J'ai enfin pris le temps de lire
La huitième couleur, après avoir lu
Les Ch'tits hommes libres,
Le Chapeau de Ciel et
L'Hiverrier ! Je ne sais pas si j'aurais pu apprécier ce livre, chargé de détails, de références, d'explications sur ce monde, si je n'avais pas eu une bonne entrée dans cette série auparavant avec les aventures de Tiphaine Patraque.J'ai trouvé quand même beaucoup de différence par rapport aux livres que j'avais déjà lus de Terry Pratchett, sans doute parce que c'est le premier des Annales du Disque-monde. Si l'humour était là, la parodie de la Fantasy également, je dois dire que j'ai eu un peu plus de mal à m'attacher à ces personnages, contrairement à Tiphaine Patraque, aux Nac Mac Feegle et aux sorcières. Si je les trouvais intéressants dans leur personnalité et leur évolution au fil des parties, je me sentais tout de même un peu en retrait, même si j'avais beaucoup de peine pour Rincevent, entrainé dans des aventures qu'il ne souhaitait pas, mais qu'il était obligé de subir ! La lecture est quand même très plaisante et m'a permis d'en apprendre plus sur l'univers du Disque-monde et de rencontrer des personnages dont j'entendais parler depuis un moment ! Par ailleurs, les apparitions de la Mort sont toujours aussi mémorable, il a une vraie personnalité bien plus éloignée que celle qu'on lui prêterait !

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Petit bémol : cette fin dont je n'ai pas tout saisi le sens et qui nous laisse sans trop de réponses. À la fois la référence à Rincevent qui doit une nouvelle fois subir sa descente dans l'univers, sans avoir eu le choix, était excellente et poursuivait un peu plus l'originalité du personnage, mais j'ai l'impression que ce roman n'a pas réellement de fin, ou bien je n'ai pas tout compris. Où est passé Deuxfleurs ? Thétis ? J'ai l'impression d'avoir loupé un morceau !
