Elbakin.net

Cela n'étonnera sûrement personne si je cite d'abord sans aucune hésitation l'histoire entre Lyra et Will, dans A la Croisée des Mondes C'est un amour sincère, profond et touchant entre ces deux enfants qui m'a beaucoup touché...Et autrement, j'avais aussi beaucoup aimé l'histoire entre Fitz et Molly dans L'Assassin Royal, mais plus par rapport à la façon dont c'était raconté que pour l'amour entre eux, relativement "classique", si j'ose dire.

Commentaire qui n'appelle pas de développement, ce n'est qu'une remarque sans provocation, mais Belgarath et Poledra, c'est typiquement le genre d'histoires émouvantes en résumé - il la croit morte, séparation de plusieurs siècles/millénaires, je ne sais plus exactement... - et puis, bon, avec Eddings, c'est raté... Si tu es une newbie en Fantasy comme tu t'es définie dans un autre sujet Linoa, je comprends mieux cela dit. ;)Et comment avais-je pu oublier Ammar et Jehanne dans les Lions d'Al-Rassan, réaliste, touchante, et si "cruelle"...

Dans le cas d'Al-Rassan, ça aurait tout de même pu être sacrément pire...Tel que partait le texte, j'étais persuadé que Rodrigo et Ammar allaient s'entretuer et qu'il ne resterait plus qu'à Jehanne à se réfugier dans le travail pour se consoler de son amour perdu....Concernant Eddings, je dirais quand même que la romance Beldin/Velda est bien trouvée.

D'où les guillemets... ;)Ensuite, le sujet se veut tout de même tourné vers les histoires réellement extraordinaires, qui laissent le souffle coupé, les mains tremblantes, les yeux mouillés, etc... Alors, de ce point de vue-là, c'est sûr que ça aurait pu être " mieux " dans "Les Lions..." avec ta possibilité, (j'aurais dû insister plus sur la justesse que sur le " tragique " ) mais Beldin/Velda, quand même... Et puis, la plus belle, tout le monde sait que c'est Cendrillon et... euh...

Ayant lu Tigane tout récemment je reviens sur l'histoire d'amour entre Brandin et Dianora, vraiment très forte et émouvante. Les sentiments de Dianora sont vraiment bien rendus, où l'amour et la haine sont souvent très proches...

Beldin/Velda

C'est juste que c'est la seule qui fasse preuve d'un peu d'imagination -- mais ça ne joue pas dans la même catégorie que celles qui sont précédemment citées.

Cendrillon et... euh...

Cendrillon et le prince charmant ? Je la trouve quand même très classique :sifflote:En fait, plus j'y réfléchis, et plus je me dis que les histoires d'amour qui m'ont le plus touché n'appartiennent pas à des oeuvres de fantasy (comme l'histoire de Khassad dans les Cantos, ou celle de Kenshin et Tomoe). Mais j'attendrais quand même d'avoir lu Tigane pour me prononcer vraiment.

Pour ma part, j'ai apprécié l'amour de Kausalya pour Dasaratha,dans le RamayanaDans un premier temps, elle lui en veut de son délaissement soudain,mais dans son immense mansuétude, elle l'absout, voyant que Dasaratha s'est repenti et regrette sa faute. Sinon, l'histoire d'Aillas et de Suldrun (Lyonesse) m'a aussi marqué, mais dans le mauvais sens du terme.Comment peut-elle se suicider ainsi ? Il y a toujours de l'espoir !Pour finir,en catégorie hors-concours, je dirais Shimrod et Mélancthe(toujours dans Lyonesse),pour le côté charnel de la chose

Cyrion,mercredi 23 mars 2005, 11:49 a écrit :

Cendrillon et... euh...

Cendrillon et le prince charmant ?

A ton avis ? Et même classique, ça peut marcher, si l'émotion dégagée est sincère.

pour le côté charnel de la chose

Justement, ce sujet n'est pas dédié à cet aspect-là. (Même si j'aime beaucoup cette histoire d'ailleurs, troublante...Bon, maintenant, fini de " chatter "... (Comprendre, il existe une fonction edit histoire de conserver tout de même des messages assez " denses " plutôt qu'une petite remarque à chaque post... Valable pour tous, moi inclus, bien sûr, et je ne m'adresse à personne en particulier !)

Gillossen,lundi 21 mars 2005, 16:17 a écrit :Et puis, la plus belle, tout le monde sait que c'est Cendrillon et... euh...

J'y crois pas le coup de promo, et puis tout le monde sait bien que c'est Cendrillon et le Prince Charmant Sinon, si vous voulez de l'amour classique, avec le beau chevalier et la princesse aux cheveux d'or, il n'y a qu'à prendre Valashu et Atara de The Ligthstone. L'histoire est assez convenue, mais traité (comme tout le livre) avec délicatesse et poésie. Enfin j'attends de voir comment ca va tourner (le tome 2 m'apportera surement des indications).

Bon. Je remonte le sujet avec une histoire d'amour qui sort d'un bouquin controversé. Et qui finit bien, en plus ! A savoir, Cyradis et Zakath...L'empereur glacial et la prêtresse qui lui apporte la paix et le bonheur auquel il ne croyait plus... Oui, elle est "cliché", mais elle m'a touchée dès leur première "rencontre" (l'ombre spectrale de Cyradis pebchée sur Zakath malade) jusqu'à la demande en mariage théâtrale (et puis, Zakath aime les chats... zut, que va penser sa chatte, de voir une femme dans son lit ?????)

lambertine,mercredi 20 juillet 2005, 17:36 a écrit :Bon. Je remonte le sujet avec une histoire d'amour qui sort d'un bouquin controversé. Et qui finit bien, en plus ! A savoir, Cyradis et Zakath...

Pardon, mais c'est dans quel livre ça et de quel auteur ?Perso du couple Edding j'avais bien aimé l'amour de Belgarion et sa louve (qui n'est pas toujours une louve on s'entend...)

D'Eddings, justement. Dans "La Mallorée".Elle est totalement prévisible, cette histoire d'amour. Mais elle est belle et douce (au milieu d'évènements terribles, je l'accorde). Un amour qui permet à un homme, non de "changer" mais de "redevenir lui-même", ben...... et un amour "rédempteur" n'est-il pas aussi beau qu'un amour "destructeur" ?( hum... Ange... ne serait-ce pas Belgarath et sa louve ?)

Je vais rajouter ma voix en faveur en faveur de Dianora et Brandin, dans Tigane. Parce que c'est pour moi la plus poignante (ou tragique, ou déchirante, comme on voudra), et que Kay a un art tout particulier pour construire ses personnages. Par ailleurs cette histoire est très loin d'être accessoire dans l'histoire, au contraire.Cela dit, du même auteur, le trio Lancelot/Guenièvre/Arthur dans La Tapisserie de Fionavar, ou, dans Les Lions d'Al-Rassan, le couple Rodrigo/Miranda (? C'est bien le prénom de son épouse ? J'ai un flou...), qui a quand même la particularité rare pour les histoires d'amour fortes de durer et de rester passionné après des années de mariage, et des enfants... Comment choisir ?Sans compter que le quatuor de La Tour Interdite, ou Ged/Tenar dans Terremer, ou bien sûr Beren et Luthien...

lambertine,jeudi 21 juillet 2005, 06:02 a écrit :D'Eddings, justement. Dans "La Mallorée".Elle est totalement prévisible, cette histoire d'amour. Mais elle est belle et douce (au milieu d'évènements terribles, je l'accorde). Un amour qui permet à un homme, non de "changer" mais de "redevenir lui-même", ben...... et un amour "rédempteur" n'est-il pas aussi beau qu'un amour "destructeur" ?( hum... Ange... ne serait-ce pas Belgarath et sa louve ?)

Ha c'est drôle on a cité Edding toutes les deux Pour Belgarath tu as bien raison

Bien. Perdon si je remets en ligne des choses dont j'ai déjà parlé (avec d'autres exemples...). C'est vrai. J'ai quelque part en moi une préférence pour les histoires d'amour qui finissent bien. Non. plutôt, pour les histoires d'amour "constructives" et pas seulement "destructrices".Vialle/Random, par exemple... le prince bambocheur, joueur de batterie, tricheur aux cartes, dragueur impénitent etc... devenu avec Vialle un homme responsable. Tout simplement, responsable. Par amour pour une femme prête à le rejoindre en prison... Prêt à se sacrifier pour son frère, pour son fils abandonné, et devenant un grand roi. Random était au départ un type bien, mais est devenu un grand homme à travers Vialle.Ceinwyn/Derfel : la princesse, et le (au départ) simple soldat... Elle, au départ, insignifiante, sauf par sa naissance et sa beaute, et lui insignifiant, sauf par sa manière de manier les armes. Un amour en forme de défi aux puissants de leur monde. Un amour heureux, presque tranquille, sauf de par la guerre qui menace et... (la haine d'un homme, qui causera la mort de leur petite filleCyradis/Zakath : la sybille aveugle, mais voyante, et l'homme le plus puissant du monde, traumatisé par une tragédie du temps de son adolescence. Prendre quelqu'un par la main, et le ramener à la surface pour lui permettre de faire son devoir... L'Amour rédempteur dans toute sa splendeur, à mon avis.et...Ingeborg/Philippe : un amour qui "commence" par de la haine, par le souvenir d'un traumatisme atroce, et par une identification trop rapide. Mais un amour de la part d'Ingeborg toujours présent, souvent désintéresser (voir l'épisode de sa rencontre avec Agnès) et finalement rédempteur, lui aussi...Juste pour dire : l'amour ne mène pas nécessairement à la mort ou au malheur... Et les histoires heureuses ne sont pas moins belles que les autres...

lambertine,samedi 23 juillet 2005, 11:38 a écrit :Juste pour dire : l'amour ne mène pas nécessairement à la mort ou au malheur... Et les histoires heureuses ne sont pas moins belles que les autres...

Je ne crois pas que personne ait réellement prétendu le contraire, et je suppose - j'espère ! - que tout le monde ici préfère vivre une histoire d'amour heureuse. :)Mais sur le plan littéraire, le drame est sûrement plus facile, voire intéressant (mais là, le talent de l'auteur est bien évidemment en cause), à exploiter... Maintenant, désolé, j'en profite pour glisser ça ici, mais c'est vrai si sur le fond ton message est tout à fait pertinent, sur la forme, tu as de nouveau tendance à te répéter quelque peu, comme dans le sujet Belgariade, et redonner les mêmes arguments sur plusieurs messages, je me répète moi aussi pour l'occasion, mais ça ne les rend pas plus fort pour autant. Et quitte à développer comme tu l'as fait ce matin, pourquoi ne pas avoir attendu l'autre jour pour poster, afin de nous donner le fond de ta pensée du premier coup ? :)Enfin, bon, je dis ça donc pour la forme, (et tu peux me contacter par MP si besoin, mais merci de ne pas me répondre directement, en tous cas, pas sur ce seul point) et ça reste malgré tout du détail, mais restons-en plutôt aux histoires d'amour, qui nous préoccupent... Et de ce côté-là, tu cites de belles histoires, en effet, comme Random et Vialle. PS : J'ai édité ton message car le passage en jaune ne fonctionnait pas.

Merci pour l'edit...Ce que je voulais direvant out, c'était que ces persos ne voulaient pas "mourir" l'un pour l'autre, mais voulaient "vivre" l'un par l'autre. Et si je les ai rappelés, c'était pour dire en quoi...Et pour répondre à Gillo sur Beldin/Vella : je ne cherche pas, loin de là, à faire du lobbying pro-Eddings. La plupart des histoires d'amour de la Belgariade ou de la Mallorée sont d'après moi, gentilles et sympa, sans plus (mais sans moins non plus). Sauf celle que j'ai citée plus haut et qui m'a littéralement bouleversée. Mais Beldin/Vella, c'est une histoire drôle, vu le caractère particulièrement mal embouché des deux personnages, et dont la fin m'a vraiment tiré des larmes d'émotion.

Bon, je fais remonter le sujet pour dire que moi, j'ai beaucoup aimé l'amour entre Kévin et euh... zut comment elle s'appelle déjà? Enfin bref, l'histoire d'amour dans Pair de l'Empire. J'ai bien aimé aussi l'histoire Lyra/Will et celle Aléa/Erwan.

Faith,dimanche 18 juin 2006, 17:41 a écrit :Bon, je fais remonter le sujet pour dire que moi, j'ai beaucoup aimé l'amour entre Kévin et euh... zut comment elle s'appelle déjà? Enfin bref, l'histoire d'amour dans Pair de l'Empire.

C'est Mara

Anarion,dimanche 18 juin 2006, 18:30 a écrit :

Faith,dimanche 18 juin 2006, 17:41 a écrit :Bon, je fais remonter le sujet pour dire que moi, j'ai beaucoup aimé l'amour entre Kévin et euh...  zut comment elle s'appelle déjà?  Enfin bref, l'histoire d'amour dans Pair de l'Empire.

C'est Mara

Ah voilà! je savais bien que ça commençais par un M. Merci Anarion!