Littlefinger, juste pour préciser, on critique pas forcément les intentions du film. Faire un Supaireman qui doute dans un film tout gris, pourquoi pas, après tout c'est la mode en ce moment (même si perso il me tarde qu'elle finisse). Après, d'aucun diront que rendre "plus humain" un perso qui ne l'est pas, c'est peut-être être déjà à côté de la plaque....Mais bon.Admettons.Le souci, c'est qu'il faut l'assumer, après, ce postulat. Ce n'est parce que tu montres Clark Kent péter des camions plutôt que casser la gueule à des rednecks dan un bar que tu es dans le super-héros torturé et complexe.Non, tout est fait non pas selon ce qui serait juste pour les personnages, mais selon ce que les auteurs croient que les spectateurs veulent voir. Coincés entre ceux qui attendent du vaguement dark années 2000 obligent, et les fans qui attendent les passages obligés.C'est EXACTEMENT comme pour Skyfall, pour prendre un exemple récent. Dans le James Bond, on te dit clairement que le personnage est un ringard, que les stylos explosifs c'est has-been, avant de te sortir une Aston Martin blindée de gadgets et les bureaux de M et Miss Moneypenny... On a le droit d'appeler ça du foutage de gueule.Dans Man of Steel, ils sont coincés entre ces mêmes limites qu'ils se fixent eux-mêmes comme des grosses buses. Superman doit être le modèle à suivre pour l'humanité, mais on lui fait
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briser la nuque du bad guy...
On veut te rebooter la mythologie, et vla qu'on te ressort du chapeau le
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Kent journaliste au Daily Buggle
, sans que RIEN n'allant dans ce sens soit amorcé auparavant...Non, vraiment, il n'y rien de subtil. Et c'est amusant que tu cites le géant vert, parce qu'au vu des 30 dernières minutes il me semble évident que ce bourrin de Snyder aurait été plus efficace sur une adaptation de Hulk.(Après, j'ai l'air énervé comme ça, mais la vérité c'est que je m'en branle un peu du film. Une semaine après l'avoir vu j'ai quasiment tout oublié. Mais ce qui m'énerve vraiment, c'est la tendance actuelle des blockbusters à vouloir tout surexpliquer, à vouloir te foutre du trauma là où il n'y en a pas besoin, à t'asséner des scènes entières de personnages qui causent de grands desseins dans des dialogues mal branlés, à ne jamais assumer une véritable ligne directrice ce qui les rend complètement incohérents, et dont ce Man of Steel n'est qu'un nouvel exemple parmi tant d'autres)