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J'ai lu un tome de cette saga quand j'étais plus jeune. J'avais adoré! Ca s'appelait "Le royaume de Lankhmar" si je me souviens bien. Ca doit être en fait "Les épées de Lankhmar"
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Je viens de terminer le quatrième tome du cycle des épées. C'est celui que j'ai préféré. Quel plaisir de retrouver le Souricier Gris et Fafhrd!Les aventures ont toujours aussi passionnantes à suivre. J'ai particulièrement aimé la courte mais excellent partie intitulée Les deux plus grands voleurs de Lankhmar assez drôle (pas pour nos deux héros par contre!). Vivement le cinquième!Zedd

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J'ai fini le 4eme tome, et c'est toujours un plaisir de retoruver le duo le plus roublard que je connaisse en fantasy. J'ai adoré moi aussi la nouvelle "Les deux plus grands voleurs de Lankhmar", mais aussi "Les seigneurs de Quarmall", rondement menée. :) Ca selit facilement, avec plaisir, c'est rythmé et on n'arrive pas à décorcher. Vivement septembre pour le 5eme :)

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Merci pour la critique mais je crois que je passerais mon tour...Je n'ai pas envie de sentir ce "goût de trop peu" et préfère rester à l'oeuvre d'origine dont la rééd du cinquième sort ce même mois!Zedd

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Je l'ai lu dans le bus cet après-midi. :)Et je rejoins tout à fait Sylvaner. C'est sympa, mais Mignola ou pas (Lankhmar est fidèle à elle-même, mais la tronche du Souricier, ouch !), je préfère cela dit les romans, et de loin. Bizarrement, je me serai presque ennuyé en lisant "Jours maigres à Lankhmar", pourtant ma nouvelle préférée entre toutes.

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Cadeau de Noël oblige... ^^Eh bien, pour ma part, j'avoue que cette adaptation m'a conquise! Les nouvelles qui composent le Cycle des Epées sont de celles que j'ai lu, il y a bien longtemps (plus ou moins 10 ans), alors que naissait tout juste mon intérêt pour la fantasy. A cette époque, j'étais véritablement tombée sous le charme du Souricier gris et de son ami Fafhrd. Puis, Robert Jordan, George Martin ou Robin Hobb, entre autres, sont passés par là... Mes goûts en la matière ont évolué... Et lorsque j'ai tenté de me replonger dans les écrits de Leiber, j'ai été profondément déçue. Je ne parvenais plus à retrouver dans les aventures de nos deux amis ce qui m'avait tant plu lors de ma première lecture. Or, voici que j'ai découvert les planches de Mignola! Le style de ce dessinateur ne m'a jamais particulièrement séduite, mais pour l'occasion, je dois dire que j'ai beaucoup apprécié! Il y a quelque chose dans le style de cette BD que je trouve très bien adapté au ton des récits de Leiber, mélange de fantasy et de fantastique. Et chose étrange, la lecture de cette adaptation m'a permis de me replonger dans les textes originaux avec un réel plaisir cette fois! Comme si les planches de Mignola m'avait préparée à la transition entre les romans de fantasy plus récents et l'oeuvre de Leiber.Je ne sais pas, au final, si je dois conseiller ou non cette adaptation du Cycle des Epées, mais d'un point de vue tout personnel, je lui réseve une place de choix dans ma bibliothèque. Parce qu'elle m'a en quelque sorte réconciliée avec un style de narration et d'histoires, que j'ai beaucoup aimé à une époque et que j'avais, durant un temps, perdu de vue. ;)

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Je viens de terminer le tome 5 du cycle des épées et cette nouvelle lecture 10 ans après la première est ma foi toujours aussi agréable. Les deux héros sont très drôles et ont une absence totale de sens moral fort réjouissante. J'ai particulièrement apprécié la nouvelle de la cruche relatant la poussée de fièvre religieuse de Fafhrd et le roman relatant l'invasion de Lankhmar par des rats.

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john doe a écrit :et le roman relatant l'invasion de Lankhmar par des rats.
Un grand moment ! :)Je me souviens encore de ma première lecture... C'est un pan du cycle assez dérangeant et fascinant à la fois... sans oublier toujours un peu d'humour. ;)

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Je viens d'achever la lecture du premier tome, composé donc de trois nouvelles, les deux premières présentant les deux personnages principaux et la dernière mettant en scène leur légendaire rencontre.La première nouvelle m'a assez emballé. L'univers glacé de la tribu natale de Fafhrd est merveilleux, à la fois horrible (ah ces femmes des neiges, sorcières jalouses, dominatrices et pourtant, dans le fond totalement dépendantes de leurs hommes) et magnifique, sauvage et fier. La première apparition de Fafhrd est tout bonnement excellente et pose un personnage qui plaît immédiatement par son tempérament et sa façon d'être. Par comparaison, la deuxième nouvelle qui présente le Souricier Gris est bien moins exaltante. Pas assez développée et/ou trop classique, elle se dépasse rapidement pour entrer dans le vif du sujet. La rencontre de ces deux héros et ce qui s'ensuit, notamment la chute de ce premier volume, nous renvoient heureusement dans de plus hautes sphères de lecture ^^Je dirais, pour le moment car les autres volumes ne sont pas encore tombés dans mon escarcelle, que tout ceci est classique dans le sens noble du terme. On n'y verra probablement pas de grands jeux tortueux, des énigmes politiques incroyables ou des personnages à la psychologie défiant le professionnalisme des abonnés du divan, mais il y a là une force tranquille, un ton rafraichissant qui laissent couler la lecture comme une eau vive. On a beau comprendre bien plus rapidement que nos deux bravaches de héros comment va se conclure l'histoire, la magie marche quand même.Bon, je dois dire aussi qu'en dépit de mon plaisir à lire des ouvrages proposant des intrigues particulièrement élaborées, je n'ai jamais renié la grande Aventure (avec un grand A), faite de héros gouailleurs, de femmes dangereuses, de temples antédiluviens où se pratiquent encore des rites impies, de guildes de voleurs, de sorciers méphitiques ou de barbares riant au milieu des carnages par eux provoqués :lol: D'où le plaisir que j'ai à découvrir cet univers !

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Bon, le deuxième tome vient également de passer à la trappe. Je ne reviens pas sur l'impression générale que j'ai donnée précédemment et qui est confortée par la lecture de ce deuxième volume. Les récits sont clairement inégaux, en termes de facture certes mais également de thématique ou d'ambiance : on passe de récits d'aventure sympathiques que n'aurait pas renié un MJ autour d'une bonne vieille table de jeu de rôle (Les Joyaux dans la forêt ou La Tour qui hurle, avec leurs bâtiments énigmatiques et mortels) à des passages plus ésotériques (Le Rivage désolé, qui emmène nos aventuriers possédés loin de tout), ou au contraire un peu fous (le Bazar du Bizarre et ses extra-terrestres marchands de tapis).Ma préférence va à l'Ile Naufragée et son histoire de vikings pourchassant une île perdue dans les flots, classique mais avec des sonorités plaisantes dans sa conclusion (non je ne vois pas R'lyeh partout ^^), mais également au Prix de l'oubli qui, s'il n'est pas en lui-même un récit extraordinaire, augure un tournant majeur dans la vie de Fafhrd et du Souricier Gris.Bref, toujours un bon moment plaisant et facile à lire, idéal pour caler entre deux lectures plus denses :lol:

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Voilà, lecture terminée du cycle majeur de Leiber, les deux derniers tomes formant une sorte de long roman. On retrouve avec plaisir les deux héros les plus libidineux de la fantasy en route pour de nouvelles aventures cette fois loin de Lankhmar. Le dernier livre, the knight and knave of swords, interroge le lecteur sur le futur des héros. Comment être quand on a été, à quel destin peut aspirer un héros qui a contre toute attente survécu à tout ce que la vie/le destin lui a envoyé? Doit-il (ou peut il) se contenter d'une vie sédentaire et paisible ?Le ton du récit se fait plus grave, mais avec toujours cette note d'humour et de dérision propre à Leiber et qui rend les aventures de Fafhrd et du Souricier toujours aussi attrayantes.:)

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Personnellement, je garde tout de même une tendresse particulière pour les nouvelles. Sans doute le plaisir de la découverte et une plus grande "naïveté" de nos héros. :)

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C'est assez inexplicable que Bragelonne ait abandonné ce cycle culte ! :(C'est d'autant plus lamentable que la publication a cessé au bout de 5 tomes sur 7 : ils pouvaient pas faire un effort !A ce niveau je ne crois pas au syndrome "Soleil" (confère le concept de Zedd : on édite tout ce qu'on peut, et on ne poursuit que les titres qui sentent l'oseille à plein nez).Faut-il y voir d'autres choses comme des remontrances du type famille de France ? (Fritz Leiber a arrosé son cycle de grandes doses d'érotisme...)Désolé de faire le rabat-joie... Je reviendrais plus tard sur tous les bons souvenirs que m'a laissé cette série (dont j'avais gagné les titres en livres de poche avec Dragon Magazine, ce qui me rajeunit guère !)