Demandez le programme !
https://lioneldavoust.com/2025/procrast ... -saison-10
Re: Procrastination saison 10
2Oh "sortir de son genre" le 2 janvier… C'est ce que je suis en train de vivre. Plus je m'intéresse à la science-fiction, plus mes idées (fantasy de base) se prennent pour de la SF. J'ai hâte aussi d'écouter les épisodes sur l'ergonomie du poste de travail. Tout un programme !! 

Re: Procrastination saison 10
3Un beau programme, comme d'hab.
Outre le "fil rouge" sur l'ergonomie (une bonne idée), j'attends surtout les épisodes 7, 8 et 9.
Mais j'écouterai tout, cela va de soi.

Outre le "fil rouge" sur l'ergonomie (une bonne idée), j'attends surtout les épisodes 7, 8 et 9.

Re: Procrastination saison 10
5Chouette épisode, hélas fort à propos (lumbago cet été puis hernie discale dans la foulée, je découvre le fameux bureau assis debout depuis aujourd'hui)Aslan a écrit : lun. 15 sept. 2025 09:29 C'est parti !
https://www.elbakin.net/news/1140/procr ... -amarouche
Hâte d'en savoir plus sur comment améliorer ma condition de travail, merci pour ce sujet
Re: Procrastination saison 10
6Nouvel épisode en ligne! Dix ans de podcast, nos apprentissages les plus importants
https://elbakin.net/news/1167/procrasti ... importants

Re: Procrastination saison 10
7Ce qu’a dit Mélanie m’a ému tout en trouvant un écho chez moi. Je pense que lorsqu’on écrit en 2025 et que l’on n’est pas connu(e), à moins de disposer d’un réseau de dingue, il faut accepter qu’on ne sera pas publié(e). Effectivement, c’est comme un deuil à faire. Ce sont exactement ces termes-là qui me sont venus en tête il y a peu et m’ont décidé à consulter avant que ne viennent justement le burn-out puis la dépression.
Je pense que garder sa santé est préférable plutôt que de poursuivre une chimère capricieuse.
Et elle avait raison la dame du premier épisode. Non seulement rester vissé(e) devant son écran, c’est mauvais pour la santé, mais ça ne fait pas bouger les lignes. Autant bouger soi-même !
Je pense que garder sa santé est préférable plutôt que de poursuivre une chimère capricieuse.

Et elle avait raison la dame du premier épisode. Non seulement rester vissé(e) devant son écran, c’est mauvais pour la santé, mais ça ne fait pas bouger les lignes. Autant bouger soi-même !

Re: Procrastination saison 10
8Je suis étonné que tu retires cette conclusion de son intervention, surtout que nous battons encore et toujours cette idée en brèche depuis des années dans le podcast. TOUT. LE. MONDE. qui publie un jour commence sans être connu. Mélanie, Estelle et moi ne faisons pas exception. Encore aujourd’hui, regarde le programme des maisons d'édition surtout indépendantes, tu verras des primo-auteurs. Oui, il n'y en a pas des masses tous les ans, mais l'édition galère en ce moment, les places sont rares pour tout le monde.Kik a écrit : jeu. 2 oct. 2025 12:47 Ce qu’a dit Mélanie m’a ému tout en trouvant un écho chez moi. Je pense que lorsqu’on écrit en 2025 et que l’on n’est pas connu(e), à moins de disposer d’un réseau de dingue, il faut accepter qu’on ne sera pas publié(e).
Après, en effet, garder sa santé est préférable à tout arrachage ou sacrifice sur l'autel supposément sacré de la création douloureuse. Et pour cela, je te renvoie à notre épisode sur le burn-out
En résumé : il est vital de chercher sa validation dans le processus lui-même et non dans des métriques extérieures pour rester sain d'esprit dans une pratique artistique de long terme.
Re: Procrastination saison 10
9Hello Lionel,
Non, non, je n’ai pas fait dire à Mélanie ce qu’elle n’avait pas dit.
Elle a parlé de “faire le deuil” d’un certain plan de carrière pour lequel elle ne se sentait pas taillée. C’est moi qui ai extrapolé son propos parce que l’expression « faire le deuil », c’est exactement celle qui m’est venue en tête il y a quelques semaines, mais en l’étendant pour mon cas à l’espoir même d’être publié un jour. Ce n’est pas une conclusion suite à l’intervention de Mélanie, c’est juste un constat de la réalité éditoriale d’aujourd’hui.
Tu le dis toi-même : « l’édition galère en ce moment et les places sont rares ».
Tous trois avez commencé sans être connus, certes, mais cela, c’était à une autre époque (Eh oui, ma bonne dame ! Comme tu dis parfois). Depuis, il est advenu plusieurs crises, dont celle du Covid. Je n’ai pas lu de témoignage de l’impact que ça avait eu dans le milieu de l’imaginaire, mais dans l’édition classique, ça avait provoqué un séisme.
En imaginaire, les choses ont commencé à mal tourner vers 2022/2023. La plupart des maisons ont fermé leurs soumissions. Évidemment, les gens continuent d’écrire et, dès qu’un éditeur entr’ouvre un créneau, c’est le raz-de-marée et les autres respirent un grand coup en voyant ce à quoi ils ont échappé ! Donc, cet effet boule de neige est bien lancé et n’est pas prêt de s’arrêter.
Certes, on remarque quelques primo-auteurs bon an mal an. Et comme je le sous-entendais, la majorité s’est fait connaître auparavant pour autre chose, par exemple : quelqu’un qui anime un blog d’écriture connu, un scénariste de court-métrage, etc. :
Ça, c’est pratiquement deux cas sur trois. Quand je parlais de réseau blindé…
Pour les ME feignasses, le public concerné est invité cordialement à suivre ses “idoles” ; ce qui aide considérablement celles-ci au moment de la signature.
Les autres (à part les copains)… allez ! Les trois ou quatre personnes (au total sur l’ensemble de la profession) qui seront passées annuellement avec succès sous les Fourches caudines des speed dating, ça fera le job de l’éditeur sympa !
Pour le plus grand nombre des aspirants, hélas (hors speed dating), la norme c’est : ou on ne te répond jamais, même si tu as soumis dans les règles avant 2022 et que tu as l’outrecuidance de relancer, ou on te chambre, ou on t’envoie balader comme un malpropre.
C’est cette suffisance des éditeurs (en position de toute-puissance) qui me fait dire : STOP !
J’arrête là, je ne voudrais surtout pas intenter de procès en sorcellerie. Si tu veux des noms, des témoignages et des anecdotes révélatrices du malaise, je peux t’en fournir une tonne par MP. Attends-toi alors à du lourd. Du très lourd ! Et même plus que ça !
Essaie de te lancer pour de faux aujourd’hui en 2025, même avec un roman bidon, même avec un nom d’emprunt, par exemple : Dupont (pas Antoine, sinon c’est de la triche) et tu constateras vite que mon témoignage colle à la réalité.
J’avais déjà vu ton billet de blog et je ne me souvenais plus d’un épisode de Procrastination sur le burn-out. Je vais le rechercher.
Sans aucune rancune ni mauvais esprit. J’essaie juste de faire évoluer le rapport éditeur/primo-auteur parce qu’il me paraît biaisé. Mais bon, nous savons tous que les éditeurs ne se soucient pas ce que l’on échange ici…
Vive Procrastination !
Kik
Non, non, je n’ai pas fait dire à Mélanie ce qu’elle n’avait pas dit.

Tu le dis toi-même : « l’édition galère en ce moment et les places sont rares ».

En imaginaire, les choses ont commencé à mal tourner vers 2022/2023. La plupart des maisons ont fermé leurs soumissions. Évidemment, les gens continuent d’écrire et, dès qu’un éditeur entr’ouvre un créneau, c’est le raz-de-marée et les autres respirent un grand coup en voyant ce à quoi ils ont échappé ! Donc, cet effet boule de neige est bien lancé et n’est pas prêt de s’arrêter.

Certes, on remarque quelques primo-auteurs bon an mal an. Et comme je le sous-entendais, la majorité s’est fait connaître auparavant pour autre chose, par exemple : quelqu’un qui anime un blog d’écriture connu, un scénariste de court-métrage, etc. :
Ça, c’est pratiquement deux cas sur trois. Quand je parlais de réseau blindé…

Pour les ME feignasses, le public concerné est invité cordialement à suivre ses “idoles” ; ce qui aide considérablement celles-ci au moment de la signature.

Les autres (à part les copains)… allez ! Les trois ou quatre personnes (au total sur l’ensemble de la profession) qui seront passées annuellement avec succès sous les Fourches caudines des speed dating, ça fera le job de l’éditeur sympa !

Pour le plus grand nombre des aspirants, hélas (hors speed dating), la norme c’est : ou on ne te répond jamais, même si tu as soumis dans les règles avant 2022 et que tu as l’outrecuidance de relancer, ou on te chambre, ou on t’envoie balader comme un malpropre.

C’est cette suffisance des éditeurs (en position de toute-puissance) qui me fait dire : STOP !

J’arrête là, je ne voudrais surtout pas intenter de procès en sorcellerie. Si tu veux des noms, des témoignages et des anecdotes révélatrices du malaise, je peux t’en fournir une tonne par MP. Attends-toi alors à du lourd. Du très lourd ! Et même plus que ça !


Essaie de te lancer pour de faux aujourd’hui en 2025, même avec un roman bidon, même avec un nom d’emprunt, par exemple : Dupont (pas Antoine, sinon c’est de la triche) et tu constateras vite que mon témoignage colle à la réalité.

J’avais déjà vu ton billet de blog et je ne me souvenais plus d’un épisode de Procrastination sur le burn-out. Je vais le rechercher.
Sans aucune rancune ni mauvais esprit. J’essaie juste de faire évoluer le rapport éditeur/primo-auteur parce qu’il me paraît biaisé. Mais bon, nous savons tous que les éditeurs ne se soucient pas ce que l’on échange ici…

Vive Procrastination !
Kik