Il s'agit de la littérature imaginaire par excellence et si le moyen age est l'époque de référence, de nombreux auteurs ont emprunté d'autres époques tout en restant dans a fantasy. Du peuple des rennes de Robin Hobb en passant par car je suis légion de Mauméjean (Mésopotamie) et les rois du Nil (Pevel) jusqu'aux enchantements d'Ambremer, Frankia et Sylvo Sylvain (début XXème) les exemples de fantasy distincte du moyen-âge ne manquent pas
.Sans oublier l'inspiration gréco-latine de Thomas Burnett Swann (ou d'
Alexandre le Grand et les aigles de Rome, de l'espagnol Javier Negrete, ou d'ailleurs du récent
Lavinia, de U. Le Guin) ni
Les brigands de la forêt de Skule, de Kerstin Ekman (Suède), ni
La ville immortelle, de Francisco Gonzalez Ledesma (Espagne), ni bien sûr
La voix du feu du britannique Alan Moore, qui s'intéressent tous deux à une ville à travers les âges, Barcelone pour l'un et Northampton pour l'autre. Pour l'Allemagne, on peut aussi penser à Kai Meyer, qui vient de publier
Le peuple des Nuées (Moyen-Age, certes, mais en Chine) après le très bon
La fille de l'alchimiste. Et personne n'a cité Jacques Abeille, en France, pour ses
Jardins statuaires 
?!D'ailleurs, il suffit de s'intéresser de près aux lauréats du Mythopoeic Award pour trouver de la fantasy sortant des sentiers battus (outre
L'épouse de bois, de Terri Windling qui est un exemple récent, je peux penser à
The porcelain dove, de Delia Sherman, qui se déroule en France pendant la Révolution

et qui n'est pas traduit). L'inconvénient, c'est qu'il s'agit d'auteurs anglo-saxons, mais bon

.... Je ne dis pas qu'il faut s'y limiter, non plus ! Et, Belgarion, c'est Aguilera (sans i)

.Et pour répondre à Gwendal, l'inspiration historique demeure souvent, à mon avis comme point d'ancrage, plus ou moins lointain. Encore faudrait-il définir de très près les termes d'"inspiration historique" ! Par exemple,
L'épouse de bois se déroule dans notre histoire (récente), mais celle-ci n'a pas vraiment d'influence sur l'action du roman, elle sert davantage de toile de fond. Et je pourrais dire la même chose pour la Révolution française dans
The porcelain dove. Et je n'ai rien repéré qui tienne vraiment à l'histoire chinoise dans
La magnificence des oiseaux, de Barry Hughart, à part une toile de fond très vague. Quant aux
Jardins statuaires, précisément, ils sont totalement dépaysants, et ne me semblent pas faire référence à une quelconque société ayant existé. Après, bien sûr, toutes les sociétés humaines depuis que le monde est monde ont craint l'invasion des Barbares, sous une forme ou une autre... C'est pour ça que je parlais de définir précisément les termes.