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Comme vous pourrez le découvrir dans notre prochain podcast, nous avons eu l'immense plaisir de découvrir en avant première les deux sorties de décembre des éditions Callidor :- Le serpent Ouroboros T.2 de E.R. Eddison (la critique du tome 1 se trouve la)- Les Dieux Verts de Nathalie Henneberg.N'ayant pas lu le tome 1 du Serpent Ouroboros (acquis depuis ! ;) ), je me suis donc jeté sur les Dieux Verts et... grand bien m'en a pris ! :)Tout d'abord revenons sur la forme : le volume, comme les précédents ouvrages de chez Callidor, est superbe avec un papier agréable au touché, une couverture superbe suivant la charte graphique de la collection (noir et blanc avec une couleur unique). Les illustrations internes en aquarelles sont très chouette et apportent une petite touche de plus qui font de ce livre plus qu'un simple roman.Le fond maintenant : flirtant avec la science fiction, on se retrouve sur une terre post-apo ou les humains cohabitent avec des insectes géants et meurtriers et surtout avec des plantes qui sont à la fois leurs alliés et leur ennemis intérieur. C'est là que réside toute la richesse de ce bouquin : il n'est pas question de conquêtes ou de survivre face à un "seigneur des ténèbres" menaçant, la menace vient ici de plantes intelligentes qui cohabitent dans une sorte de symbiose avec une humanité décadentes et déclinante. On suit la révolte de deux humains exceptionnels : le suffète des mers Argo et la reine Atléna. Si le premier semble le plus flamboyant c'est pour ma part dans la Reine Atléna que j'ai vraiment apprécié l’âme de ce roman. Le style de Henneberg est très agréable et le roman se dévore d'un seul trait. Le principal reproche que je lui ferait est d'être trop court : il présente un monde extrêmement riche en particulier au niveau flore et on aimerait en savoir plus, en découvrir d'avantage sur ces dieux verts, sur les explorations d'Argo, sur le fonctionnement de cette société,... De même certains passages sont éclipsés et qui mériteraient d'avoir été développés plus en profondeur.En bref une excellente lecture que je ne saurait trop conseiller ! ;)

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Je l'ai lu, et j'ai beaucoup aimé aussi. C'est beau, c'est original, ç'avait été très injustement oublié, et j'ai beaucoup de reconnaissance envers Callidor pour l'avoir exhumé. C'est une espèce de grand écart entre fantasy et SF, bien sympa. Et ce n'est pas si souvent que mon coeur d'orchidophile peut palpiter à la lecture de mes genres de prédilection ;-D...

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Alors, j'en suis aux deux tiers personnellement, et je suis assez mitigé (alors que j'avais très envie d'aimer.) :(
C'est difficile à expliquer, mais pour le coup, on sent que c'est un vieux livre. Et comme ce n'est pas une traduction, évidemment, on ne va pas le "dépoussiérer".
Sans compter une histoire tout de même très... particulière, avec ses courges douées de la parole, etc... Je réserve encore mon avis !

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avec ses courges douées de la parole

Je ne suis toujours pas convaincu d'avoir correctement lu cette phrase, même après trois passages :lol:
The age of kings is dead, and I have killed it

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Gillossen a écrit :Alors, j'en suis aux deux tiers personnellement, et je suis assez mitigé (alors que j'avais très envie d'aimer.) :(
C'est difficile à expliquer, mais pour le coup, on sent que c'est un vieux livre. Et comme ce n'est pas une traduction, évidemment, on ne va pas le "dépoussiérer".
Sans compter une histoire tout de même très... particulière, avec ses courges douées de la parole, etc... Je réserve encore mon avis !

Rien que pour ça... :mrgreen:

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Sans compter une histoire tout de même très... particulière, avec ses courges douées de la parole, etc... Je réserve encore mon avis !

Lu il y a très longtemps. Et dans mon souvenir ce sont plutôt des cactus.

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Je l'ai eu comme cadeau de Noël et je l'ai lu dans la foulée. J'ai trouvé ça intéressant mais comme Gillossen j'ai aussi trouvé qu'il y avait un petit côté vieux livre en particulier dans le mode de narration. Par contre j'ai beaucoup aimé le mélange SF et Fantasy.

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Et un sujet aussi ! ;)

Rhalala, ces journalistes qui ne se renseignent pas jusqu'au bout puisque les Centaures sont bien antérieurs au Dieux verts qui empêche ainsi N. H. d'être les premier auteur de fantasy française... ;)

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Ouch !
Tu es dur ! ;)
Je suis d'accord avec toi que l'histoire d'amour impossible passe vite à la trappe et on ne s'attache que peu aux deux protagonistes, par contre je trouve que l'univers et l'ambiance d'espèce en voie de disparition qui hante les humains apportent beaucoup au récit, et c'en est même la plus grande force ! Je n'ai pas ressenti de difficulté comme toi à visualiser l'univers, même si j’étais peut être loin de la vue de l'auteure vu mes connaissance botaniques...
Pour moi la force de ce récit n'est pas dans son scénario mais dans son ambiance. Ah ces courges qui parlent ! ;) Peyotl-A en est le parfait représentant et c'est de loin mon personnage préféré !

Je suis néanmoins d'accord pour dire que c'est peut être ma lecture la moins enthousiaste des parutions callidor mais ça reste une expérience originale et sympa ! ;)