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Bonjour à tous et à toutes !Enfin, "Face cachée", la nouvelle d'Emmanuel Chastellière offerte aux contributeurs du projet "Gentlemen mécaniques" vient d'être envoyée. Nous vous fournissons les formats epub et mobi, compatible avec la vaste majorité des liseuses. Un grand merci à Emmanuel Gob, de LEC Digital Books, qui a réalisé cette édition !On est en retard sur nos deadlines, c'est évident. Des soucis de santé de notre anthologiste en sont la cause principale, veuillez nous en excuser.On espère pouvoir vous poster l'antho version papier fin du mois, avec ses douze nouvelles inédites au sommaire.Bonne lecture !Les Éditions de l'Instant

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Pour avoir lu "Face cachée" à différents stades d'écriture avant sa publication, je dois dire que j'ai beaucoup aimé : on sent que Gillossen aime l'univers qu'il a créé et qu'il dévoile petit à petit à travers ses nouvelles. Celui-ci se révèle à la fois classique et original, avec ses spécificités propres. Même un non-amateur de steampunk comme moi arrive à s'y plonger facilement.Petit plus, si vous aimez Jules Verne, vous allez être gâtés :D

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Un petit up sur le topic. J'attendais d'avoir Gentlmen mécanique avant de lire Face Cachée, et finalement j'ai fini par craquer (le recueil devrait arriver en février après un petit retard, d'après ce que j'ai cru comprendre).Et donc ne connaissant pas grand-chose au Steampunk et n'ayant pas été introduit préalablement à l'univers de Celestopol, je dois dire que j'ai été conquis par cette nouvelle. C'est forcément référencé (Jules Verne, bien sûr), mais dans le bon sens du terme, avec une histoire qui tient en haleine, un univers délicieusement rétro conté avec chaleur, des personnages hauts en couleur, un style léger mais incisif, une trame contenue laissant tout de même de la place pour quelques descriptions qui permettent au lecteur de plonger avec délectation dans l'univers rétrofuturiste d'Emmanuel Chastellière. Je trouve même la plume plus assurée que sur le Village, ce qui n'est pas peu dire. En bref une belle lecture et bien plus qu'un "bonus" de crowdfunding tant cette histoire a toute sa place, à mon sens, dans une anthologie Steampunk.Bon, du coup alors que je n'attendais pas forcément le recueil de Célestopol, voilà que je commence à compter les jours. C'est malin :P Mais c'est vrai qu'une nouvelle, c'est trop court. On a envie d'en savoir plus !

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Je l'ai lue !J'ai un avis un peu particulier : j'ai beaucoup apprécié la lecture de la plupart (si ce n'est toute) les nouvelles. J'aime les nouvelles car elles permettent à un auteur d'explorer à fond une idée "simple" sans s'"encombrer" de détails sur l'univers ou d'explications sur tout. L'ambiance est lancée rapidement et que le rythme soit effréné ou romantique, la nouvelle joue bien plus sur les émotions que la plupart des romans (G.G. Kay mis à part ! :p ).Ici c'est globalement très réussi. Bien sûr toutes les nouvelles ne sont pas égales mais le ressentit global est très positif. Le recueil maintenant est un pris partit osé : comme précisé en introduction, ce recueil cherche à mettre en avant les "oubliés" du steampunk. Donc pas de lord anglais à chapeau haut de forme roulant dans des voitures électromagiques. Le paris est osé et intriguant ! Mais à mon sens échoue partiellement. Le problème des oubliés du steampunk c'est qu'ils ne sont pas très steampunk justement et que le coté mot-mixant-science-et-magie a vite tendance à faire un peu artificiel. Cela n'enlève en rien à la qualité de la nouvelle mais fait predre un peu de cohérence au tout. Je pense en particulier à Hope qui est une très belle nouvelle sur la misère enfantine, qu'on lit la larme à l'œil, mais qui n'a rien ou presque de steampunk et dont on cherche un peu la raison de l'appartenance au recueil. De même la nouvelle d'Aliette de Bodard est autant steampunk que l'est la Mosaique de Sarrance...Au final une excellente lecture mais dans laquelle il ne faut pas chercher à tout pris le coté steampunk.

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Je suis entrain de le lire pour une chronique et je suis plus mitigé que toi ;)Nonobstant l'aspect steampunk parfois artificiel ou absent du steampunk dans certains textes, quelques nouvelles sont à mes yeux plutôt faibles...Après, je n'ai lu qu'un tiers, et j'ai l'impression que ça s'améliore au fur et à mesure des textes.

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En tout cas, en tant qu'éditeur dudit recueil, je savais que le parti-pris pourrait poser problème à certains lecteurs steampunk, surtout je dirais "ceux de stricte obédience" :) C'est évidemment un pari risqué et qui, je l'espère, remet en cause la définition même du steampunk (ce que j'espère avoir bien expliqué dans l'intro).Quant aux nouvelles, impossible que toutes plaisent à tout le monde, c'est très évident.C'est le jeu !Merci des retours.Et on tiendra compte des avis et des critiques pour les anthos suivantes et un éventuel "Gentlemen mécaniques 2" qui me trotte dans la tête, donc hésitez pas, on prend tout bien, même les descentes en flammes ;)

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Et on tiendra compte des avis et des critiques pour les anthos suivantes et un éventuel "Gentlemen mécaniques 2" qui me trotte dans la tête,
C'est vrai qu'il faudra donner un jour au public français Dean Wells ou Margaret Ronald qui ont commis d'excellents textes steampunk.

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Fabien Lyraud a écrit :
Et on tiendra compte des avis et des critiques pour les anthos suivantes et un éventuel "Gentlemen mécaniques 2" qui me trotte dans la tête,
C'est vrai qu'il faudra donner un jour au public français Dean Wells ou Margaret Ronald qui ont commis d'excellents textes steampunk.
Le premier était déjà dans mes envies pour ce tome-ci :)

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Les anglo-saxons focalisent largement leur steampunk sur l'ère victorienne; C'est assez emblématique de leur culture, c'est normal.Personnellement je me dit qu'un steampunk français pourrait très bien se situer à l'époque du premier empire. Napoléon ayant quand même un côté symbolique et emblématique. C'est l'époque du fardier Cugnot, de Gay Lussac, des délires d'ingénieur un peu fou pour le côté technologique. Et pour la fantasy avec l'obsession égyptienne, les sociétés secrètes qui se multiplient, un goût pour l'occulte, le côté choc des civilisations avec les Anglais, les Russes et les Austro-Hongrois, il y a à faire.Donc je m'étonne toujours de la non existence d'un vrai courant steampunk napoléonien.

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Suite du travail initié par les deux compères dans le précédent album, sobrement titré "Steampunk".
La différence ici est de taille (tout d'abord ;) cet ouvrage étant sensiblement plus grand que le premier) et il y a surtout beaucoup, beaucoup, beauuuucouuup moins de texte. Ce qui laisse la part belle à l'illustration et au splendide travail de Graffet.
Pour les amateurs de grands espaces, de boulons et roues dentées en tous genres, et pour les amateurs de magnifiques illustrations :)
"Il n'existe rien au-dessus du métier de bibliothécaire" Terry Pratchett