Indiana Jones= Champion eternel ?? et pourquoi pas, elric fait bien de l'archeologie parfois
Enfin , Elric a quand meme plus de classe que Harisson Ford non? 
Non pas que j'ai quelque chose contre le gentil aventurier, mais bon, elric, il a des gouts vestimentaires autrement plus "stylés"...Désolé...Maintenant, si on pouvait en revenir au Champion Eternel et pas Harrisson Ford, merci.
J'en profite pour vo us dire que j'ai commencé la lecture en anglais (j'ai seulement parcouru le livre en réalité), et que, même si cela valait le coup, mon niveau d'anglais va devoir etre légèrement remis à niveau.Quelle richesse narrative! Pour les lecteurs en anlais, vous avez plus de mal avec Morcoock ou c'est juste une impression?C'est vrai que ce n'est pas le plus facile à aborder, surtout pour ses ouvrages récents, plus travaillés que les premières nouvelles du cycle d'Elric par exemple. Elric qui vient d'ailleurs de se qualifier pour les demi-finales du Tournoi d'une courte tête... :-PPour les lecteurs en anglais, vous avez plus de mal avec Morcoock ou c'est juste une impression?
Faut pas exagérer, c'est pas Shakespeare, tout de même. Je me suis relu récemment "The Chronicle of Castle Brass" et c'est accessible, surtout qu'il me semble que tu traduis des articles pour Elbakin.Pour Moorcock, j'ai bien aimé quand j'avais 15 ans mais je trouve que ça passe plutôt mal à la relecture maintenant que j'en ai le double (contrairement à Tolkien). Je trouve ça maniéré et confus dans le style, et je n'aime pas ses héros. Les histoires ne vont finalement pas beaucoup plus loin dans la construction que Howard, mais sans en avoir l'élan. Reste ce désir de faire grandiose, grande destinée, tous ces trucs un peu vains et fatiguants, du moins pour moi. Ca m'ennuie terriblement qu'un auteur se sente obligé tout au long d'une histoire de me rappeler que la destinée de son héros est exceptionnelle, qu'il parle de la Balance Cosmique et autres, histoire de me faire oublier que ladite histoire n'est au fond que de la bête heroic-fantasy bête et méchante, avec quelques bonnes idées de temps en temps (j'aime bien dans la Quête de Tanelorn l'Enfer qui est un domaine de la Loi, tout vide), et beaucoup de longueurs en général.Je préfère de loin les auteurs qui te pondent une grande histoire l'air de rien et c'est en y repensant que l'on prend conscience d'une destinée exceptionnelle du personnage.CoyoteEn tout cas c'est long d'attendre et je suis pressée de voir si mon niveau d'anglais va tenir le choc face à Moorcock :roll:
(For the anecdote, elle travaille en fait sur la retraduction du SdA...surtout qu'il me semble que tu traduis des articles pour Elbakin.
)Pour ma part, le Cycle d'Elric (je n'en suis que là) est le genre de lecture qui fait du bien. Entraînée d'arrache-pied à lire Hugo, Stendhal, Flaubert, Zola et j'en passe, pour moi les longueurs c'est autre chose.Et entre 40 000 bouquins de cours, entre les romans de 12600 pages de descriptions, les thèses barbantes de vieux professeurs moisis, les essais aberrants et les études du caractère épistémologique du chou-fleur Arménien, je peux dire que ça fait du BIEN de lire Moorcock.Ses histoires me bottent bien, j'aime cette navigation entre les plans d'existence. On a toujours la présence de la Loi et du Chaos sans que ça pourrisse le récit en tombant dans un manichéisme Bien/Mal trop souvent simpliste et ecculé dans les romans de fantasy (paceke not' Elric, c'est pas un saint quand même) et...ET ! ARGH ! je vais laisser là mon avis sinon mon gration d'endives va périr dans les flammes ! oups !!! Bon, je suis assez d'accord avec toi sur certains points. Il y a pas mal de trucs à jeter dans ses oeuvres de jeunesse, mais ça reste culte pour beaucoup tout de même. Et puis, Elric, à la base, c'était censé être une parodie de Conan justement. Cela dit, pour maintenir le jugement qui est le tien, je ne pense pas que tu aies lu des ouvrages plus récents de Moorcock, comme les Von Bek, Mother London, Gloriana, ou, pour en revenir à Elric, la nouvelle trilogie. Moorcock a su véritablement approfondir sur bien des plans des concepts qu'il avait mis au point depuis longtemps, et il y a une différence concrète entre une nouvelle des années 70 et ses écrits d'aujourd'hui. 
PS : tu aurais pu voter tout de même ! 
Je trouve au contraire qu'il y a une dimension qu'il n'y a pas souvent en fantasy, Moorcock explore vraiment la personnalité de ses personnages, ils ont une profondeur et une justesse qui est étonnante. De plus, il y a des réflexions philosophiques très intéressantes (dans von Bek par exemple).Bref, c'est loin d'être un auteur "léger" pour moi. Retourner vers « De la Fantasy »
