Pas forcément.Shane Black s'est pris une veste parce qu'il a fait un film très eighties friendly et un brûlot politique au lieu d'un travail d'adaptation du Mandarin.La réalisation est excellente (y'a pas grand chose à reprocher) et le film est bon, mais tranche avec le reste du style marvel (le long passage avec le gosse, très Last Action Hero en un sens, a de quoi diviser).Mais je conçois tout à fait ceux qui n'ont pas aimé, notamment les reproches sur le Mandarin (j'aurais certainement eu la même si on avait fait un truc du genre au Joker, au hasard) mais de la à dire que c'est pourri, je trouve aps du tout. Iron Man 2 est autrement plus bancal.Darkseid a écrit :Suffit pas d'avoir des yeux et des oreilles pour trouver que c'est pourri Iron Man 3....Littlefinger a écrit :Cette fois, retour aux super-héros avec La phase 2 du Marvel Universe au cinéma a commencé sur les chapeaux de roues avec Iron Man 3 (ou a très mal commencé selon si vous vous adressez à un fan du comic book ou à un néophyte)
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C'est surtout le fait de dire qu'on n'aime pas le film juste pour des questions d'adaptation qui me hérisse en fait. Personnellement, je me fiche de l'histoire du Mandarin, ce que je n'ai pas aimé dans le film, c'est son script qui lorgne vers une parodie des buddy movies des 80's, un ton ironique permanent qui empêche tout développement dramatique et un acteur principal qui se sert de son supposé trauma pour cabotiner avec des crises d'angoisse surjouées alors qu'il y 'avait l'occasion de faire vraiment quelque chose d'intéressant.De mon point de vue, encore heureux que Captain 2 est arrivé, parce que jusque là, la fameuse phase 2 de Marvel était d'une grande médiocrité.
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Vu également Captain America - The Winter Soldier, que dire, sinon que je l'attendais, la saga éponyme étant mon comics Marvel favoriJe n'ai pas été déçue, c'est fun, c'est dort, cela aborde des question épineuses, c'est un film où le héros se construit une belle bande potes tout en s'interrogeant sur l'amitié qui le lie à chacun, (Falcon, en particulier, est un personnage cool et réjouissant), les scènes de combat sont fantastiques...Et le Soldat de l'Hiver pète la classe et fout les jetons ; le voir marcher lentement, sûr d'abattre sa proie, implacable au milieu des tirs et des explosions : ça fait froid dans le dos...Et Chris Evans est toujours aussi bon dans le rôle de Cap, au final le plus difficile de la franchise Marvel. On sent que désormais, c'est bien le lui le boss, ça promet pour Avengers 2 !Aller le voir, c'est excellent film d'action. Même si vous n'avez pas vu le premier (très bon, mais dans un tout autre registre).
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Alors pour le coup, un des gros reproches que je fais habituellement à l'univers Marvel au ciné c'est d'être un peu trop uniformisé, et c'est pour ça que j'avais bien aimé Iron Man 3 puisque Shane Black y fait du Shane Black.Ceci dit, ça va être contradictoire, mais malgré le fait qu'il soit complètement impersonnel j'ai absolument adoré Captain America 2. ^^C'est vraiment une sorte d'idéal de junk-cinéma, un peu ce que devraient être tout ces films.Du coup je suis de plus en plus enthousiasmé par cette série (Mais je reste méfiant. Thor 2 c'était affligeant, plus jamais ça les enfants je vous en supplie)Darkseid a écrit :ce que je n'ai pas aimé dans le film, c'est son script qui lorgne vers une parodie des buddy movies des 80's
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Oh mais c'est parce que je fréquente beaucoup de sites spécialisés dans les Comics et que c'était l'impression dominante. Je fréquente aussi des forums cinéma et le film y est mieux passé, malgré certains qui, comme toi, n'ont pas aimé pour d'autres raisons.J'ai au contraire beaucoup aimé la patte de Shane Black qui donne un film atypique et plus couillu que le reste de la franchise. J'y ai vu un hommage aux films Kiss Kiss Bang Bang et Last Action Hero qui ont permis d'apporter de la singularité à Iron Man. Enfin ses crises d'angoisse, j'ai aimé le principe (car on a jamais eu droit à l'alcoolisme de Tony) et c'est parfaitement raccord avec ce qu'il a subit dans Avengers. Mais ce n'est qu'à mon avis, bien évidemment.Darkseid a écrit :C'est surtout le fait de dire qu'on n'aime pas le film juste pour des questions d'adaptation qui me hérisse en fait. Personnellement, je me fiche de l'histoire du Mandarin, ce que je n'ai pas aimé dans le film, c'est son script qui lorgne vers une parodie des buddy movies des 80's, un ton ironique permanent qui empêche tout développement dramatique et un acteur principal qui se sert de son supposé trauma pour cabotiner avec des crises d'angoisse surjouées alors qu'il y 'avait l'occasion de faire vraiment quelque chose d'intéressant.De mon point de vue, encore heureux que Captain 2 est arrivé, parce que jusque là, la fameuse phase 2 de Marvel était d'une grande médiocrité.
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Moi je viens de voir Les enfants loups Ame et Yuki : belle petite claque de bon matin.sinon ces derniers jours vu:Monuments men film assez ennuyantWrong cops jouissif avec quelques guest stars bien marantesGrand Budapest Hotel Un des meilleurs Wes Anderson. L'univers complètement barré mais bourré de références historiques avec de belles scènes absurdes. Pas mal de jeux avec les faux décors, les dialogues, ou les cadrages.Vraiment un excellent film.
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Divergente ou le film dont les producteurs ont suivi l'idée créatrice jusqu'au bout...Univers sympa, bons effets spéciaux, scénario correct, acteurs passables, bon rythme, réalisation soignée Et c'est là que les producteurs ont du avoir une conversation dans ce genre:- Avec tout ça on peut que faire un bon film!- Attends! J'ai une idée de génie et si on allait au bout de l'idée. Si on divergeait: plutôt que de faire un bon film faisons en un mauvais malgré tous nos bons points!Pari réussi...Vivement le deux pour confirmer le coup de maître! 

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Un coup de projecteur sur We Are What We Are, le dernier film de Jim Mickle :Un constat triste s’est imposé ces dernier temps : l’horreur est morte. Penchons-nous deux minutes sur les dernières sorties estampillées horreur de ces deux dernières années et le résultat semble alarmant. Au cinéma, c’est l’hécatombe, les ersatz de found-footage style Paranormal Activity pullulent, et plus aucun film ne prend de risques (American Nighmare pétard mouillé incroyable de nullité). Mais pour être franc, l’horreur survit quelque part, et ce n’est pas du tout dans les sorties cinémas et même parfois pas de sortie française du tout. Les festivals spécialisés style Sundance permettent de visionner une grande quantité de petits films audacieux, une audace qui, aujourd’hui est presque totalement écrasée en France. C’est ainsi que le cinéaste Jim Mickle se retrouve totalement boudé dans notre pays, alors même qu’il est, avec Lucky McKee et Richard Bates Jr, une des voix les plus singulières et les plus intéressantes de ce genre horrifique. Son dernier film, Stake Land, était sorti en catimini sous le format DVD/Blu-Ray en France. Excellente surprise fantastico-horrifique, malgré quelques lacunes de jeunesse et un budget très limité, le long-métrage était une immense promesse. En 2013, Mickle s’essayait à l’art du remake avec We Are What we Are (Ne Nous Jugez Pas, un film mexicain). Encore une fois et malgré un succès à Sundance et à la Quinzaine des réalisateurs, le film n’est jamais sorti sur les écrans et pire, n’a encore aucune sortie de prévue en DVD. Heureusement, le long-métrage reste accessible via l’internet. Mickle change radicalement de style et de registre et décrit avec We are What We Are, la vie d’une famille d’Amérique profonde aux pratiques glaciales. Dirigée d’une main de fer par le patriarche, Frank Parker, cette secte en miniature emprisonne en son sein les deux jeunes fille Parker, Rose et Iris…sans compter le petit Rory. C’est le passage d’une tempête qui va révéler quelques mystérieux indices au docteur Barrow…et finalement engendrer une suspicion croissante envers la mystérieuse famille.Si l’horreur de Mickle ne plait pas aux masses, c’est pour une raison assez simple. Celle-ci ne joue jamais sur le jump-scare habituel ou l’excès de gore gratuit. Ce refus du grandiloquent s’impose tout au long du métrage et enveloppe le film d’une atmosphère austère et noire. Le rythme qui en résulte s’avère forcément très lent, puisque le réalisateur prend son temps pour installer la famille Parker et ses rites bâtards. Ce qui saute aux yeux en tout premier, c’est la réalisation, superbe et maîtrisée de bout en bout de Mickle, qui, décidément n’en finit plus de se bonifier. La sobriété et l’élégance de ses cadrages et de sa mise en scène donne une crédibilité effroyable à l’ensemble. Elle concourt également à aborder un thème finalement terrifiant, sous un vernis de rites religieux rigides et aseptisés. We Are What we are ne met même pas ce côté horrifique en avant, puisque pendant près des trois quarts du métrage, la violence et l’horreur se révèlent purement psychologiques. Cette pudeur donne des séquences effroyables, telle que la visite de Rory dans le souterrain pour voir « le monstre ». Non seulement cette petite séquence se révèle magnifiquement filmée mais surtout l’économie de moyens avec le regard du garçon et ce qu’on lui fait croire, tout participe à la réussite globale de l’intrigue.Mickle ne parle pas tant d’ailleurs d’une pratique tabou que d’un thème délicat : la religion et le fanatisme. Ici pourtant le manque d’exubérance de la chose permet de démontrer que ce fanatisme et ce détournement de rites religieux et païens peut passer longtemps inaperçu dans une société moderne. C’est le vernis de respectabilité, le silence et l’extrême rigidité qui l’entoure qui maintiennent la famille dans l’ombre et…la confortent. A ce titre, le personnage principal, celui de Frank Parker, est une immense réussite. Anachronique et terrible, il apparaît comme une sorte d’héritage maudit pour ses filles. Mickle, s’il ne se concentre pas sur l’horreur de son sujet, se fixe sur sa galerie de personnages et les dissèque patiemment. Les deux sœurs, Iris et Rose, forment d’ailleurs un duo d’ambivalence primordiale tiraillé entre le respect des traditions d’Emma et le besoin d’émancipation de Rose. C’est aussi l’influence de ses pratiques morbides qui se ressent tout du long sur les adolescentes jusqu’à exploser littéralement et d’une façon extrêmement brutale dans un final terrible et qui confine à l’absurde mais qui s’intègre parfaitement dans la logique de Mickle : révéler une sauvagerie et une bestialité muselées jusqu’ici sous une carapace sociale et patriarcale. Dans le même temps, Mickle expose ce à quoi on s’attendrait du traitement lambda d’un tel sujet et qu’il a contourné justement pour lui donner un tout autre impact. A ce stade, il faut décerner un coup de chapeau aux acteurs de la famille Parker. En premier lieu Bill Sage, absolument formidable, monstre de charisme et d’horreur contenue mais aussi Julia Garner et Kaissie DePaiva, les sœurs Parker, dont la sobriété et la finesse de jeu permettent au film de pleinement atteindre son impact psychologique. Même si l’arc consacré au Docteur Barrows apparaît plus faible, plus accessoire, il permet aussi quelques touches sympathiques (la maladie du Prion et Parkinson, excellente trouvaille) en plus de donner l’occasion de briller à Michael Parks. On terminera en citant aussi ce procédé pour raconter les racines du mal qu’emploie Mickle, en faisant lire le journal familial par Rose. On assiste alors à un flash-back en plein hiver de quelques colons paumés sous la neige dans la fin du XVIIIème siècle dans une Amérique hostile. Toute la force du procédé culmine dans le rapprochement et la parallélisme que fait Mickle entre cette époque et le présent, jusqu’à confondre les deux sous une musique grandiose et frissonnante. A coup sûr une des plus belles démonstrations du talent du réalisateur américain.We Are What We Are, troisième long-métrage de Jim Mickle, prouve que le monsieur déborde de talent et explore des voies grandement différentes à chaque essai. Grande réussite, très déroutante pour cette époque d’horreur médiocre et tape-à-l’œil, le film est bourré d’intelligence. Ajoutons à cela une galerie d’acteurs pas forcément connus mais extrêmement bons, magnifiée encore davantage par le traitement de l’américain, et vous obtenez un excellent film, certes pas encore parfait, mais qui fait réellement du bien. Gageons que son prochain film Cold in July, un thriller cette fois, présenté à Cannes dans quelques jours, sortira dans les salles. La présence d’un acteur bankable en la personne de Michael C. « DEXTER » Hall devrait peser dans la balance.Source : Just a Word@Duarcan : Absolument d'accord avec toi pour Ame & Yuki, une petite perle vue il y a un moment, ainsi que l'excellent Grand Budapest Hotel. Ah et Monuments Men c'est une immense déception, c'est totalement raté...
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Les vacances du petit Nicolas : aussi nul que le premier. N'y emmenez pas vos gosses cet été.Sous les jupes des filles : film choral avec des parcours de femmes qui se croisent, discutent, s’engueulent, s'aiment ou se détestent. Formule un peu classique mais ça marche !! Une très grande tranche de rigolade. Sortie en juin.
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Personnellement, j'appelle ça des "films carte UGC", les films que tu vas voir quand tu as un abonnement illimité. Aucun jugement de valeur de ma part, je suis allée voir le premier Schtroumpfs un certain mois d'août grâce à cette petite carte.oeil de nuit a écrit :Rassure moi : c'est gratuit pour toi le ciné ?Parce que le petit Nicolas, c'est limite du masochisme de voir y aller....surtout quand le premier était déjà nul.

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Quelqu'un a vu le film Veronica Mars ? Franchement en tant que fan de la série, c'était difficile de passer à côté... Je suis mitigée. D'un côté, c'était super de retrouver tous les acteurs de la série (ah, Dick...), et avec le final, la "boucle est bouclée", comme qui dirait (oui, qui dit ça d'ailleurs ? Qu'il se dénonce). D'un autre côté, l'enquête est clairement un prétexte aux retrouvailles (honnêtement, on s'en balance un peu de la pauvre nana qui est morte), et j'ai trouvé le ton un peu moins noir, moins sarcastique que celui de la série - qui était quand même parfois bien sombre. J'imagine que l'objectif est atteint, le final a vraiment le goût de fin, on a eu la conclusion qu'on n'avait pas eu avec la série. Je pense que cette fois on peut dire adieu à Veronica pour de bon... Une petite déception quand même.Petite parenthèse, mais qui s'est aperçu qu'on s'est pris dix ans dans la tronche entre-temps hein ?? Ça me rajeunit pas tout ça.

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Je vois des films en avant-première gratuitement parce que je bosse dans le milieu du cinéma. Et comme je suis spécialisée Jeune Public, je fait du repérage sur les films pour enfants. Et ça demande parfois de donner de sa personne, de subir le visionnage de choses que personnellement je n'irai jamais voir... mais bon, c'est gratuit, et parfois on a de véritables bonnes surprises.Les vacances du petit Nicolas sort en juillet, Sous les Jupes des filles en juin.
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Quelqu'un est allé voir le dernier Spider-Man?J'y suis allé avec madame samedi soir alors niveau scénario et jeu d'acteur, ça casse pas des briques, pour moi tout le monde sur-joue, mais je sais pas combien ils ont eu en budget mais les mecs se sont lâchés niveau effets spéciaux. On en prend plein la tronche, ça part de tous les côtés et, pour moi qui n'avait pas vu un film du genre au ciné depuis au moins dix ans, c'était jouissif :)Juste un moment, j'ai pas compris pourquoi le film s'arrêtait pas bien que l'explication se trouve avec l'évènement final et, comme toujours dans ce genre de film, la fin ne finie rien du tout parce-que faut pas déconner, on a une trilogie à tourner...À oui et la musique, si elle souligne bien l'action, 2h d'espèce de dubstep à fond les ballons... Ça pique.
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Bon, je sais que j'avais posté la critique sur ce même topic au moment où je l'avais vu, je reposte juste le lien vers la critique (plus avis d'ailleurs à l'époque) pour un petit film vraiment sympa : The Troll Hunter