Elbakin.net

Moi je trouve que les annonces des attaques ça peut tout à fait se défendre dans un contexte différent d'un habituel moyen-âge occidental, où ça ne se faisait pas trop...mais ici, avec l'ambiance japonisante, c'est passé comme tout à fait naturel je trouve. :)Enfin moi ça m'a pas choqué...

Gillossen a écrit :Sylvadoc m'a devancé pour donner les références. Si le premier tome de cette trilogie, Aquatica donc, est sympa, les deux autres sont tout bonnement superbes, surtout le dernier. Corinne sait déjà ce que j'en pense en détails, voilà pourquoi je me permets de redonner mon avis ici. Quant au résumé façon quatrième de couverture, ça devrait arriver avec le mini-site dont on parlait plus haut. Ah, mettre en veilleuse Archibald et Elbakin... Archy, c'est un cas à part de toute manière, mais Elbakin, c'est tout de même une autre histoire...

Tout au long de ce long discours, le visage d'Elakamesh avait viré au grenat, de honte et de colère. Ses mâchoires s'étaient roidies, ses poings étaient serrés... Mais les larmes coulaient sur son visage encore juvénile. Lorsque le jeune homme eut terminé, ses amis durent se jeter en travers pour l'empêcher de bondir sur Je'leoram. « Mensonges ! Tout ceci n'est que mensonges ! Infâme roquet ! Vous ne souillerez pas l'honneur de ma soeur de vos élucubrations obscènes ! Je vous défie ! » s'écria-t-il, la bave aux lèvres. Le duel avait été interdit il y a plus de deux siècles sur décision de l'Empereur. Okûn le savait très bien, puisque son souverain le lui avait rappelé en personne en lui confiant cette mission. Surveiller le bon déroulement de l'affrontement entre Paladius et Elakamesh. Aussi le jeune homme se tenait-il assis sur la fourche de deux branches d'un gigantesque peuplier, dissimulé à l'abri des regards dans cette inconfortable position. Telle était sa première mission depuis que l'Empereur lui avait remis Eschâton, en récompense de ses victoires sur les champs de bataille au-delà des mers... Okûn avait rêvé mieux. Il ne comprenait pas très bien pourquoi il fallait que ses deux-là livrent combat. Peu importait qu'il mente ou qu'il se vante d'une pareille vérité, Je'leoram était coupable. Si son adversaire n'avait pas été si prompt à se laisser aller à la colère, il aurait pu s'en plaindre à l'Empereur, et tout chef de la Garde qu'il était, Paladius aurait été condamné sans faute. Mais celui-ci avait parfaitement su se mettre à l'abri de cette menace en se jouant des émotions du si jeune nobliau. D'un an seulement son cadet, il était bien moins habitué aux roueries de la cour que Je'leoram, malgré sa si précieuse ascendance... Pour cela, Okûn ne le plaindrait pas, lui-même connaissait si bien le traitement qu'il réservait à Paladius. Encore dusse-t-il endurer plus cinglants verbiages. Elakamesh allait certainement mourir ce matin, dans la lumière du soleil levant. Et cela demeurait une punition trop cruelle pour ce qu'il avait pu dire. Devoir supporter les paroles de Je'leoram était un châtiment suffisant, aussi bien pour son coeur que pour son honneur. Il fallait croire que le chef de la Garde avait voulu provoquer ce duel depuis le début. Ils étaient tolérés pour les gens de la noblesse, et le blond bretteur avait bien l'intention d'en profiter. Ses deux témoins et son héraut, portant haut ses couleurs étaient déjà auprès de lui. A quelques pas de là, le jeune héritier de la Maison de l'Auroch avait revêtu son armure, et on lui passait son petit bouclier rond sur lequel brillait son emblème cuivrée. Visage fermé, il n'avait sans nul doute pas trouvé le repos du sommeil depuis deux jours. Paladius au contraire, était aussi rayonnant que d'ordinaire, Oldinnaran étincelante sous la caresse de l'astre du jour. « Votre soeur n'est pas là ? Je croyais que vous l'auriez choisie pour être votre témoin... », osa-t-il interpeller Elakamesh. Il était peu dire qu'il n'apprécia pas que son adversaire n'éprouve aucune gêne à lui adresser encore la parole. Le jeune général perché de manière bien incongrue dans un arbre à les observer, pas plus que lui. Okûn avait une main sur son étrange épée et eut brusquement envie de sauter à terre pour empêcher les deux autres de se battre. Il ne savait que trop bien que Je'leoram ne s'arrêterait pas au premier sang, quitte à prétexter que ce n'était pas ce qu'il avait voulu faire, infliger une blessure mortelle à son adversaire. « Bâtard ! cracha Elakamesh entre ses dents. Ma soeur est partie hier pour les Monts Ezarath, afin d'être purifiée de vos tourments. - Être purifiée ? Mais je l'ai déjà gratifiée de ma précieuse onction ! rétorqua le jeune chef de la Garde avec un sourire écoeurant. - Vous allez mourir pour ces mots comme pour les précédents, misérable ! Revêtez donc votre bouclier, et que le duel commence ! »Le sourire de Paladius s'agrandit encore, pour se figer avec une expression de dédain. « Alors, allons-y. Je n'ai pas besoin de bouclier, n'attendons pas plus. - Comptez-vous m'humilier plus avant ! Battez-vous selon les règles ! Prenez votre bouclier ! C'est la règle ! » s'emporta Elakamesh, ses gens particulièrement incommodés.Le jeune homme gesticulait, menaçant, mais son armure donnait soudain l'impression d'être trop massive pour lui et ses épaules de jeune freluquet. Son héraut avait la mine la plus sinistre, comme s'il avait déjà vu la mort de son maître... Cette mort qui leur faisait face depuis qu'ils étaient arrivés dans les jardins. Je'leoram Paladius. Et Elakamesh s'écroula dans l'herbe et son lit de rosée avant même qu'ils se soient éloignés de lui. Pareil au lion rugissant qui décorait le pommeau de son épée, le chef de la Garde avait bondi sur son adversaire, Oldinnaran transperçant de part en part son armure. Je'leoram avait frappé férocement. « Non, je n'aurais pas recours à mon bouclier. Ne vous avais-je pas dit que ce serait inutile ? » lança-t-il à son adversaire. Le plus jeune héritier de la Maison de l'Auroch se vidait de son sang, ses pupilles déjà tournées vers un autre monde... Paladius ploya un genou à terre, et lui murmura à l"oreille. « J"irais moi-même apprendre la nouvelle à votre soeur, lui confia-t-il d'un ton doucereux. Et qui sait, peut-être que je pourrais quelque peu apaiser son affliction... Croyez bien que je m'y emploierai sans faute ! »Il avait dit cela avec un calme intact, affichant une fois de plus une maîtrise totale de ses émotions. Elakamesh, toujours conscient, fut pris de convulsions en l'écoutant faire cette odieuse promesse de la façon la plus solennelle qui soit. Des larmes couraient à nouveau sur ses joues alors qu'il goûtait pour ses derniers instants à la fraîcheur de l'air. Mais le pli cynique et amusé de la bouche de son assassin le tourmentait par-delà les premiers voiles de la mort... Tue-le ! Tue-le maintenant ! N'attend pas ! Okûn manqua de perdre l'équilibre et de révéler sa présence. Eschâton ne s'était jamais manifestée avec une telle violence et une volonté si affirmée. La noire épée s'était adressée à lui sur un ton proche du commandement. Tue-le ! Tue-le ! Tue-le ! Tel est son châtiment ! La Mort ! La Mort, n'attends pas pour la donner ! Frappe, tue !

Je crois comprendre ce que tu veux dire, mais je crois que tu associes à tort l'ensemble des descriptions, notamment des jardins, avec le personnage de Dame Padhira en particulier, et là, ça n'a rien à voir pourtant. .

nan nan nan nan je me suis mal exprimée ..l'image que je donné c'était pour les descriptions chargées ,pas pour dame Padhira .Bon je vais lire le suivant .

Le coté sans coeur de Paladius m'a bien plu (esperant qu'il ne soit pas le stereotype du mechant sans coeur)L'epee qui parle c'est cool et ca promet pour la suite !!!Par contre y'a un ou deux points de détails qui m'ont génés dans cet extrait : Le mot "Roquet" qui fait assez hors contexte et m'a surpris et pas plus. Et aussi une habitude dans les extraits, mais un peu plus frappante dans celui ci, par moment je ne sais plus tres bien à qui correspond le "il" d'une phrase car les deux protagonistes sont cités dans la phrase precedente. Et il me faut relire les 2 phrases ensembles ce qui est dommage car gene à la fluidité de la lecture.Le moment dans l'extrait dont je parle "Il était peu dire qu'il n'apprécia pas que son adversaire n'éprouve aucune gêne"Voila pour un avis de public de base, à chaud.En tout cas je vais toujours l'acheter dés qu'il sort ce bouquin.

j'me disais que le but de ce forum c'etait receuillir les avis pour t'aider, donc je donne le mien sur ce point precis.Voili Voilou

Gil-galad a écrit :Un point commun à tous les extraits je trouve, c'est que l'Empereur a l'air de vraiment mener la danse, mais même pas forcément en se tenant dans l'ombre. Vous me direz, c'est l'Empereur, c'est normal qu'il se sente intouchable d'un certain côté.