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Mon seul (au moins principal) doute, c'est de savoir si Platon serait plus fiable que, mettons, des Egyptiens ou des Mayas...Mais , partant de Platon, on a suffisament de détails (dimensions entre autres) pour supposer que le site de l'Atlantide a été étudié précisemment (j'ai quand même rôdé sur les adresses présentes sur le sujet, faut pas croire); ces dimensions, les trois cercles d'eau et de terre, la forme en triangle...sert de repères à plusieurs théories très divergentes sauf sur un point: ce sont des climats plutôt pas trop froids.Ce qui m'intéresserai, ça serait de voir comment l'Atlantide a pu interagir avec ses voisins de l'époque (il paraît que chaque civilisation en contact avec une autre laisse une trace d'influence), sur les populations qu'ils ont pu rencontrés d'un côté ou l'autre de l'Océan, les colonies qui ont pu exister..(c'est pas dans Allix qu'on trouve de l'orichalque dans les ruines de Carthage?)Pour replacer la discussion sur la société et plus seulement sur la géographie (puisque ce critère semble convenir aussi bien à Sarmast qu'à Tampa Bay>pas fous les Atlantes).

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Bon, je réagis un peu tard à l'article de Gillossen sur la soi-disant localisation de l'Atlandide à Tampa Bay :rouge: . Ce qui me dérange dans les preuves qu'avance ce monsieur c'est qu'elles ne sont que d'ordre géographique (autant de pieds de longs que...) alors qu'en 9000 ans, la géographie des lieux a forcément du changer. La tectonique des plaques, l'érosion, etc ont du faire leur oeuvre, non :unsure: ? Et puis, il me fait marrer en disant que le fait qu'il y ait des lieux appelés Temple Terrace, Appolo Beach ou une ville appelée Atlandide sont des preuves, parce que j'aimerais bien savoir à quelle époque ces noms ont été donnés :huh: . Bref, tout ça pour dire, qu'elle fait pas très sérieuse cette théorie :P .Tanis

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Viiiii!! J'avais oublié cet argument choc: il y a une ville qui s'appelle Atlantis à proximité!! Plus fort que Platon!! (merci tanis)Je ne parlerais même pas d'Atlanta ou ses dérivés (une dizaine de ville aux Etats-unis, plus quelques unes au Mexique, Honduras, Turquie...)(par contre, une évolution d'une civilisation qui aurait pu bénéficier de la proximité des Atlantes par rapport à des peuples contemporains..)

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Tanis-Rune de Sombrepierr,vendredi 17 décembre 2004, 18:26 a écrit :La tectonique des plaques, l'érosion, etc ont du faire leur oeuvre, non :unsure: ?
A cette échelle, ce n'est pas beaucoup. ;)Par contre, bon, j'ai cité cette " théorie " avant tout par rapport à la question de la localisation, pas vraiment pour les " arguments " avancés, qui sont effectivement plus que spécieux... :o

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Toujours très intéressant ce sujet, un grand bravo aux différents intervenants ! ;)De mon point de vue, je dois dire qu'au-delà de l'Atlantide, on s'aperçoit qu'il existe encore tant de choses, beaucoup plus "accessibles", et pourtant tellement mystérieuses... Les Etrusques par exemple, ou vu cette après-midi sur France 5 :
Nubie, le royaume oubliéLa Cinquième sam. 18 déc. 16h30(60 min., 2003, États-Unis, Informational/School programmes) Il y a 2 000 ans, les Nubiens dominaient l'actuel Soudan. Leur civilisation, sophistiquée et puissante, a même régné pendant plusieurs siècles sur la vallée du Nil et la Haute- Egypte. Perdu dans les sables, le site de Dengeil abrite plusieurs centaines de petites pyramides. Peu étudiée car dans l'ombre des fouilles égyptiennes, la cité, au carrefour des routes marchandes du sud, réserve pourtant de nombreuses surprises. Deux archéologues, Julie Anderson et Salah Ahmed, explorent le grand temple du dieu Amon et tentent de percer le mystère de l'écriture des anciens Nubiens.
Quand on pense donc que leur écriture nous est toujours "incompréhensible"... :o

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Hwi Noree,samedi 18 décembre 2004, 20:08 a écrit :Quand on pense donc que leur écriture nous est toujours "incompréhensible"... :o
Effectivement, il y a encore bien des choses à " déblayer " avant même de songer à l'Atlantide. ;) J'ai moi aussi suivi ce reportage hier, et il était réellement passionnant. :) Et pourtant, la Nubie donc, on peut pas dire que ce soit aussi compliqué que la possible existence d'un continent perdu. ;)Et quand je prenais mes distances avec Blake et Mortimer, peut-être que ce sera plus clair en images :
http://atlantides.free.fr/images/blake.jpg
Quand on voit où est située l'Amérique du Sud, hum... :mrgreen:

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Comme ça m'étonnerait qu'il n'y ait pas deux mots sur l'Atlantide - avec la fameuse île de Santorin... - je le mentionne ici... :o (15h35)
LA CRETE, L'ILE AUX LEGENDESDocumentaire de 52' réalisé par Pierre Brouwers et coproduit par Media 9/Voyage. 2002. La plus grande des îles de la Méditerranée porte les traces de son appartenance méditerranéenne, dans la culture des vignes et de l'olivier, mais aussi dans les vestiges des civilisations grecque, romaine, vénitienne, ottomane. Le tourisme est aujourd'hui son principal revenu. A Héraklion, le voyageur découvre les sites des cultures minoenne et vénitienne, les marchés colorés, et assiste aux processions de la Pâque orthodoxe. La façade est de l'île est étroite et présente des côtes de couleur ocre. La façade sud est baignée par la mer de Libye. Au sud-ouest se trouve la ville de La Canée, sans doute la plus belle synthèse des cultures qui ont influencé la Crète. (Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants)

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Allez, je me réponds à moi-même, pour citer un article que j'avais repéré durant les vacances. :o
Du mythe de l’Atlantide à la prophétie d’une mer au SaharaLe phénomène de la remontée des eaux dans la wilaya d’El Oued a de nouveau été évoqué, et le ministère des Ressources en eau a annoncé la réalisation d’un mégaprojet de 22 milliards de dinars pour mettre fin à ce problème, notamment la propagation des eaux usées dans les nappes phréatiques les rendant impropres à la consommation et à l’irrigation.La ville aux Mille coupoles se trouve noyée sous d’autres chiffres moins enchanteurs : plus de 50 000 fosses septiques, plus de 2000 ghots, 1,5 million de palmiers noyés,... El Oued comme son nom l’indique veut dire la rivière. Et si c’était une prédestination inéluctable ? Cette remontée des eaux ravive les mémoires, les mythes et les légendes que l’on trouve dans les bibliothèques des érudits. Les Algériens se souviennent certainement d’un truculent Constantinois dénommé Bencherif qui créa un parti politique, en 1989, et évoqua le projet fantasmagorique de « mer intérieure ». On se moqua de lui dans la presse et les discussions de café. Par ignorance. Ce projet existe bel et bien et se réveille à l’attention de quelques rêveurs, pratiquement à chaque décennie.La vallée du Souf et de ses chotts aurait été dans des temps immémoriaux une mer intérieure donnant sur le golfe de Gabès en Tunisie. Les chotts sont les lacs salés collectant les eaux de surface. Les plus grands sont le chott Melhrir en Algérie et le chott El Djerid en Tunisie. Le bassin hydrographique du chott Melhrir est connu pour être le point le plus bas, moins de 40 m en dessous du niveau de la mer, recensé sur tout le territoire algérien. Il s’étend sur 8 wilayas (Biskra, Tébessa, Khenchela, Laghouat, Batna, M’sila, Djelfa et El Oued) et se distingue par un important cours d’eau, l’oued Djedi, avec de nombreux affluents dont les crues peuvent être dévastatrices. Le lit du chott Melhrir communique à l’est avec celui du chott Sellem. De celui-ci jusqu’au golfe de Gabès, situé à 320 km à l’est, on trouve une série de bas-fonds semblables, dont les plus importants sont les chotts Rarsa et El Djerid. Le bord oriental de ce denier n’est distant de la Méditerranée que d’environ 18 km. Creuser un canal qui permettrait à la mer de se déverser dans les chotts, pour y constituer (ou restituer) une mer intérieure « une Baltique de la Méditerranée », est une idée qui hanta plus d’un bâtisseur. Le projet le plus élabo ré fut celui d’Elie Roudaire, officier français à l’époque coloniale, qui reçut le soutien peu connu de Jules Verne, le prophète visionnaire du modernisme.Jules Verne et le projet Roudaire A partir de 1864, l’officier Elie Roudaire participa à l’élaboration de travaux cartographiques de l’armée coloniale. Chargé des nivellements géodésiques dans la région de Biskra, il formule alors l’hypothèse d’une mer saharienne qui aurait recouvert une grande partie du Nord-Sahara depuis le Sud des Aurès jusqu’au golfe de Gabès. Les « restes » de cette mer étant, selon lui, les chotts qui occupent cette région. Roudaire appuyé par un certain nombre de politiciens, de scientifiques et surtout par Ferdinand de Lesseps, le réalisateur du Canal de Suez, démontra :  La présence en ces régions d’importantes concentrations salines formant des croûtes ou, quand il y a de l’eau, des boues salées ;  la découverte de coquillages formant de véritables amas coquilliers autour des chotts et dans nombre de sebkhas ;  l’altimétrie négative de nombreux points situés dans ces chotts ;  le niveau des eaux aurait graduellement baissé sous l’effet de la sécheresse et de l’évaporation à une époque indéterminée. Selon Roudaire et ses défenseurs, le fameux lacus ou palus Tritonis mentionné par de nombreux auteurs tels Scyllax, Ptolémée, Pomponius Mêla et Hérodote n’était autre que cette « mer saharienne » aujourd’hui disparue. Avant Roudaire, bien d’autres avaient émis cette hypothèse d’une mer saharienne. Dès le XVIIIe siècle, l’Anglais Shaw avançait que la zone des chotts correspondait au lac Triton des anciens, sur lequel fut jeté le vaisseau des Argonautes. Par la suite, avec l’arrivée française dans cette région (prise de Biskra en 1844) et la découverte que le chott Melhrir est situé au-dessous du niveau de la mer, cette thèse sera défendue par de nombreux chercheurs. Au moment où l’on s’apprête à célébrer en 2005 le centenaire de la mort de Jules Verne dans les villes qui l’ont vu naître (Nantes en 1828) et mourir (Amiens en 1905), il est utile de savoir que L’invasion de la mer, inspiré du projet Roudaire, est le dernier manuscrit que Jules Verne a confié en octobre 1904, peu de temps avant sa mort, à son éditeur Hetzel et ne figure pas parmi ses romans les plus célèbres. Ce manuscrit n’est cité dans aucune de ses nombreuses biographies. Aujourd’hui encore, hormis quelques spécialistes, peu de personnes on lu L’invasion de la mer, un titre prémonitoire. Dans la plupart de ses œuvres, Jules Verne fut un prophète comme il le disait lui-même : « Ce que j’ai écrit sera réalisé à la fin du siècle. » Du ballon (Cinq semaines en ballon) à la fusée (De la Terre à la Lune), au sous-marin (Vingt mille lieues sous les mers) à la spéléologie (Voyage au centre de la Terre), à la notion de vitesse (Le tour du monde en 80 jours), cet auteur apparaît dans l’imagerie commune comme un visionnaire scientifique, comme celui qui « rend perpétuellement l’irréel croyable ».LE MYTHE DE L’ATLANTIDE Bien avant le projet Roudaire, il y eut le mythe de l’Atlantide qui fascina tant d’auteurs. Platon fut le premier à « découvrir » l’Atlantide, sans situer exactement son emplacement. Ce n’est que plus tard qu’il fut déduit que le Sahara fut une sorte de paradis terrestre, car il avait tout pour être une contrée florissante en ces temps reculés. On trouve dans le Sahara de grandes vallées d’érosion et des traces de végétation, ainsi que des traces de troncs pétrifiés et de végétaux arborescents. On trouve également la trace d’une mer intérieure au sud de l’Algérie et de la Tunisie. Cette mer de 400 km de long aurait été alimentée par une série de quatre fleuves : le Souf, l’Ighargar, l’oued Miya et l’oued Djedi qui sont en réalité les quatre fils du Nil.Les vestiges de la civilisation montrent que la flore y était des plus abondantes. On y trouve des dessins primitifs sur la pierre desséchée représentant des lions, des rhinocéros, des gazelles, des hippopotames et des caïmans. On peut trouver aussi en abondance des silex taillés sur les bords de ces anciens fleuves. Il y a aussi des traces de construction d’anciens canaux. A Mertoutek, dans le Sahara central à 2000 m d’altitude, on a trouvé des peintures rupestres représentant des hommes et des troupeaux de bœufs ; ces peintures sont comparables à celles que l’on trouve en Egypte. Ce qui tendrait à prouver une civilisation d’il y a plusieurs millénaires dans cette partie d’Afrique centrale. Elle fut sans doute l’ancêtre de la civilisation égyptienne dont le berceau fut le Hoggar, où des fouilles ont révélé l’emplacement de la tombe de la mystérieuse reine Tin-Hinan (Antinéa dans la littérature de l’Atlantide) toujours vénérée par les Touareg. On y a découvert, près du squelette féminin, de nombreux bijoux, colliers et bracelets d’or et une statue du style aurignacien. Ce squelette montrait une ressemblance avec la race Cro-Magnon, ce qui laisserait supposer que les habitants de l’époque de cette région étaient de grande taille, à peau blanche, aux cheveux blonds et aux yeux clairs, ce qui ne correspond en rien à des races africaines de la même latitude. Ils y seraient venus avant la séparation de l’Europe et de l’Afrique. En raison de tous ces avantages climatiques que ces végétations luxuriantes, ce pays fut donc considéré comme un eden, et c’est pour cela que l’Atlantide a toujours été considéré comme le pays idyllique.Les conteurs parlent souvent des contrées jadis florissantes, couvertes de cultures abondantes et de palmeraies entourant d’importantes villes. Il est possible qu’un mouvement tellurique ait dévié le cours du Nil de son ancien lit à celui qu’il a actuellement. De ce fait, le manque d’irrigation de cette partie de l’Afrique du Nord a désertifié toute la région et le Sahara est devenu le désert que nous connaissons maintenant. Deux récents ouvrages incitent à réexaminer le projet de cette mer intérieure, à la lumière des nouvelles connaissances scientifiques en la matière. Le réchauffement de la planète et la fonte des glaces polaires entraînent une montée graduelle du niveau des mers et océans. L’organisation d’un colloque de scientifiques et spécialistes algéro-tunisiens à El Oued ou à Tozeur sur l’éventualité d’une résurgence d’une mer au Sahara et ses implications géo-économiques serait la bienvenue.Bibliographie à consulter  Aumassip G., 1991, Autour de la mer saharienne, Awal. Balland A., 1995, La mer oubliée. Paris, Grasset. Broc N., 1987, Les Français face à l’inconnue saharienne : géographes, explorateurs, ingénieurs (1830-1881) », Annales de géographie. Charles-Roux F. Goby J., 1957, « Ferdinand de Lesseps et le projet de mer intérieure africaine », revue des Deux Mondes. Coque R., 1990, « Les vicissitudes d’un mythe : la mer saharienne quaternaire », Sahara. Heffernan M.J., 1988, « A French colonial controversy : Captain Roudaire and the saharan sea (1872-1883) », The Maghreb review. Le Tolle R., Bendjoudi H., 1997, Histoires d’une mer au Sahara. Utopies et politiques. Paris, l’Harmattan. Marcot J.L., 2003, Une mer au Sahara, Ed. la différence, collection outre-mers Martins C., 1864, « Le Sahara. Souvenirs d’un voyage d’hiver », Revue des Deux Mondes. Roudaire E., 1874, « Une mer intérieure en Algérie », Revue des Deux Mondes. Roudaire E., 1877, Rapport à M. le ministre de l’Instruction publique sur la mission des chotts- Etudes relatives au projet de mer intérieure. Paris, imprimerie nationale. Valete J., 1977, « Le projet de mer intérieure du colonel Roudaire et la politique coloniale de la IIIe République », revue d’histoire maghrébine.Par Saâd Lounès, El Watan
Je n'étais pas du tout au courant pour Jules Verne. :huh: :rouge:

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Un peu confus cet article par le nombre de trucs traités, mais très instructif. J'ignorais aussi que Jules Vernes c'était penché sur ce problème.La dernière partie sur le mythe de l'Atlantide est franchement intéressant et apporte une autre vision plus crédible et moins farfelue que d'autres.Et c'est franchement appréciable d'avoir un article qui cite ses sources bibliographiques.

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Merci pour cet article très intéressant :) .Je savais que le Sahara avait été par le passé une région verdoyante, mais je n'avais jamais entendu parlé de cette mer intérieure et encore moins de l'existence de ce projet et de l'implication de Jules Vernes :rouge: .Et je suis d'accord avec marvin, la dernière partie sur l'Atlantide offre une vision plus réaliste du mythe ;) .Tanis

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Je m'insinue dans le débat ;) Les diverses explications recèlent pour la plupart des aspects assez positifs et plausibles. Dans la dernière, la localisation au Sahara est un point intéressant car elle minore la distance entre l'Atlantide et les peuples antiques du Bassin Méditerranéen. Toutefois, il est assez difficile d'imaginer un évènement cataclysmique dans cette région (une tempète de sable ? :unsure: bof ...).Une localisation dans l'Atlantique, pourquoi pas ? Cet océan est relativement propice à des émergences d'île (voir celle qui est apparue en quelques jours en Islande il y a quelques années). Ce qui pourrait situer l'île peu loin de la dorsale médio-océanique. De plus, les plaques eurasiennes et africaines sont en contact au mêmes latitudes que les Colonnes d'Hercule (au nivbeau des Açores) et comme elles n'ont pas le mêmes rythme ni le même sens de déplacement, cette zone est propice aux tensions tectoniques. Mais bon ... Je reste assez sceptique quand à l'existence même de ce continent ... Alors ... ;)

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Et la plaque Caraïbes, alors ? ;)J'aurais bien aimé avoir ton point de vue là-dessus aussi. :)Sinon, tout à l'heure, un docu sur France 5 - encore ! - sur une citée engloutie, de quoi donner une idée du travail de titans ! :)
Héracleion : La cité engloutie  La Cinquième sam. 08 janv. 18h05(55 min., France, Magazine/documentaire)  En route vers l'Egypte en compagnie de l'archéologue français Franck Goddio qui a lancé, au large de la baie d'Aboukir, l'une des expéditions sous-marines les plus ambitieuses jamais menées. Objectif de ces fouilles hors du commun : retrouver les vestiges d'Héracleion, dont l'opulence était célèbre au temps des pharaons. Les secrets de cette ville disparue mystérieusement vont être peu à peu dévoilés grâce à des appareils ultrasophistiqués !

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Au niveau géographique, la localisation sur la plaque Caraïbe me paraît tout à fait plausible. On connaît bien tous les évènements cataclysmiques qui peuvent se produire dans l'arc Caraïbien. Ensuite, c'est un peu la distance par rapport à la Méditerrannée qui me turlupine. Il est bien évident que la traversée de l'Atlantique est possible, mais pas régulièrement, le voyage est trop long et trop aléatoire à mon sens. Une traversée comme exploration, comme les Vikings, oui ... Mais pour qu'ils aient un impact sur les Grecs et que ceux-ci retiennent l'avancement et la prospérité des Atlantes, je pense que les contacts devraient être plus nombreux et surtout que les Grecs puissent peut être visiter cette île-continent (je ne connais pas les sources .. je me trompe peut-être ;) ).Sinon, concernant la théorie "météorite", ce n'est pas tant les traces directes sur la surface terrestre qui me gène (elle peut tomber en mer ... et bon courage pour trouver les traces de nos jours ;) ). Non c'est plus le fait qu'une météorite suffisament grosse pour provoquer la disparition d'une civilisation aurait eu des effets sur les autres peuples. Or a-t-on des traces d'une telle catastrophe ? Je n'en ai jamais entendu parler, mais peut-être existent-elles ? :unsure: Sinon une question me taraude : les Grecs ont entendu parler de cette civilisation, mais y-a-t'il eu des effets sur l'architecture, la culture grecque ? C'est étonnant que celle-ci n'ait pas été influencée ... Et cela pose la question de la distance ... :huh: Pas d'influence directe, mais des renseignement assez "précis". Alors, isolement ou pas isolement ?

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esdeo,samedi 08 janvier 2005, 20:29 a écrit :Sinon une question me taraude : les Grecs ont entendu parler de cette civilisation, mais y-a-t'il eu des effets sur l'architecture, la culture grecque ? C'est étonnant que celle-ci n'ait pas été influencée ... Et cela pose la question de la distance ...  :huh: Pas d'influence directe, mais des renseignement assez "précis".  Alors, isolement ou pas isolement ?
Aha, on en revient au problème que j'avais évoqué plus qu'approfondi en début de sujet... Les grecs auraient-ils été influencé par les Atlantes... Ma réponse, tant qu'on sait pas qui sont les Atlantes et d'où ils viennent (géographiquement) ça va être dur de répondre...b ;) Mais il y a encore des mystères dans l'art grec... En effet, les grandes civilisations palatiales (qui dominaient alors une grande partie des Cyclades et du Péloponnèse) disparaissent au XIIe siècle avant notre ère puis vient une période nommée... Les Ages Obscurs... Tutu! :ph34r: Période sur laquelle on a très peu d'informations car les structures précédentes ont disparu, emportant avec elles leur art et leur écriture... On revient à une forme de semi-nomadisme et les témoignages matériels de cette époque sont rares. Puis quelques siècles plus tard, vers le IXe-VIIIe siècle, c'est la période géométrique et lorsqu'on a de nouveaux des traces archéologiques conséquentes, on se rend compte que toutes les grandes caractéristiques de la civilisation grecque sont en place, avec en tête l'écriture grecque telle qu'on la connaît...Alors, les Atlantes y serait-y pour queq'chose dans tout ça? Sont-ils intervenus pendant ce flou historique et artistique? Mystère...Bon en même temps je suis pas spécialiste de l'art grec et encore moins de l'histoire... Je ne fais que répéter ce qu'on m'a dit en cours :mrgreen:

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Ok merci pour les précisions ! :)
orthancsworkshop,dimanche 09 janvier 2005, 02:08 a écrit :Les grecs auraient-ils été influencé par les Atlantes... Ma réponse, tant qu'on sait pas qui sont les Atlantes et d'où ils viennent (géographiquement) ça va être dur de répondre...
Ensemble on avancera pas beaucoup, vu que je pense que l'inverse est aussi vrai :P ;)

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Aujourd'hui, le Dr. Ulf Erlingsson revient à la charge avec... l'Irlande... (Remarque, ça serait cool pour les FAAB. :mrgreen: )Désolé, c'est toujours en anglais...
Geography Expert Finds Lost Atlantis In Ireland In New Book From Lindorm PublishingFor Immediate ReleaseMIAMI/EWORLDWIRE/Jan. 6, 2005 --- Of the several theories locating the site of Atlantis that were advanced during 2004, the hypothesis that placed it on megalithic Ireland has received the most favorable reception. This hypothesis was published by Dr. Ulf Erlingsson, an internationally renowned doctor in geography. Though some feel that Atlantis has been desecrated by being identified with Ireland, it is this unsentimental and logical approach that led Erlingsson to his conclusion. In "Atlantis from a Geographer's Perspective: Mapping the Fairy Land" this thesis is written in a language that captivates the reader from the beginning. It is written for anybody interested in the subject, from teenagers to white-haired professors.Atlantis has turned into a modern myth the past century; the popular misconceptions about the lost civilization are very strong. "Curiously, many objections to the Ireland solution are based on sentiments that Ireland is not adequately exotic or mysterious," said Erlingsson. "As if the megalithic monuments aren't truly remarkable enough, and as if Atlantis could possibly have been anything but Stone Age anyway."In "Atlantis from a Geographer's Perspective: Mapping the Fairy Land" (Lindorm.com, $16.95 hardcover, ISBN 0975594605), Erlingsson identifies Ireland as the inspiration for Plato's Atlantis. In the book, he erects and tests hypotheses, using methods typically only used in the hard sciences. The author demonstrates - with a probability of 99.98 percent - that Plato described Ireland.Newgrange and Knowth in the Boyne valley on Ireland were built around 3200 B.C. They are the finest and the oldest monumental constructions anywhere in the world. They are associated with the two temples mentioned by Plato in Atlantis. The King's Tara on Ireland, where the Stone of Destiny stands, is associated with the Atlantean capital.Erlingsson plans to present the study to peers at an international scientific conference in Greece in July. "I'm very much looking forward to this opportunity to debate the results with some of the world's foremost experts on the Atlantis tale," he said.There have been an unusual number of Atlantis hypotheses in the media in 2004. Erlingsson does not claim that he has the one and only truth. "One must evaluate each detail by itself," he said. "It may be that others have found other details, so that one day the puzzle may be complete." However, he is certain that his own result will stand up to scrutiny. Recently he has scrutinized his analyses with more detail, showing that - if anything - the certainty that Ireland is the lost Atlantis is even higher than 99.98 percent. A website for the book, www.AtlantisInIreland.com, was launched on the New Year. The detailed study is available at that site."Atlantis from a Geographer's Perspective: Mapping the Fairy Land" will soon be published in Japan in its first foreign translation, which will also be available in hardcover.
Rien que la couv fait un peu cheap, mais bon... :sifflote:

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tiens, un de plus qui a fait de savants calculs (99,98% rien que ça!!); il va être temps d'avouer que les FAAB sont issues de l'ultime manuscrit perdu avant que quelqu'un ne vole l'idée.Donc, hormis l'info vitale que le bouquin est à moins de 17 $, les vieux cailloux irlandais seraient "eux aussi" des bouts de temples, mais comme Platon était nul en géographie, il a pas fait le rapport avec les léprechauns/Atlantes (et Cuchullain, c'est un descendant de Bellérophon tant qu'on y est?)

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C'est une traduction automatique. J'ai juste vérifié que ce n'était pas n'importe quoi, mais les tournures peuvent être maladroites. ;)
Des multiples théories localisant l'emplacement de l'Atlantide qui ont été avancées pendant 2004, l'hypothèse qui l'a placé sur l'Irlande mégalithique a reçu la réception la plus favorable. Cette hypothèse a été éditée par Dr. Ulf Erlingsson, un docteur internationalement renommé dans la géographie. Bien que certains estiment que l'Atlantide a été profanée en étant identifié avec l'Irlande, c'est cette approche peu sentimentale et logique cela a mené Erlingsson à sa conclusion. Dans "Atlantis from a Geographer's Perspective: Mapping the Fairy Land" , cette thèse est écrite d'une manière qui captive dès le départ le lecteur. C'est écrit pour quiconque intéressé au sujet, des adolescents aux professeurs aux cheveux blancs. L'Atlantide s'est transformée en mythe moderne le siècle passé ; les fausses idées populaires au sujet de la civilisation perdue sont très fortes. "Curieusement, beaucoup d'objections à la solution de l'Irlande sont basées sur des sentiments que l'Irlande n'est pas assez exotique ou mystérieuse, " dit Erlingsson. "Comme si les monuments mégalithiques n'étaient pas assez remarquables, et comme si l'Atlantide pouvait avoir été n'importe quoi, mais pas l'âge de pierre."  Dans "Atlantis from a Geographer's Perspective: Mapping the Fairy Land" (Lindorm.com, $16.95 livre À couverture dure, ISBN 0975594605), Erlingsson identifie l'Irlande comme inspiration pour l'Atlantide de Platon. Dans le livre, il érige et évalue des hypothèses, en utilisant des méthodes en général seulement utilisées dans les sciences dures. L'auteur démontre - avec une probabilité de 99.98 pour cent que Platon a décrit l'Irlande. Newgrange et Knowth dans la vallée de Boyne sur l'Irlande ont été construits autour de 3200 B.C. Ce sont les constructions monumentales les plus fines et les plus anciennes n'importe où dans le monde. Ils sont associés aux deux temples mentionnés par Platon en Atlantide. Le King's Tara sur l'Irlande, où la pierre du destin se tient, est associé à la capitale de l'Atlantide. Erlingsson projette de présenter l'étude aux pairs à une conférence scientifique internationale en Grèce en juillet. "J'attends avec beaucoup d'intérêt cette occasion de discuter les résultats avec certains des plus grands experts mondiaux en matière de conte de l'Atlantide, " dit-il. Il y a eu un nombre peu commun d'hypothèses de l'Atlantide dans les médias en 2004. Erlingsson ne réclame pas qu'il a la seule et unique vérité. "Chacun doit évaluer chaque détail par lui-même, " ; il a dit. "Il se peut que d'autres ont trouvé d'autres détails, de sorte qu'un jour le puzzle puisse être completé." ; Cependant, il est certain que son propre résultat subira un examen minutieux. Récemment il a contrôlé ses analyses avec plus de détail, montrant que - si possible - la certitude que l'Irlande est l'Atlantide perdue est encore plus haute que 99.98 pour cent. Un site Web pour le livre, www.AtlantisInIreland.com, a été lancé la nouvelle année. L'étude détaillée est disponible à cet emplacement. "Atlantis from a Geographer's Perspective: Mapping the Fairy Land" sera bientôt éditée au Japon dans sa première traduction étrangère, qui sera également disponible en livre À couverture dure.
Sinon je voudrais bien voir comment il arrive une probabilité de plus de 99% ! :blink: J'aimerais voir les conditions qu'il impose !!! Enfin passons ...Mais alors quel serait le cataclysme à l'origine de la disparition de la civilisation ? Une autre idée qui me turlupine concernant l'isolement de la prétendue île : s'ils étaient si en avance, pourquoi n'onti-ils pas fait de conquêtes ? Je ne peux pas vraiment concevoir que sur la durée d'établissement d'une civilisation, il n'y ait pas eu de dirigeant avide de conquêtes ... Peut-on avancer le fait que l'isolement ait été une contrainte suffisante pour réfréner ces possibles ardeurs ? :unsure: L'Irlande par exemple ne me paraît pas assez éloignée .... Comme toute île méditerranéenne d'ailleurs ... Par contre plus loin dans l'Atlantique ...