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Je ne crois pas que ce soient des éclairs. Ça ressemble plutôt à des rayons de coolitude qui se dirigent direct vers le roi en question, aspirés de l'environnement. Et pour qu'il y ait autant de rayons de coolitude, il y a de grandes chances qu'il y ait des fez, des nœuds pap' ou des stetson en grand nombre dans les environs 
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Bonjour.J'ai cru que je dormais toujours... Il aurait sans doute mieux valu. Dur, vraiment dur le réveil... :blink:J'ai voté : "je ne m'occupe jamais des couvertures". En fait, ce n'est pas tout à fait vrai... :ph34r:Certaines couvertures me font sourire, m'interroger (pas longtemps), parfois aussi me détourner mais ça ne m'arrête pas au final.Certes, une couverte "hideuse" peut-être considérée comme un "outrage" à l'oeuvre d'un auteur si on le connaît déjà. Mais, au final, c'est le texte qui compte, l'ivresse pas le flacon.
Exemple : point fantasy et cette manie qu'ils avaient d'aller piocher dans les oeuvres des pré-raphaélites. J'adore ces peintres (pas hideuses du tout leurs oeuvres) mais bon, comment dire, il y a presque tromperie. Ex : Card, Enchantement et Burnes Jones -je crois. C'est -pour moi- de bon goût ; ça reste élégant, rassurant, engageant mais ça n'est pas un reflet de l'oeuvre. Quid de photoshop?Même tendance dans la littérature dite générale, entre l'oeuvre et l'illustration de couverture (souvent, en poche, un tableau d'un artiste supposé faire autorité ou unanimité, ex : Renoir, souvent des impressionnistes d'ailleurs). Quid de photoshop?Finalement, je me demande si la sobriété ou plus exactement la neutralité n'est pas la panacée. Ex : collection blanche ou l'imaginaire chez Galli. Pas d'illustration. Quid de photoshop?J'ai toujours mon Seigneur des Anneaux paru au livre de poche (LGF), les pages se détachent (30 ans environ...) . Pas d'illustration de couverture, une couleur différente pour chaque tome. Le texte seul quoi... Pas de berlure, pas de projection, pas d'attente autre que celle suscitée par le titre ou le nom de l'auteur. Si je devais le racheter, c'est vers une édition abondamment illustrée et un poche (peu importerait la couverture, grandement importerait en revanche la traduction. Je l'ai aussi en VO mais, bon, bref, passons...) que je me tournerais maintenant. Quid de photoshop? Alors, là, tout de suite, une réponse s'impose : vade retro photoshop, remballe tes photos y compris celles des tournages et n'y reviens pas.De mon point de vue, le problème de la couverture se pose surtout pour les auteurs et oeuvres que l'on ne connaît pas. C'est la couverture (photoshop ou non?) du Cas Jane Eyre (poche) qui m'a attirée vers un auteur que je ne connaissais pas alors mais c'est sans doute la quatrième de couverture et le fait d'avoir lu les premières lignes qui est vraiment à l'origine de la rencontre. Précision : Fforde était placé en littérature "générale"... Concernant Carey, là encore, j'ai eu de la chance... Le livre était dans la section fantasy, j'ai ignoré l'illustration (pas de photoshop) et l'argumentaire pour ne retenir que l'avis de NooSFere et mes première impressions : découverte de la carte, de la liste des personnages,... Un lecteur allemand (ça vaut le coup aussi l'illustration en Allemagne...) aurait sans doute été bien moins enchanté en découvrant que, lui, n'était pas né en Terre d'Ange....:mrgreen:Alors, photoshop? Chez Milady et entre les mains de certains. Raccolage? Oui, dans tous les sens que pourrait recouvrer le terme. ça ne devrait pas nous choquer tant que ça -à moins de militer au MLF- : la pub nous a toujours fait le coup. Alors, les tatouages et autres maquillages corporels, les poses convenues, les gros plans attendus sur des parties avantageuses (avantagées?) du corps féminin ou masculin? Tendance générale de la- société. Je vois la même chose quand je sors de mon antre. En fait, je ne le vois même plus. Est-ce que ces couvertures me font rêver? Non. Est-ce que je préfèrerais une illustration "à l'ancienne"? Pas forcément.Est-ce qu'elles font cheap? Oui. Sont-elles mieux exécutées? Non.Est-ce qu'elles décrédibilisent la fantasy? Là, je suis vraiment très partagée. Mais, je ressens la même perplexité face à l'édition et ses choix d'illustration, en général.Est-ce que le lecteur a le pouvoir d'infléchir le choix des éditeurs en matière d'illustrateurs, de techniques utilisées (même question pour la traduction)? Apparemment, certains le pensent. (Blogs des éditeurs). Quant à moi, aucune idée... Mais, après avoir lu ce sujet, je me dis que le forumeur d'Elbakin (au moins lui) y perdrait peut-être plus qu'il n'y gagnerait car on a peu souvent l'occasion de se dilater la rate. 
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Merwin a écrit: Je ne crois pas que ce soient des éclairs. Ça ressemble plutôt à des rayons de coolitude qui se dirigent direct vers le roi en question, aspirés de l'environnement. Et pour qu'il y ait autant de rayons de coolitude, il y a de grandes chances qu'il y ait des fez, des nœuds pap' ou des stetson en grand nombre dans les environs
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C'est vrai qu'il y a des couvertures bien ringardes pour des textes qui ne le sont pas forcément. Or on sait pertinemment que, hormis pour les auteurs confirmés, le public en maraude sera ou non attiré d'abord par l'illustration de couverture.Ben ouais, mais comment faire évoluer les choses ?Du coup, me viennent pleins de questionnements :Sauf erreur, l'illustrateur-trice qui rend un boulot accepté est adoubé par le/la directeur/trice de la collection, ou le grand manitou de la boîte. Si ça nous semble à gerber (à nous, précision), pourquoi ce genre de couv. se multiplie ?"Parce que ça marche auprès du grand public" serait la réponse la plus évidente. Est-elle la bonne ?Maintenant je vais proposer un truc que je sais assez casse-gueule, mais bon, je n'ai jamais pu fermer la mienne (de gueule) : :DPour aller au bout de la démarche, pourquoi Elbakin n'organiserait pas un sondage pour déterminer les "Bouses d'Or"* pour les couvertures les plus ratées, et les "Frazetta d'Or"* pour les plus réussies ? Chaque intervenant/e ici pourrait voter, et il y aurait un classement annuel, par exemple, avec reproduction des couvertures et nom de l'éditeur. Elbakin commence à devenir une référence pour tout ce qui concerne "les littératures de l'imaginaire", comme on dit, alors pourquoi le site négligerait-il cet aspect ? La chose pourrait faire bouger les choses... ;)Vous en pensez quoi ?* Dénominations lancées comme ça, évidemment. De façon plus diplomatique, ce pourrait être "Le Top-Ten des couvertures les plus ratées" et "Le Top-Ten des couvertures les plus réussies". 
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Bonjour.J'entends bien ton propos Ethan Iktho mais je ne me sens pas -en tout cas délibéremment- de signifier via le "top bouse" à ceux qui auraient, ne serait-ce que modérément, apprécié telle ou telle couverture qu'ils/ elles ont un goût de troll -par exemple- et qu'il vaudrait mieux aussi qu'ils lisent les oeuvres de monsieur Lotussémoltonel. Déjà, que sans le vouloir parfois, on peut blesser parce qu'on défend son point de vue avec passion... Un top ten des illustrations de couverture qui auront plu aux Elbakiniens me semble plus défendable. Objections qui ne manqueront pas d'être émises : critères de jugement. Comment cette oeuvre aurait mérité d'être dans le top 10 ou à la 1ère place. etc... Sur quels critères objectifs, jugez-vous? Vous êtes aux ordres de X ou Y.Inévitable.Cependant, le prix Elbakin.net -j'en suis sûre- doit faire grincer quelques dents et les discussions sont certainement sinon âpres du moins enflammées. Alors pourquoi ne pas étendre (un peu plus, un peu moins...) le principe aux couvertures? Le principe serait alors celui de nominations et d'un 1er prix.Je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit qui aille dans ce sens, mais il est vrai que je suis loin de bien connaître tous les sujets du forum, ni d'avoir retenu tout ce qui concerne les propositions qui furent rejetées en leur temps et ce qui a pu motiver les décisions en question. En même temps, on peut changer d'avis...L'écueil majeur auquel je pense, c'est le boulot considérable que représenterait une telle entreprise.
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Pas sans un vote des Elbakiniens, plutôt qu'un classement étebli par un groupe de membres, si? @Aslan:Owingketinketink a écrit: Objections qui ne manqueront pas d'être émises : critères de jugement. Comment cette oeuvre aurait mérité d'être dans le top 10 ou à la 1ère place. etc... Sur quels critères objectifs, jugez-vous? Vous êtes aux ordres de X ou Y.Inévitable.
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Pour ceux que ça intéresse, l'édito du numéro 4 d'Angle Mort discute, entre autres, du "problème des couvertures" dans les littératures de genre.





