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Apprécié par plusieurs elbakiniens, chaudement recommandé par Gillossen, je me suis lancé dans le Livre des Abysses de Sam Sykes.Verdict : je n’ai pas accroché, et j’en suis navré. :(Donc je serais nettement moins dithyrambique que mes prédécesseurs.Annoncé comme faisant partie de la nouvelle vague fantasy, j’ai bien vu la parenté entre Joe Abercrombie et Sam Sykes, mais autant j’ai bien kiffé la 1ère Loi, autant le Livre des Abysses ne m’a pas beaucoup emballé.Les raisons de cet échec : le manque d’immersion ! :mellow:On nous catapulte dans un abordage où brille un groupe d’aventuriers qui se connaissent parfaitement mais dont lecteur ne connait rien (et on n’en sait guère plus sur ce qui les ont (ré)unis à la fin des 550 pages). Bonjour pour se raccrocher à quelque chose !J’aime bien quand cela démarre pied au plancher : Howard, les Ravens, la Compagnie Noire… ... Mais ce flou artistique dure quand même 200 pages !Je me disais qu’on partait comme pour le Sur des Mers Plus Ignorées de Tim Powers (qui commence aussi par une bordélique scène d’abordage) pour un joyeux foutoir, mais les explications rationnalisantes à la fin de 1ère partie ont cassé ce potentiel joyeux bad trip.En fantasy, j’apprécie les bonnes atmosphères mais le roman est composé aux ¾ de dialogues :pour donner vie aux personnages c’est bien, mais pour distiller une ambiance c’est très moyen...Je suis pas fan des descriptions à rallonge mais là il n’y a quasiment pas description du tout… remplacées par un sens du verbe savoureux certes (qui ne devait pas du tout être facile à transposer dans la langue de Molière, donc bravo au traducteur) mais qui au bout de quelques centaines de pages finit par devenir lassant sinon soulant.En fantasy, j’apprécie les bons univers mais là on est dans le minimalisme :Un bateau, une île, une tour et point barre... C’est quand même superficiel pour 550 pages !(j’ai peine à comprendre pourquoi Vermithrax a parlé « d’un univers suffisamment grand pour qu’on aie envie d’en savoir plus », parce que justement il n’existe absolument pas d’univers au-delà de la bulle de réalité formée par le groupe d’aventuriers)En fantasy, j’apprécie les bonnes intrigues mais là aussi on est dans le minimalisme :un porte / monstre / trésor maritime où il faut récupérer un objet gardé par des forces démoniaques rien de plus rien de moinsUn groupe d’aventuriers calqués sur les standards Donjons et Dragons qui passent son temps à s’envoyer des piques et à se mettre sur la gueule, et qui s’en sort en dépit du bon sens malgré des séries de décisions plus foireuses les unes que les autres…… Gillossen va me haïr mais cela me fait quand même furieusement penser à une version trashy du Donjon de Naheulbeuk ! :DNon que l’initiative soit pour me déplaire : mais non seulement on ne sait parce ce qui a réuni ces personnages antagonistes, mais en plus ils se « haïssent » tellement les uns les autres qu’on a peine à croire qu’ils ont survécu à 1 an de cohabitation...La récurrence des remarques d’ordre « scatologique » m’a bien fait soûlé par moment aussi… :(
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Pour autant je me suis pas totalement ennuyé non plus:c’est plutôt bien écrit, c’est dynamique, les dialogues incisifs font souvent mouche, on s’attache aux personnages, le bestiaire est original (fourriers, abysmyth, infernels, Hurleur des Profondeurs : j’ai eu du mal à imaginer toutes ces foutues bestioles !)Ce n’est pas un hasard si j’ai trouvé la dernière partie nettement plus lisible :moins de dialogues sarcastiques, des aventuriers qui se mettent un peu moins de bâton dans les roues, davantage de descriptions, un scénario qui s’étoffe, des personnages qui se dévoilent un peu plus…... Mais on pouvait sans doute en arriver là avec 100 à 200 pages de moins !Pour l’instant une mauvaise histoire bien écrite ? (Digarl copyright)On sent bien le potentiel de l’auteur mais cela reste encore à la fois trop bordélique par certains aspects et trop superficiel par d’autres aspects pour m’enthousiasmer : je vais rester cohérent avec moi-même en lui attribuant un 6,5/10...Un « sale gosse talentueux » assurément, mais pas convainquant pour l’instant ! :rolleyes:A moins, comme je mentionne souvent Belgarion quand il n'a pas accroché à un livre, que cela ne soit moi qui n'était pas dans l'état d'esprit adéquat pour apprécier ce 1er roman de Sam Sykes... qui sait ?Désolé par avance si j’ai pourri le groove de ceux qui ont bien kiffé ce livre. ;)PS :C’est absolument anecdotique, mais j’ai aussi trouvé un défaut qu'on retrouve en BCF, à savoir la présence de trucs qui n’ont rien à faire dans un univers qui se veut médiéval : café, brandy, whisky, rhum…EDIT : 04/01/12Pas de soucis à ce que quelqu'un réédite discrètement les messages par derrière, mais accompagner les modifications d'un petit mot expliquant le pourquoi du comment histoire de faire de la pédagogie/prévention cela serait bien aussi...(car effectivement trop de caractères en gras pour un message pas spécialement long, cela piquait un peu les yeux)

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@ Goldberry (et merci pour le lien ;))"everyone hates everyone" : cela résume assez bien le "bad trip" des antihéros de Sam Sykes.Les loosers dérangés qui passent leur temps à s'envoyer bouler les uns les autres, j'ai plutôt bien aimé au départ... ^_^... Mais au bout de 550 pages j'étais bien saoulé ! :wacko:Autant de 2ème degré seraient pour moi mieux passé dans le format Garrett ou Taltos (200/300 pages maximum ndt) :- l'un propose l'un le cadre de la ville de Tonnefaire et une ambiance Roman Noir- l'autre propose la cité d'Andrilankha et une ambiance capes & épées version canailles et fantasy à capuche.Or Le Livre des Abysses ne nous propose pas grand chose d'autre que des sarcasmes sur le double de nombre de pages...C'est bien dommage car j'ai senti un style certain et un bon potentiel malgré tout !
Pour le reste, je préfère ne pas prévenir Gillo de ton message tant qu'il n'a pas rendu le tome 2. tongue
Tant mieux, vu que je sens qu'il va me tomber dessus à bras raccourcis dès qu'il reviendra sur le forum... :calimero:

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Lu et franchement bien aimé. Certes, l'histoire est minimaliste et ressemble beaucoup à un scénar de Dungeons et Dragons, avec les spécialités bien définies de chaque personnage......A ceci près que ce serait une partie de JDR dans laquelle les joueurs ne s'apprécient pas ! Situation beaucoup plus crédible que le groupe d'amis qui part à l'aventure. Ici le groupe est une somme d'individus qui ne sont ensemble que pour l'argent (et pour survivre au prochain combat !). Des "relations de travail" en somme.Cela a déjà été dit, mais Sam Sykes a un vrai talent pour les dialogues, qui portent le roman.La première partie est très réussie, avec la très longue bataille navale. La deuxième partie débute par un petit coup de mou
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, mais après les choses repartent de plus belle.Peu d'informations sur le passé des personnages (j'imagine que le deuxième tome nous en apprendra davantage), et ce n'est pas plus mal car cela évite de casser l'action.Un premier roman plus que prometteur. Avec un chouïa plus de descriptions on pourrait tenir là un très bon auteur.:)Pour reprendre Zedd : une fraîcheur et une pêche d'enfer, et un auteur qui "nous propose une fantasy bordelique, mais foncièrement généreuse et attachante".

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Je profite que John Doe ait donné son avis pour ajouter les 2 ou 3 trucs qui me sont revenus à l'esprit :
Zedd a écrit :Oui, One piece, et le manga en général. Dans la gestion des retournements de situations, dans la façon dont les héros, sous leur aspect de minables accomplis, se révèlent en fait « super forts », dans la construction de ces dialogues qui n’en finissent plus, tout cela m’évoquait le manga. Des combats épiques interminables (le premier fait plus de 200 pages !) aux méchants qui dévoilent leur plan diabolique alors qu’ils sont sur le point de tuer le gentil, en passant par les aventuriers qui ne sont ensemble parce que sinon ils seraient seuls, ou aux DIALOGUES EN CAPITALES, tout coïncidait à me rappeler le manga de Eiichiro Oda. De la fantasy écrite selon les codes du manga, il faut le lire pour le croire !
Je suppose que c'est le côté aventure maritime qui a fait que Zedd a comparé Le Livre des Abysses à One Piece en particulier, mais effectivement la comparaison avec le manga tendance shonen est bien vue :- scénario ultraclassique, univers minimaliste (juste ce qu'il faut pour donner un cadre aux aventures des personnages) - intrigue centrée sur un groupe d'(anti)héros bad-ass et leurs combats répétitifs / interminables- des méchants verbeux de plus en plus puissants, méchants et terrifiants... grosbills quoi !(ce qui n'est pas forcément des défauts rédhibitoires en fonction du format choisi)Autre remarque, je ne sais pas si c'est une erreur d'édition mais la dernière page avec son gros blanc initial est incompréhensible...Enfin, Lenk,
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il n'est pas sans me rappeler d'autres personnages avec les mêmes problèmes
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Un changement de rythme total dans le tome deux, une écriture plus posée qui s'attarde sur les héros et leurs relations compliquées - beaucoup moins de dialogues aussi - installent l'histoire dans un schéma plus classique mais toujours aussi plaisant. La place est faite belle à de nouveaux personnages savoureux et colorés...

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http://itunes.apple.com/fr/book/la-port ... 6872?mt=11Pour info, l'extrait à découvrir sur iTunes fait... 80 pages. :oEt on trouve un synopsis pour le tome 3 sur les sites marchands US ! :)
The triumphant conclusion to one of the most exciting and original fantasy trilogies of recent yearsAfter the misadventures of the first two books Lenk and his companions must finally turn away from fighting each other and for their own survival and look to saving the entire human race.A terrible demon has risen from beneath the sea and where it came from thousands could follow. And all the while an alien race is planning the extinction of humanity.The third volume in the Aeon's Gate trilogy widens the action out dramatically. TOME OF THE UNDERGATES was based mainly on a ship, BLACK HALO moved the action to an island of bones, THE SKYBOUND SEA takes us out into a world threatened with a uniquely imagined and terrifying apocalypse.

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En fin d'année, ce troisième tome ! :) Un bonne nouvelle cachée sous une couverture... hideuse égale aux deux précédentes.J'ai hâte de voir comment nos ruffians vont défier
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Et que va faire Sam Sykes de toutes
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Je suis pas fan des descriptions à rallonge mais là il n’y a quasiment pas description du tout… remplacées par un sens du verbe savoureux certes (qui ne devait pas du tout être facile à transposer dans la langue de Molière, donc bravo au traducteur) mais qui au bout de quelques centaines de pages finit par devenir lassant sinon soulant.
A titre personnel et en toute objectivité, :mrgreen: je trouve que celles présentes, comme la description de la Marée de Fer, sont vraiment bien tournées (en VO, je ne parle pas de la VF). De toute façon, l'auteur ne mise pas sur un univers touffu, cf interview page 2 ou 3 du sujet. Ce qui n'empêche pas qu'on adhère ou pas bien sûr. Mais c'est son parti pris.
parce que justement il n’existe absolument pas d’univers au-delà de la bulle de réalité formée par le groupe d’aventuriers)
Euh, rien que dans le tome 1, tu as donc tout ce qui touche aux ordres (religieux), aux Eons, aux
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en fin de tome... :) Et tu parles toi-même de "bestiaire fourni".
mais en plus ils se « haïssent » tellement les uns les autres qu’on a peine à croire qu’ils ont survécu à 1 an de cohabitation...
Tout de même, quand on lit le roman, on s'aperçoit qu'il n'est pas tant question de "haine" que d'antagonismes, de mépris, etc, etc... Mais de haine au point d'en arriver à se battre physiquement, ça reste rare.
moins de dialogues sarcastiques, des aventuriers qui se mettent un peu moins de bâton dans les roues, davantage de descriptions, un scénario qui s’étoffe, des personnages qui se dévoilent un peu plus…
Ça, c'est sûr, la deuxième moitié est plus rythmée.
C’est absolument anecdotique, mais j’ai aussi trouvé un des défauts récurrents de la BCF, à savoir la présence de trucs qui n’ont rien à faire dans un univers qui se veut médiéval : café, brandy, whisky, rhum…
Plus que chez Brent Weeks ? ;) Tu avais déjà assez dit de trucs négatifs sur le roman pour éviter de placer ça dans ce sujet précis, non ? :pMaintenant, Sam Sykes lui-même a bien conscience de n'avoir pas écrit un premier roman sans défaut, évidemment : il suffit de lire le billet de son blog qui se conclut par l'annonce d'une nouvelle trilogie : http://www.sf-fantasy.fleuvenoir.fr/sit ... 320&1.htmlJe trouve qu'il tient vraiment un discours intéressant, sur lui, comme sur la fantasy en général. Voir ici, tout dernièrement : http://samsykes.com/2012/03/heaping-bon ... -of-kings/ J'ai vraiment envie de le faire traduire ce billet, d'ailleurs. :)
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J'avoue que j'aimerais bien voir
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. :p
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Apparemment, il commence à peine à reprendre son tome 3 avec son éditeur. :) Et pour le moment, il n'a rien voulu me dire, c'est honteux ! :o

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Gillossen a écrit :Je trouve qu'il tient vraiment un discours intéressant, sur lui, comme sur la fantasy en général. Voir ici, tout dernièrement : http://samsykes.com/2012/03/heaping-bon ... -of-kings/
Quelques diamants issus de la 'fange', et quantités de zircons, pâles imitations, en circulation parce qu'ils sont plus faciles à produire et à écouler dans le monde de la Fantasy... C'est sûrement une réalité. Je me soucie peu en général de partager mes goûts en matière de livres, sachant que la pour la plupart des gens lire de la Fantasy rime ou pas avec adolescence attardée et gros monstres.Et je remercie Elbakin d'offrir son écrin à autant de pierres dégrossies parmi lesquelles j'ai trouvé des merveilles. :)
Apparemment, il commence à peine à reprendre son tome 3 avec son éditeur. :) Et pour le moment, il n'a rien voulu me dire, c'est honteux ! :o
Honteux, c'est vrai !Mais tu seras parmi les premiers à savoir... ;)

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Le premier tome est d'ailleurs un bon "test" pour voir si on peut aller au-delà des apparences. ;)
Mais tu seras parmi les premiers à savoir...
Ça, je me demande. ;) A priori, il fera plus de 600 pages en tout cas. Qui sait, ce sera peut-être le plus court des trois. :mrgreen:

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@ Gillossen #133
A titre personnel et en toute objectivité, je trouve que celles présentes, comme la description de la Marée de Fer, sont vraiment bien tournées (en VO, je ne parle pas de la VF). De toute façon, l'auteur ne mise pas sur un univers touffu, cf interview page 2 ou 3 du sujet. Ce qui n'empêche pas qu'on adhère ou pas bien sûr. Mais c'est son parti pris.
Et je n’ai pas adhéré à son parti pris. Je me suis pas immergé dans le récit, en partie à cause du manque d’ambiance lui-même en partie du au manque de descriptions. Mais tu as raison, cela se décante plutôt assez bien dans le dernier tiers : là c’était nettement mieux !Concernant la consistance du monde décrit, additionner 1 manuel des joueurs, 1 manuel des monstres, 1 sourcebook sur les cultes religieux et 1 sourcebook sur les entités d’outre-monde, cela ne fait pas un univers dans lequel on s’immerge avec plaisir (en tout cas c’est mon ressenti). De la même manière Shictes et Dragoniens m'ont renvoyé à de vieux souvenirs de AD&D époque TSR.Mais qui sait, cela ne qu’à prendre de l’ampleur et cela pourrait éventuellement être prometteur…
Tout de même, quand on lit le roman, on s'aperçoit qu'il n'est pas tant question de "haine" que d'antagonismes, de mépris, etc, etc... Mais de haine au point d'en arriver à se battre physiquement, ça reste rare.
Parce qu’il y a très souvent quelqu’un qui s’interpose entre les pugilistes ou qu’un événement extérieur vient interrompre les rixes !
C’est absolument anecdotique, mais j’ai aussi trouvé un des défauts récurrents de la BCF, à savoir la présence de trucs qui n’ont rien à faire dans un univers qui se veut médiéval : café, brandy, whisky, rhum…
Plus que chez Brent Weeks ?
J’ai suffisamment râlé contre le vocabulaire en contradiction avec l’univers développé dans tel ou tel sujet consacré à Brent Weeks… :sifflote:
Tu avais déjà assez dit de trucs négatifs sur le roman pour éviter de placer ça dans ce sujet précis, non ?
Effectivement puisqu’on parle de piraterie et de contrebande, c’est pas dans Le Livre de Abysses que l’usage de ces mots m’a le plus fait tiqué. Mais cela reste un défaut récurrent qu’on retrouve dans de nombreux titres fantasy et je pestais plus contre cette récurrence en général que dans sa présence dans le livre de Sam Sykes en particulier.Si mes ressentis ont été globalement négatifs, je n’ai pas totalement tout détesté non plus : il y a aussi des trucs que j’ai bien aimés !Je pourrais résumer ainsi :- 1er tiers initialement emballant mais qui n’en finit plus
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- 2ème tiers qui tourne en rond en espérant qu’il se passe quelque chose
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- 3ème tiers vraiment pas du mal du tout, assez encourageant voire prometteur.Vous avez été dithyrambiques pour ce livre, donc j’attendais à un truc qui déchire grave. Or je me suis retrouvé avec un 1er roman avec des défauts qui reste largement en devenir malgré quelques gros points forts. D’où ma déception à la sortie de ma lecture.

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Très rapidement, je vais plutôt dans le sens d'Albéric, et ne lirai probablement pas le prochain volume de cette série.Le premier roman s'annonçait pas trop mal, mais au final je trouve que c'est beaucoup trop long et verbeux. On peut faire tenir la même quantité d'action, tout en décrivant un univers, en moitié moins de pages. Effectivement, en résumant c'est : une scène d'action, du blabla, une deuxième scène d'action, re-blabla et enfin une troisième scène d'action pour clôturer le bouquin.Pour les disputes entre membres de l'équipe, ça va bien un moment, mais ça tourne très vite en rond et ça se répète à n'en plus finir.Enfin, je trouve que Sykes force un peu trop le trait aussi au niveau des trucs & machins horrifiquement horrible, notamment les saloperies volantes dans j'ai oublié le nom. Genre, il veut bien nous faire comprendre que ça fait peur et que c'est méchant et tout ça.Bref, si c'est pour se taper à nouveau plus de cinq cents pages qui auraient tenu en à peine trois cents, le volume deux pourra se passer de moi.

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Et je n’ai pas adhéré à son parti pris.
C'est bien sûr ton droit. :) Je voulais juste dire que c'est une démarche consciente de l'auteur, pas forcément une "maladresse".
Parce qu’il y a très souvent quelqu’un qui s’interpose entre les pugilistes ou qu’un événement extérieur vient interrompre les rixes !
Je t'avoue que j'ai plus le tome 2 en tête maintenant que le premier, mais comme ça, je me souviens de la "dispute" entre Asper et Gariath sur la page sans aucune interruption extérieure. Après, ça se discute, c'est sûr. Sinon, Herbefol, depuis le temps que tu n'as pas posté d'avis de lecture ici, je suis un peu "surpris" de te voir poster dans ce sujet précis. :)
Bref, si c'est pour se taper à nouveau plus de cinq cents pages qui auraient tenu en à peine trois cents, le volume deux pourra se passer de moi.
Le deuxième tome n'a pas vraiment la même ambiance - ce n'est pas moi qui le dis, mais par exemple kalliste page précédente ou la page encore d'avant. Bizarrement, le tome 2 n'est pas plus court, est moins porté sur l'action, mais se révèle moins verbeux. Maintenant, chacun ses priorités de lecture, encore une fois. :)