41
bonsoir à tous,le livre est parti chez l'imprimeur. il comporte 2 poèmes narratifs, l'un sur sigurd (et le dragon), qui rappelle les enfants de hurin ; l'autre sur la geurre entre les volsung et atli ; une présentation de la légende par tolkien lui même et quelques explications de christopher tolkien (pour clarifier les liens entre légende nordique, tradition allemande, etc.) complètent le livre.et la traduction française est exceptionnelle ; j'espère pouvoir mettre bientôt des extraits en ligne.le livre sort dans 4 mois en Franceamicalementvincent

45
merci pour la news, Gillossen (mais sur mon écran, je vois des caractères bizarres dans la présentation...)j'attends une décision de la traductrice, concernant les passages qui seront mis en ligneamicalementvincent

49
Plus que deux jours, sachez déjà que la traduction est très réussie, à plus d'un titre : la poésie, ce n'est pas simple en temps ordinaire, mais la métrique norroise, c'est encore autre chose.

52
Non mais, c'est quoi cette réputation que je me traîne encore ?Sans entrer dans le détail, j'ai appris (ou plutôt "mieux compris") que Tolkien n'a pas fait la même chose que Wagner, qu'à la différence de la poésie latine, la prosodie norroise ne se base pas sur des trochée-iambe, mais sur des combinaisons temps forts-temps faible avec des éléments d'accentuation et d'allitération, que certaines répliques "fortes" du Seigneur des Anneaux sont tout à fait inspirées par le style ici représenté.Si je devais schématiser, je dirais que c'est une poésie sans rime, mais qui donne des frissons, qu'il ne faut pas la lire, mais l'entendre, avec un blizzard en fond sonore derrière le feu de cheminée.Si j'y pense, ce soir, je donnerais la citation qui débute le second lai, vous verrez comment on peut tout dire en quelques mots, sans s'embarrasser de descriptions.

54
Merci Foradan, pour cette belle critique !mais je rassure ceux qui ne s'intéressent pas à la technique poétique : l'histoire en elle-même est prenante ; surtout, je crois, quand on pense aux Enfants de Hurin : c'est un peu comme si, dans Sigurd, Tolkien abattait ses cartes et nous montrait ce qui nourrit son imaginaire, lorsqu'il écrit les récits se déroulant en Terre du Milieu.A noter qu'un problème de fabrication va décaler la livraison des exemplaires dans les librairies de 2 semaines environ - attendons que la maison d'édition communique à ce sujet.amicalementvincent

55
Merci pour cette critique!!J'ai acheté le bouquin hier et je vais essayer de m'y atteler le plus rapidement possible...en plus agréable surprise, au passage en caisse, le livre ne m'a coûté que 5 euros.... Donc aucune raison de s'en priver...

57
Foradan a écrit :Sans entrer dans le détail, j'ai appris (ou plutôt "mieux compris") que Tolkien ... prosodie norroise ... trochée-iambe ... allitération ...
Merci Foradan pour tes commentaires, c'est vrai que, du coup, j'ai vachement envie de l'acheter ce livre !
Foradan a écrit :Si j'y pense, ce soir, je donnerais la citation qui débute le second lai, vous verrez comment on peut tout dire en quelques mots, sans s'embarrasser de descriptions.
Allez, vas-y, poste nous ce lai qu'on se rende compte !Plus sérieusement : si j'ai bien compris, côté écriture c'est assez proche des Enfants de Hurin ? Est-ce que ça veut dire que, si on a aimé les Enfants de Hurin, on va forcément aimé Sigurd et Gudrún ?

58
Foradan a écrit :Tu as toutes les pages à ce prix là ? Moins cher qu'un poche..ou alors tu avais des points de fidélité accumulés.
Toutes les pages et aucun points de fidélié!!! une erreur en ma faveur... en même temps avec tout ce que je leur laisse en bouquins et films ca équilibre!!!

59
dwalan a écrit :Plus sérieusement : si j'ai bien compris, côté écriture c'est assez proche des Enfants de Hurin ? Est-ce que ça veut dire que, si on a aimé les Enfants de Hurin, on va forcément aimé Sigurd et Gudrún ?
Absolument pas ! La comparaison est beaucoup plus fondamentale : dans les deux cas, il y a plusieurs récits épars concernant le même personnage, chacun contenant des détails que les autres n'ont pas.Pour prendre une comparaison plus large, c'est le même principe que de vouloir écrire "la vie de Jésus" en regroupant les quatre Evangiles.Sur la forme, c'est donc un unique poème sur un personnage, là où il y avait auparavant trois ou quatre chants, lais, odes écrits à des époques différentes. Le style n'est donc pas celui d'un roman, mais les commentaires sont aussi là pour remettre le texte en contexte (notamment sur l'histoire et la géographie des périodes concernées).Merci pour le rappel, à force, je vais bien finir par la poster cette citation ;)

60
Voici donc, le début du Gudhrúarkvidha en nyja :"Fumée s'était enfuie,tourbe se consumait ;sous le souffle du ventrefroidissaient les cendres.Comme soleil couchantSigurd avait passé ;Brynhild avait brûlécomme feu flamboyant.Leur bonheur n'était plus ;leur malheur, achevé ;de Gudrún, le chagrinétait toujours plus grand.Vie elle haïssait, mais vie point ne s'ôta ;elle errait, hors d'esprit, seule dans la forêt."