Bonjour à tous, :)Je vous avais promis des nouvelles quant à l'avancée du projet de reprise éditoriale française du livre Malazéen. Je vous en donne aujourd'hui, et vous verrez que si tout n'est pas rose (voire que si tout semble assez noir), tout espoir n'est pas encore perdu, loin de là

.Je peux désormais lever le voile sur l'identité de l'éditeur qui s'était dit un temps intéressé par la reprise du cycle puisqu'il est désormais clair que le projet se fera sans lui : il s'agit de Mnémos. J'ai été très régulièrement en contact avec Frédéric Weil durant les mois précédents, nous avons longuement échangé, et nous nous sommes même contactés assez longuement par téléphone vers le mois d'Avril. Le projet semblait initialement bien parti, ce d'autant que la première tentative de financement participatif de Mnémos a été largement couronnée de succès avec Jadis. Néanmoins, Frédéric Weil a préféré se désengager il y a un peu plus d'un mois. Je lui ai proposé nombre de solutions, je crois qu'ils ont vraiment pris le temps de réfléchir, mais pour eux le projet était trop risqué, notamment au vu des ventes "catastrophiques" de Calmann-Lévy à l'époque. Voilà. Je suis donc bien sûr très déçu par ce revirement, mais je comprends aussi qu'une structure de taille moyenne comme Mnémos n'ait pas eu envie de prendre des risques éditoriaux par les temps qui courent.Nous étions quelques uns dans la confidence, Gillossen bien sûr, Merwin, Guigz, Marc Simonetti et moi-même. Bref, nous y avons cru, mais c'est ainsi.En début d'année, j'avais ratissé large auprès de la plupart des éditeurs "majeurs" en fantasy pour savoir s'ils étaient intéressés en ayant d'emblée laissé de côté les petites structures qui n'ont pas les reins suffisamment solides pour supporter l eriesque d'un plantage. Outre Mnémos, personne n'avait souhaité donner suite. La plupart des éditeurs ne m'avaient pas répondu. L'Atalante m'avait néanmoins écrit pour me signifier que, là encore, le projet leur semblait trop "gros" pour eux. Seul Bragelonne a un temps hésité, j'ai échangé quelques mails avec l'un des responsables éditoriaux, mais ça ne s'est pas fait. Trop risqué, là encore, de s'attaquer à une grosse saga (10 tomes, soit risque éditorial multiplié par trois ou quatre) qui s'est déjà plantée deux fois en France, malgré toutes ses qualités.Bien, maintenant la lueur d'espoir

. J'ai réussi à contacter l'agent d'Erikson et à lui exposer le projet, et celui-ci s'est dit plus qu'intéressé. De ce fait, maintenant que les droits du cycle vont revenir aux anglais (au 31 décembre), il va prendre contact lui-même avec ses interlocuteurs français habituels au sein des maisons d'édition Fantasy et refaire un tour du propriétaire en appuyant le projet et en négociant probablement des droits plus resserrés. Notez qu'il y a déjà une piste possible (non, je n'en dis pas plus), même s'il faut rester très prudent. Résultat des investigations au plus tard début janvier, peut-être plus tôt en cas de bonne nouvelle (sauf si l'éditeur veut rester discret).Enfin, ayant tourné le problème dans tous les sens, il me reste à envisager d'autres options si les négociations actuelles échouent. La première serait de passer par un éditeur non spécialisé en Fantasy (là encore, j'ai peut-être une piste), et la seconde serait d'envisager des méthodes d'édition alternatives.- Soit l'édition à compte d'auteur chez un éditeur fantasy... en sachant que cette solution serait risquée financièrement pour ma pomme et que le crowdfunding serait plus "volumineux". Sans parler du fait qu'il faudrait trouver un éditeur qui soit d'accord. Le principe : j'avance la totalité des frais à l'éditeur (droits, relecture, impression, distribution, promotion), et je récupère l'intégralité du prix des ventes, qui viendrait, si tout va bien et si le livre se vend, combler la somme avancée. Bref, je préférerai éviter

- Soit l'auto-édition. Mine de rien, il y a peut-être, et même sans doute, une porte de sortie à ce niveau-là. Il faudrait trouver un éditeur spécialisé dans ce genre de produits (il y en a quelques uns), convenir d'un tirage limité et d'une distribution limitée (via un site web et/ou les grandes plate-formes en ligne), quitte à retirer ensuite d'autres volumes et à envisager une distribution classique si le succès est au rendez-vous, en sachant par ailleurs que le plus gros des tirages servirait de récompense pour ceux qui auront participé au crowdfunding. Le fait est que l'agent d'Erikson n'est pas opposé à cette solution si rien ne se concrétise par ailleurs, restera à connaître ses exigences en terme de tirage minimal. Mais il est bien conscient qu'une opportunité comme celle-ci de voir publier le Livre Malazéen en français ne se représentera pas deux fois. Je reste donc assez confiant.
