraîcheur, que la croyance de cette "preuve" physique de l'histoire sexuelle d'une personne est une invention des hommes pour juger le corps des femmes et vérifier leur activité sexuelle. D'ailleurs comment pourrait-on même avoir nos règles s'il y avait un tel barrage ? Au lieu de cela, la forme peut changer avec l’âge, certaines d’entre nous ne naissent pas avec, il peut tout simplement disparaître lorsque nous atteignons la maturité sexuelle ou une grande variété d'activités peuvent l'étirer, l'assouplir ou le déchirer, de l'exercice à la masturbation. Toutefois, et après vérification (car vous l'aurez bien compris j'adore vérifier haha), des saignements peuvent survenir dans environ 43% des cas lors d'un premier rapport sexuel, notamment lorsque le vagin n'est pas assez lubrifié/que la personne n'est pas vraiment détendue du fait de son appréhension/anxiété (ce qui me semble d'ailleurs être le cas d'Asphodéline dans cette scène). D'où le "on peut", et pas on doit.

Et je t'en prie Terriblius69, je trouvais ça important d'apporter un éclaircissement à l'aide des citations car en effet ce n'est pas une scène convenue pour un roman.