Le tout c'est d'arriver à trouver ça en Italie.

Ce n'est pas vraiment mon style de bouquin à la base et je l'ai lu par hasard après l'avoir vu dans la sélection du prix de l'année dernière.

Comme quoi...

Ce titre était complètement passé sous mon radar (chez nous il a été codifié en roman policier...), donc je vais y jeter un coup d’œil vu vos critiques élogieuses.Je suis un grand amateur de King, est-ce que cela se rapproche en terme d'écriture ou il n'y a aucun rapport à l'écriture avec son père ?

Disons qu'on sent qu'il a été à bonne école en matière de construction du suspens

Witch a écrit :Disons qu'on sent qu'il a été à bonne école en matière de construction du suspens

On est d'accord. Au niveau du style, sa plume est plus ramassée, plus concise que celle de son père.Zedd

Youhouuu merci les copains pour la découverte !J'ai vraiment adoré et l'on sent bien la patte de la famille "King" sans avoir la mise en place assez longue du paternel.Un vrai plaisir en tous cas, ces personnages sont attachants, son histoire est touchante et j'ai hâte de voir ce qu'ils vont en faire au cinéma.

Maintenant dispo en poche !

T'es sûr?Pas de trace sur Amazon, et sur le site J'ai Lu, c'est "Fantômes" que l'on trouve dans les nouveautés.

Vu que j'ai mis en place ma petite colonne de poche, oui je te confirme qu'il est bien sorti :-)Il est simplement dans leurs collections de roman policierhttp://www.jailu.com/albums_detail.cfm?id=45334Libraire indépendant 1 - Amazon 0Balle au centre

OKmerci pour cette confirmation.

Cornes m'a offert une belle expérience de lecture. :amoureux:Le roman débute tambour battant sur le mode fantastique puis par un retour en arrière commence à nous présenter plus en profondeur les personnages.Et tout du long, et de manière non symétrique, les alternances présent fantastique et passé "normal" vont se succéder.J'avais tellement mordu à l'hameçon fantastique que je trépignai d'impatience pour retrouver à chaque fois le présent. :pleure:Arrivé à un certain stade de ma lecture, il y a eu bascule de mon centre d'intérêt du présent au passé et je me suis retrouvé en pleine empathie avec les personnages, même les moins fréquentables. Et là je dis chapeau bas . Ce roman est très bien construit, Joe Hill nous parle du quotidien de familles américaines de très belle manière, un talent transmis de père en fils semble-t-il. Ce n'est jamais manichéen et le fantastique apparait comme l'aiguillon qui produit la tension qui nous fait dévorer les pages. :yeah:Au final, sous la couche fantastique, il y a un bon roman entre roman noir et tranches de vie abordant des thématiquesintéressantes sur notre part d'ombre, celle des autres et comment faire avec, quelle peut être la bonne attitude etc... mais également sur les difficultés à se comprendre l'un l'autre, difficultés accrues entre hommes et femmes.Un 9/10 pour moi.J'ajouterai que - pour ce roman en tout cas - il n'y a rien à retirer, là où souvent Stephen King fait trop de pages.Allez quoi ! Jetez-vous à l'eau, il est sorti en poche.

Hier j'ai hésité entre Cornes et Fantômes de J.Hill.J'ai finalement choisi Cornes. Bon choix apparemment.

Je viens de finir la lecture du livre et j'avoue que je suis assez déçu.L'intrigue est simple, ce qui n'est pas une tare, originale avec le personnage d'Ig, mais j'ai eu bien du mal à m'y intéresser. C'est long, affreusement long, pour rien. Je n'en pouvais plus de lire les événements se déroulant dans le passé. Alors oui il faut poser les personnages mais pourquoi faire si long ? Je suis certain qu'on pouvait caser toute l'histoire sans perdre grand chose au récit et à l'ambiance avec un bon tiers de pages en moins. Quelques rebondissements, mais globalement c'est cousu de fil blanc.Je suis super fan de Locke & Key, et je voulais voir ce que Hill pouvait faire avec un roman. C'était pas désagréable, mais je resterai sur ses BD dorénavant.Allez un petit 6/10 pour moi.

De mon côté, j'ai également beaucoup aimé, et justement en grande partie pour les flash-backs.Le résumé me laissait dubitative à cause du pouvoirs des cornes en question. J'avais un peu peur qu'on ait à cause de ça juste un catalogue des turpitudes de la nature humaine à chaque fois qui'Ig allait croiser quelqu'un, et c'est surtout le cas dans la première partie, ce qui était nécessaire pour montrer les effets des cornes et comment cela affectait Ig mais aurait été lassant à la longue. Les retours en arrière non seulement permettaient de respirer un peu, mais creusaient vraiment la relation entre les différents personnages, commet Ig a rencontré Merrin, Lee, Glenna, sa relation avec son frère...C'est finalement ce que j'ai trouvé plus marquant dans le livre, plus que la partie fantastique ou l'aspect histoire de vengeance.

Voilà, tu mets précisément le doigt sur ce que j'ai ressenti pendant ma lecture. Le début est très convenu, avec une véritable fresque de pêché et de bas instincts humains, et l'aspect vengeance recherche du tueur pas passionnant non plus.Alors si le lecteur n'est pas convaincu par les flashbacks, il ne reste pas grand chose.Finalement je crois que la scène qui m'a le plus marqué c'est quand . J'ai eu un regain d'intérêt à ce moment là, et lors que quelques autres passages, mais bon...

Un bon petit roman ! L'intrigue est simple mais bien construite et l'auteur (il a été à bonne école celui-là, on retrouve parfois l'influence du papa ) sait lui redonner un souffle au bon moment avec ses rebondissements. J'aurais aimé qu'on sache un peu moins vite qui est le tueur, j'aurais apprécié une petite phase d'enquête au lieu que la connaissance tombe tout cuit dans le bec d'Ig... J'ai eu un peu peur un moment que le côté théologique soit trop manichéen, c'est un penchant qui aurait été trop facile à prendre, mais Hill a su éviter le lourdingue en nous offrant une analyse assez fine, finalement. Les personnages sont très attachants, très humains et on suit leurs relations, leur évolution (ou l'évolution de la perception qu'on en a) avec plaisir. Je trouve que c'est le plus gros point fort du livre. Un autre bon point, c'est qu'avec son aspect thriller, il me semble très accessible à des lecteurs peu habitués à la fantasy et c'est toujours ça de pris.