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Je n'ai pas parlé de "ma" conception de la littérature. La littérature c'est essentiellement de la fiction. Je parle d'une classification en genres littéraires, et le "genre littéraire" "roman historique" existe, comme l' "uchronie", ou le "polar", ou l' "autofiction". Ce n'est pas moi qui les ai nommés ainsi. Et dans ce cadre là un "roman historique" est tout bonnement un "roman - et je dis bien un roman, donc une fiction, scrogneugneu - qui se passe dans un passé plus ou moins lointain", et celà sans ajout de "fantastique", ni sans aller à l'encontre des évènements connus.. par contre je n'ai dit nulle part que je conseillerais ces romans comme "documentation". comme "illustration d'une époque". Ca reste des fictions. Il n'en reste pas moins que certaines de ces fictions sont mieux documentées, plus proches de l'époque décrite que d'autres, même si elles sont toujours écrites par des gens ayant la mentalité de leur époque, malgré toute leur érudition, et malgré, pour les meilleurs d'entre eux, une réelle tentative de "coller" à la mentalité de l'époque servant de cadre à leur histoire.Ceci dit, quand une personne me dit : "Je dois offrir un cadeau à mon neveu qui aime beaucoup les romans historiques" je ne vais pas lui conseiller un bouquin où des revenants manipulent des goules, ou des morts-vivants se vengent (Le Tombeau de Saqarah, de Pauline Gedge, qui contrairement à ses autres bouquins est "Fantasy), ou des Elfes engendrent des Rois de France ou ou Hitler gagne la guerre. Ce n'est pas ce que la personne demande, c'est tout. Ca passe sur Elbakin, pas dans la vraie vie où l'on a neuf chances sur dix de tomber sur un esprit cartésien qui considère ça comme des fariboles sans intérêt.(Accessoirement, je ne me permettrais pas de juger du soi-disant anachronisme d'un bouquin que je n'ai pas terminé, que j'ai lu en diagonale, et dont je ne connais pas la période historique qui lui sert de cadre)