Au vu de la date du jour, j’ai tendance à émettre quelques doutes quand à la véracité de l’information…

Ah ben moi je n'ai pas lu cette saga, mais j'ai bien l'intention de la lire : du coup faut que je me dépêche avant la sortie de la suite, car même si "Les détails sont certes encore minces", il me semble que les romans sont assez épais, non ?

Sur les 7 volumes, tu dois avoir autant de papier que pour Harry Potter a priori, mais comme King a mis 20 ans entre le premier et le dernier, qu'il a réécrit le premier, qu'il surveille la version BD, et qu'il s'est offert un caméo...l'est bien capable de ça le bonhomme, sauf qu'il faudrait pas mettre 10 ans pour l'écrire dans ce cas, c'est que les lecteurs rajeunissent pas non plus

Ben tu me rassures Foradan alors : si j'ai 10 ans devant moi pour lire les 7 premiers, ça devrait aller

Il ne sera pas le premier à reprendre une série finie. Il vaut mieux que ça soit fait par lui en tout cas.

Hé hé, cette annonce d'une suite bruissait dans les forums anglophones mai c'est encore elbakin qui dispose de l'exclusivité francophone de la nouvelle grâce à ses très bons contacts avec l'auteur. Celui-ci n'a-t-il d'ailleurs pas dit qu'il se fendrait d'un petit message d'explication spécialement à notre attention?

Evidemment... :arrow: http://www.elbakin.net/6991-Les-Poisson ... t-Bien-Bas

Allez, on redevient sérieux et on lit ça http://www.elbakin.net/tolkien/news/Col ... -Rambures5La question sur Blaine, ça vient de moi parce qu'on avait déjà commencé à réfléchir à la présence du dragon dans chaque histoire de fantasy.

Je profite de la remonté du sujet pour signaler que J’AI LU sort un intégrale (en deux tomes) de l’ensemble de la série en septembre.

Parmi les sorties Bragelonne du mois, j'ai aussi reçu cet ouvrage un peu à part, "Colloque de Cerisy, autour de Stephen King, l'horreur contemporaine", qui propose deux articles sur la Tour Sombre :

Anne BESSON: La Tour sombre, un cycle au cœur de l'œuvreL’ensemble romanesque, aujourd’hui "bouclé", que constituent les sept volumes de "The Dark Tower" possède un statut très particulier dans l’œuvre de King : tout en se distinguant au sein de sa production (le choix de les poser pour l’essentiel dans un monde fictionnel, "l’Entre-Deux-Mondes" complexifiant la nature générique de ces romans), le cycle en vient pourtant rapidement à multiplier les liens avec ses autres œuvres… pour finalement toutes les accueillir? Si l’ensemble "monumental" nous intéresse comme superbe illustration de la tendance du cycle à l’expansion et à la circularité infinie, il présente en outre l’intérêt de permettre le repérage de grandes inflexions dans les techniques et les ambitions de King au long de sa carrière — sa rédaction s’est étendue sur une quarantaine d’années, et l’auteur s’est beaucoup exprimé à son sujet. Nous montrerons en particulier le passage de la production de cycles peu coalescents et enchâssés les uns dans les autres — faisant de l’œuvre de King un réseau — à leur absorption dans un « autre monde » infiniment accueillant, qui s’avère n’être autre, explicitement, qu’une concrétisation de l’imaginaire scriptural.Grégory BOUAK: Stephen King, auteur de "dark fantasy"»: sur les traces de l'Homme noir, du Fléau à La Tour SombreClassé tantôt en science-fiction, tantôt en fantastique, tantôt en fantasy, le cycle de La Tour Sombre, œuvre-phare englobant la quasi totalité de la production kingienne, est également considéré comme de la "dark fantasy". Ce domaine mystérieux, situé à mi-chemin entre le merveilleux, le fantastique et l’horreur, mérite d’être exploré plus avant afin de mettre en lumière, dans La Tour Sombre, Le Fléau et Les Yeux du dragon, la résurgence de l’horreur gothique, apanage de Stephen King, au sein d’un univers plutôt estampillé science-fiction et fantasy. Ces trois romans, unis par la présence de "l’Homme Noir", personnage récurrent et sorte d’emblème de la dark fantasy, permettent à l’auteur de s’illustrer dans un sous-genre de l’imaginaire original et composite qu’on pourrait appeler l’"horreur épique".

Et j'imagine que d'autres contributions doivent l'évoquer.

Tiens, il faudra que je jette un oeil à ces articles... et à l'ouvrage complet pendant que j'y suis !

Et voilà, ma lecture du cycle de la Tour Sombre touche à sa fin, et quel cycle ! Je ne suis pas un grand connaisseur de King, je n'avais lu avant que Shining et Sac d'Os, sans apprécier plus que ça. Mais là ! Aïe aïe ! Que c'est bon ! Que c'est grandiose !Contrairement à certains, je n'ai pas eu de problèmes du tout avec le premier tome que j'ai même particulièrement apprécié pour son ton résolument western, moins affirmé dans la suite (sauf dans la nouvelle Les Petites Soeurs d'Elurie, très sympathique aussi et un peu dans Magie et Cristal, même si je trouve l'ambiance assez différente). J'étais donc dedans dès le départ et j'allais totalement vers l'inconnu (je ne connaissais pas du tout l'histoire de la Tour Sombre) et donc de surprises en surprises au fil de la découverte du multivers de sai King.J'ai complètement dévoré les cinq premiers tomes, notamment les 3-4-5 qui sont dans le trio de tête des meilleurs tomes, mais me suis un peu refroidi sur le tome 6 et le début du tome 7, à cause de l'ambiance un peu trop moderne, de la direction prise par le scénario et du récit centré sur Susannah qui n'est pas forcément la partie la plus intéressante du cycle. Par contre, j'ai adoré la mise en abîme, la métafiction, qui met en scène Stephen King. Superbement orchestrée, loin d'être gadget, elle permet de porter un regard totalement différent sur le livre et sur l'ensemble de l'œuvre de l'auteur. Heureusement, la deuxième moitié (même le deux derniers tiers) remonte largement la pente pour finir en apothéose.J'avais entendu des critiques très virulentes sur la fin du cycle, notamment le Coda, cette fin que King essaie un peu de nous cacher (j'aurais tellement aimé qu'il l'assume plus). Arrivé à la "première" fin, j'étais satisfait mais il me manquait quelque chose. Une vraie conclusion sûrement, même si je suis d'accord avec King quand il dit que le plus important est le voyage et non la destination. Alors, après moult hésitations, j'ai entamé ce Coda et je ne le regrette pas du tout : c'est exactement la fin que je souhaitais, une fin qui reste en tête, une fin qui "clôt" le récit et comme le dit King, la juste fin. En tout cas, grand merci, sai King.

Au passage, J'ai Lu a sorti une intégrale en deux volumes récemment.

Pour les avoir vu en librairie, ce sont deux bons gros pavés. A réserver aux collectionneurs de préférence, c'est gros, cher et limité et le regroupement des 7 tomes n'est pas forcément un passage obligé. Pour les réticents (hérésie !), le format poche est encore le mieux adapté (et plutôt joli aussi).

Pour ma part, c'était histoire de remonter le sujet en faisant passer l'info, je ne les recommandais pas particulièrement.

Gillossen a écrit :Parmi les sorties Bragelonne du mois, j'ai aussi reçu cet ouvrage un peu à part, "Colloque de Cerisy, autour de Stephen King, l'horreur contemporaine", qui propose deux articles sur la Tour Sombre

Ça m'a semblé être l'endroit le plus approprié ::arrow: Autour de Stephen King, l'horreur contemporaineCritique de Gillo !

Pas mon genre d'ouvrage mais critique très intéressante. Je suis toujours étonnée du fait que l'oeuvre de King dans le domaine thriller qui lui a amené le succès ait fait autant d'ombre à ses incursions fantasy. Les Yeux du dragon est un vrai bon moment de fantasy que je recommanderais facilement à celui qui connait déjà l'auteur et veut s'essayer à de la fantasy sans prétention mais ultra divertissante. Parce que c'est ce qu'est King à mes yeux : un maître du divertissement. Un peu comme Spielberg finalement (mais mieux que dans La Guerre des Mondes c'est pas possible que ce soit la même personne qui ait fait Minority report). Après on n'a pas forcément toujours envie d'être divertie de cette manière, c'est sûr !En tout cas la note de 8.5 à cet endroit est largement méritée. Cela dit King aussi doit être victime de la ségrégation entre les genres littéraires. Thriller man tu es et resteras :rolleyes:Heureusement que le Pistolero a su rencontrer son public malgré cela. En tout cas je m'associe à Gillo pour dire

Maudits soient les clowns !

Epreuve du premier tome douloureuse (ce que ça m'a paru long pour un tome aussi court...) mais passée ! Pour un auteur ayant l'étiquette "maître du divertissement" cette entrée en matière est vraiment ardue, notamment les passages virant au machin très ésotérique Moi qui m'attendais à quelque chose dans le goût des Yeux du Dragon, j'ai été plutôt surprise !Sur les conseils de Publivore je vais tenter le 2e tome pour voir si je poursuis l'aventure ou si le monde déliquescent de la Tour Sombre aura eu raison de moi

almaarea a écrit :Epreuve du premier tome douloureuse (ce que ça m'a paru long pour un tome aussi court...) mais passée ! Pour un auteur ayant l'étiquette "maître du divertissement" cette entrée en matière est vraiment ardue, notamment les passages virant au machin très ésotérique Moi qui m'attendais à quelque chose dans le goût des Yeux du Dragon, j'ai été plutôt surprise !Sur les conseils de Publivore je vais tenter le 2e tome pour voir si je poursuis l'aventure ou si le monde déliquescent de la Tour Sombre aura eu raison de moi

Je conseillerais même d'aller jusqu'a la moitié du tome 3. Alors oui c'est "batard" comme découpage, mais c'est la que tout commence a se mettre en place.Aprés c'est sur que si on n'accroche pas, il faut pas se forcer. La tour Sombre est vraiment un cas a part dans la bibliographie de King. Il me reste encore le tome 7 a lire, mais j'ose pas . J'ai pas envie de quitter le Ka-têt. Et puis spoil tome 6:

J'ai pas eu de mal avec le premier tome mais c'est vrai que le tome 2 est plus classique et plus accrocheur car il présente de nouveaux personnages, se raccroche plus au monde que l'on connaît, etc... Je te conseille vivement de tenter l'expérience du tome 2. Mais contrairement à Moridin, et même si le tome 3 fait partie de mes préférés, je pense que si tu n'aimes pas le deuxième tome, ça ne vaut pas forcément la peine de t'acharner.Rahh la Tour Sombre, ça reste encore vivace dans mon esprit et ça fait un peu moins d'un an que je l'ai lu.