121
J'ai terminé le second volume de Conan, qui est toujours aussi soigné avec ses belles illustrations, mais pas exempt de tout défaut (quelques coquilles grossières et le dernier feuillet qui se décolle légèrement).Je n'ai pas été particulièrement emballé par la première nouvelle, par contre j'ai bien apprécié "L'Heure du Dragon" qui a une structure très classique : le héros part en quête d'un objet pour pouvoir triompher, et le parcours est semé d'obstacles. L'histoire était intéressante, captivante, Conan prend de plus en plus une dimension mythique. :)Ce qui est encore plus vrai avec la troisième nouvelle, dont l'histoire est racontée à travers différents protagonistes ce qui la rend très moderne dans son traitement, avec une structure différente des premières nouvelles d'Howard.J'ai donc bien apprécié ce livre, Howard s'essaye à autre chose, et son Conan prend de plus en plus d'ampleur. :)

124
Gillossen a écrit :Pas le sujet puisqu'on va en ouvrir un, mais la critique du Solomon Kane - et de tous les Bragelonne d'août par ailleurs - arrivera ce week-end !
Cool. Je me suis procuré ses aventures mais je n'ai pas encore commencé à les lire. J'ai hâte de voir la critique !Zedd

125
Comme Zedd pour Solomon Kane. Je mettrai mon impression dans le sujet adéquat.Et là je viens de refermer le tome I de Conan. Et je me suis réellement régalé.Bien sûr je connaissais le film. Mais je ne m'attendais pas à cette ampleur de personnage.De plus, l'écriture est très agréable (malgré quelques coquilles, notamment dans le dernier nouvelle, le Diable d'Airain) et fluide.Les illustrations sont splendides et font un écho parfait au texte.J'ai particulièrement apprécié le poème "Cimmérie".
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett

128
J'ai trouvé les informations suivantes sur ce site :http://www.randomhouse.com/delrey/catal ... 0345490209
Here are Howard’s greatest horror tales, all in their original, definitive versions. Some of Howard’s best-known characters–Solomon Kane, Bran Mak Morn, and sailor Steve Costigan among them–roam the forbidding locales of the author’s fevered imagination, from the swamps and bayous of the Deep South to the fiend-haunted woods outside Paris to remote jungles in Africa.The collection includes Howard’s masterpiece “Pigeons from Hell,” which Stephen King calls “one of the finest horror stories of [the twentieth] century,” a tale of two travelers who stumble upon the ruins of a Southern plantation–and into the maw of its fatal secret. In “Black Canaan” even the best warrior has little chance of taking down the evil voodoo man with unholy powers–and none at all against his wily mistress, the diabolical High Priestess of Damballah. In these and other lavishly illustrated classics, such as the revenge nightmare “Worms of the Earth” and “The Cairn on the Headland,” Howard spins tales of unrelenting terror, the legacy of one of the world’s great masters of the macabre.
Cela a l'air bien prometteur.:)

131
J'ai hâte de le lire, plus qu'une semaine à attendre.:)J'aime beaucoup la carte en arrière-plan avec une belle illustration du Conan, j'imagine dans sa période éclaireur en territoire picte.

132
Ce dernier tome de l'intégrale de Conan comprend 5 nouvelles. Deux d'entre elles sont agréables à lire mais sans plus (les dents de Gwahlur et les mangeurs d'homme de Zamboula, réminescentes du Conan voleur des débuts, qui joue de son apparence de brute sans cervelle arriver à ses fins).Le Maraudeur noir est par contre une réussite, mêlant le récit fantastique et le récit d'aventure, et nous montre un Conan adepte du poker menteur et qui monte ses rivaux les uns contre les autres, le tout dans une ambiance très prenante.Au delà de la Rivière Noire est l'une des deux meilleures du cycle: âpre, sombre, pessimiste, elle illustre le conflit entre nature et civilisation, thème classique de la littérature américaine. Conan n'est d'ailleurs que l'un des deux personnages principaux du récit et partage la vedette avec Balthus, un jeune colon. C'est au final un constat d'échec pour la civilisation toute entière : "[Elle] n'est pas naturelle.Elle résulte simplement d'un concours de circonstances. Et la barbarie finira toujours par triompher." Enfin les Clous Rouges est à mon avis, s'il ne fallait en retenir qu'un, le meilleur texte d'héroïc fantasy et l'un des meilleurs de fantasy tout court : - Tout d'abord, la partenaire de Conan n'a rien de l'habituelle évaporée légèrement vêtue : Valéria est une aventurière sans pitié, aussi impitoyable à sa manière que son homologue masculin. Elle constitue un véritable alter ego du Cimmérien, habituée à se débrouiller seule et qui réagit mal aux tentatives de Conan de régir sa vie et qui n'hésite pas à le contredire, à émettre un avis personnel. - Ensuite, unité de temps et de lieu : une ville et ses alentours, une journée et une nuit, ce qui imprime une tension exceptionnelle au texte.- Enfin l'histoire : une population qui s'éteint sous le poids de haines anciennes et irrationnelles, une ambiance de premier ordre : une ville entièrement en espace clos, le pilier sur lequel sont enfoncés les clous rouges donnant le titre à la nouvelle, illustration macabre et dérisoire de ce à quoi aboutit une civilisation repliée sur elle-même. Des personnages qui se montrent tous plus cruels les uns que les autres. Une belle conclusion pour finir le récit des chroniques de Conan, Howard ne devant plus y revenir par la suite et mourut moins d'un an après cette dernière nouvelle.Ces deux derniers textes, plus de 70 ans après, gardent encore aujourd'hui toute leur puissance évocatrice. A titre personnel, ces deux nouvelles, que je n'avais pas relues depuis presque 15 ans, m'ont fait le même effet qu'à l'époque et font partie de ces oeuvres qui marquent en profondeur le lecteur.:)

133
J'hésitais à acheter les troisième, pas vraiment de suite et même si j'avais terriblement apprécié les deux premiers volumes , je trouvais le second en deça du premier mais si le troisième annonce un retour au premier et est tellement prometteur je craquerai incessemment sous peu. C'est quand même un grand de la fantasy qui mérite amplement le détour.

136
Quel somptueux tome 3 !Non seulement dans les textes - la réputation des Clous rouges n'est absolument pas usurpée - qui ont justement été "reconditionnés" selon leur véritable nature d'origine, mais également dans les commentaires et explications de Patrice Louinet, qui ne radote jamais. ;)En prime, la critique commune des trois tomes par Luigi s'annonce sacrément copieuse ! ;)

137
La critique est en relecture. Elle devrait être en ligne vendredi si tout va bien. Et je partage l'avis de Gillossen sur le tome 3. Très bons textes, mais également très bon commentaire de Louinet !