Posté : mar. 1 avr. 2008 13:45
Au vu de la date du jour, j’ai tendance à émettre quelques doutes quand à la véracité de l’information… 

Et j'imagine que d'autres contributions doivent l'évoquer.Anne BESSON: La Tour sombre, un cycle au cœur de l'œuvreL’ensemble romanesque, aujourd’hui "bouclé", que constituent les sept volumes de "The Dark Tower" possède un statut très particulier dans l’œuvre de King : tout en se distinguant au sein de sa production (le choix de les poser pour l’essentiel dans un monde fictionnel, "l’Entre-Deux-Mondes" complexifiant la nature générique de ces romans), le cycle en vient pourtant rapidement à multiplier les liens avec ses autres œuvres… pour finalement toutes les accueillir? Si l’ensemble "monumental" nous intéresse comme superbe illustration de la tendance du cycle à l’expansion et à la circularité infinie, il présente en outre l’intérêt de permettre le repérage de grandes inflexions dans les techniques et les ambitions de King au long de sa carrière — sa rédaction s’est étendue sur une quarantaine d’années, et l’auteur s’est beaucoup exprimé à son sujet. Nous montrerons en particulier le passage de la production de cycles peu coalescents et enchâssés les uns dans les autres — faisant de l’œuvre de King un réseau — à leur absorption dans un « autre monde » infiniment accueillant, qui s’avère n’être autre, explicitement, qu’une concrétisation de l’imaginaire scriptural.Grégory BOUAK: Stephen King, auteur de "dark fantasy"»: sur les traces de l'Homme noir, du Fléau à La Tour SombreClassé tantôt en science-fiction, tantôt en fantastique, tantôt en fantasy, le cycle de La Tour Sombre, œuvre-phare englobant la quasi totalité de la production kingienne, est également considéré comme de la "dark fantasy". Ce domaine mystérieux, situé à mi-chemin entre le merveilleux, le fantastique et l’horreur, mérite d’être exploré plus avant afin de mettre en lumière, dans La Tour Sombre, Le Fléau et Les Yeux du dragon, la résurgence de l’horreur gothique, apanage de Stephen King, au sein d’un univers plutôt estampillé science-fiction et fantasy. Ces trois romans, unis par la présence de "l’Homme Noir", personnage récurrent et sorte d’emblème de la dark fantasy, permettent à l’auteur de s’illustrer dans un sous-genre de l’imaginaire original et composite qu’on pourrait appeler l’"horreur épique".
Ça m'a semblé être l'endroit le plus appropriéGillossen a écrit :Parmi les sorties Bragelonne du mois, j'ai aussi reçu cet ouvrage un peu à part, "Colloque de Cerisy, autour de Stephen King, l'horreur contemporaine", qui propose deux articles sur la Tour Sombre
Maudits soient les clowns !
Je conseillerais même d'aller jusqu'a la moitié du tome 3. Alors oui c'est "batard" comme découpage, mais c'est la que tout commence a se mettre en place.Aprés c'est sur que si on n'accroche pas, il faut pas se forcer. La tour Sombre est vraiment un cas a part dans la bibliographie de King. Il me reste encore le tome 7 a lire, mais j'ose pasalmaarea a écrit :Epreuve du premier tome douloureuse (ce que ça m'a paru long pour un tome aussi court...) mais passée ! Pour un auteur ayant l'étiquette "maître du divertissement" cette entrée en matière est vraiment ardue, notamment les passages virant au machin très ésotériqueMoi qui m'attendais à quelque chose dans le goût des Yeux du Dragon, j'ai été plutôt surprise !Sur les conseils de Publivore je vais tenter le 2e tome pour voir si je poursuis l'aventure ou si le monde déliquescent de la Tour Sombre aura eu raison de moi